Mouvement lavallois

Mouvement lavallois
Présentation
Chef Stéphane Boyer
Fondation
Siège Laval, Canada
Niveau municipal
Président Lyne Sylvain
Idéologie Social-démocratie
Couleurs rouge et jaune
Site web http://www.mouvementlavallois.org

Le Mouvement lavallois - Équipe Stéphane Boyer (ML) est un parti politique œuvrant sur la scène municipale dans la Ville de Laval au Québec, depuis mars 2009. À la suite des élections municipales du , il prend le pouvoir avec l'élection de son candidat à la mairie, Marc Demers et de 17 de ses 21 candidats aux postes de conseillers municipaux [1],[2]. À l'hiver 2021, Marc Demers annonce qu'il ne se représentera pas à la mairie[3]. S'ensuivra une course à la chefferie du parti où Stéphane Boyer succèdera à Marc Demers à titre de chef du Mouvement lavallois [4].

Histoire[modifier | modifier le code]

Fondation[modifier | modifier le code]

Le Mouvement lavallois a été formé à l'automne 2008 par un groupe de citoyens désirant offrir une alternative à l'administration du maire Gilles_Vaillancourt. Il est officiellement reconnu par le Directeur général des élections du Québec le . Le fondateur est David De Cotis.

Croissance[modifier | modifier le code]

Au cours de l'année 2009, le parti progresse et s'affirme rapidement sur la scène lavalloise. Aux élections du 1er novembre 2009, c'est le seul parti à présenter une équipe complète contre l'équipe sortante avec comme candidate à la mairie Lydia Aboulian.

Bien qu'aucun candidat n'a été élu aux élections du [5], le Mouvement lavallois a récolté pour la mairie près de 23 % des voix exprimées, faisant de Lydia Aboulian la plus sérieuse prétendante au poste de maire.

L'élections de 2013 confirme la progression du Mouvement lavallois, alors que le candidat à la mairie, Marc Demers est élu sur le thème de la transparence avec une large avance de plus de 23 000 votes sur son plus proche rival. C'est aussi 17 des 21 postes de conseillers qui sont comblés par les candidats du Mouvement Lavallois [2]. L'élection de 2013 se fait dans un contexte où l'ancien maire Gilles Vaillancourt est accusé de corruption et que la Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction fait état de manquements grave dans l'octroi des contrats publics dans de nombreuses municipalités, dont Laval[6]. Gilles Vaillancourt sera d'ailleurs accusé et sentencé à six années de pénitencier pour ces manquements[7].

Lors de l'élections municipales de 2017 à Laval, le Mouvement Lavallois fera élire 19 conseillers sur 21 sièges. Dans les mois qui suivront, une chicane interne mènera au départ de plusieurs conseillers, dont David de cotis, le fondateur du parti. Ce dernier reprochera au maire d'être anti-démocratique [8],[9]. Toutefois, lors du conseil de ville de juin 2018, le premier geste des membres dissidents sera de déposer des résolutions visant à se nommer à différentes instances rémunérées de la ville[10]. Dans les mois qui suivront, des enquêtes en matière d'éthique et d'intégrité feront également surface contre certains des membres dissidents[11],[12] mais sans qu'il n'y ait d'accusation de portées contre eux. Les réelles causent resteront donc incertaines. Sur les neuf élus dissidents initialement, cinq rejoindrons les rangs d'Action Laval alors que les autres réintégrerons le caucus du Mouvement Lavallois. En 2020, le groupe ayant rejoint Action Laval se divisera à nouveau, encore une fois sur des questions d'éthique[13], ce qui encouragera Michel Poissant à fonder son propre parti Laval Citoyen.

Lors de l'Élections municipales de 2021 à Laval, le Mouvement Lavallois fera élire 14 conseillers municipaux sur 21. Son chef, Stéphane Boyer, deviendra alors le plus jeune maire de l'histoire de Laval[14]. Pour la première fois, le conseil de ville de Laval sera paritaire avec onze femmes et dix hommes.

Orientations socio-politiques[modifier | modifier le code]

Le Mouvement lavallois garde dans ses objectifs premiers de ramener la transparence dans l'administration de la Ville et de développer un sentiment d'appartenance chez les citoyens.

Direction[modifier | modifier le code]

Chefs du parti[modifier | modifier le code]

Nom Chef
David De Cotis à
Marc Demers à
Stéphane Boyer Depuis le 7 avril 2021

Lydia Aboulian a choisi de poursuivre sa carrière professionnelle plutôt que de se représenter comme candidate pour la mairie de Laval. Le Mouvement lavallois a choisi Marc Demers, un policier de Laval retraité, pour lui succéder. La candidature de Marc Demers fut sujette à la controverse dès son annonce : plusieurs médias ont invoqué que monsieur Demers ne peut être candidat, puisqu'il n'était pas résident à Laval dans la période prescrite selon la loi[15],[16]. Le candidat à la mairie lors de cette élection, Jacques Foucher, après avoir annoncé qu'il ne souhaitait pas contester l'élection de M. Demers [17] est passé à l'action[18]. Finalement, le , Marc Demers est confirmé dans son rôle de maire par un jugement de la Cour supérieure du Québec[19].

Président du parti[modifier | modifier le code]

  • David De Cotis (2008-2009-2010-2011-2012-2013)
  • Anthony Giosi (2013-2014-2015-2016)
  • Eric Morasse (2016-2017)
  • Grace Ghazal (2018)
  • Lyne Sylvain (2019-aujourd'hui)

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Résultats électoraux
Élection Chef Mairie Conseillers
Élections municipales de 2009 Lydia Aboulian  Non
0  /  21
Élections municipales de 2013 Marc Demers  Oui
17  /  21
Élections municipales de 2017  Oui
19  /  21
Élections municipales de 2021 Stéphane Boyer  Oui
14  /  21

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « En action »
  2. a et b « Cahier des résultats »
  3. « Marc Demers ne briguera pas un nouveau mandat à Laval », sur radio-canada.ca, (consulté le ).
  4. « Stéphane Boyer succède à Marc Demers », sur Courrier Laval, (consulté le ).
  5. (fr) « Élections 2009 »
  6. Kathleen Lévesque, « Commission Charbonneau – Montréal et Laval sous la loupe », Le Devoir,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  7. « L’ancien maire de Laval Gilles Vaillancourt cache encore 175 000$ aux Bermudes » [vidéo], sur Le Journal de Montréal (consulté le ).
  8. « Cinq élus tournent le dos au maire Demers », sur TVA Nouvelles (consulté le ).
  9. « Laval: le maire Demers accusé d'entrave à la démocratie », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. « Juin 2018 - Laval », sur webtv.coop (consulté le ).
  11. « Petit boisé, mais gros intérêt d’élus et de promoteurs de Laval » [vidéo], sur Le Journal de Montréal (consulté le ).
  12. « L’ex-président de la STL aurait fait pression pour un contrat » [vidéo], sur Le Journal de Montréal (consulté le ).
  13. « Implosion du parti d’opposition à Laval », sur Le Journal de Montréal (consulté le ).
  14. « Laval élit le plus jeune maire de son histoire », sur Le Journal de Québec (consulté le ).
  15. (fr) « Le Mouvement lavallois choisit Marc Demers »
  16. (fr) « Laval: Marc Demers défend la légalité de sa candidature »
  17. (fr) « Jacques Foucher ne souhaite pas de contestation judiciaire »
  18. (fr) « Jacques Foucher dépose une requête contre l’éligibilité de Marc Demers »
  19. (fr) « Marc Demers demeure maire de Laval »

Liens externes[modifier | modifier le code]