Moussa Dadis Camara

Moussa Dadis Camara
Illustration.
Moussa Dadis Camara en 2009.
Fonctions
Président du Conseil national pour la démocratie et le développement
Président de la République (de facto)
(de facto)[N 1]
(1 an et 22 jours)
Vice-président Sékouba Konaté
Premier ministre Kabiné Komara
Prédécesseur Lansana Conté (président de la République)
Successeur Sékouba Konaté (président de la République, intérim, de facto)
Alpha Condé (président de la République)
Biographie
Date de naissance (59 ans)
Lieu de naissance Koulé (Guinée)
Conjoint Jeanne Saba
Diplômé de Université Gamal Abdel Nasser de Conakry
Académie royale militaire Kénitra (Maroc)
Profession Militaire
Religion Islam (1964-2010)
Catholicisme (depuis 2010)

Moussa Dadis Camara
Présidents de la République de Guinée

Moussa Dadis Camara (Écouter), né le à Koulé (Nzérékoré), est un militaire et homme d'État guinéen, au pouvoir du au .

Président de la junte militaire Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD) après la mort de Lansana Conté, il s'autoproclame président de la république de Guinée.

Blessé à la tête par son aide de camp Aboubacar Sidiki Diakité, il est hospitalisé au Maroc puis au Burkina Faso. Il doit quitter ses fonctions après plusieurs semaines de convalescence.

Il vit pendant douze ans en exil avant de revenir en Guinée, où il est arrêté et jugé pour son rôle supposé dans les massacres du 28 septembre 2009.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origine et formation[modifier | modifier le code]

Moussa Dadis Camara — également appelé Moïse Dadis Camara depuis sa conversion au catholicisme en 2010[1], — né le à Koulé (Nzérékoré) en Guinée forestière.

Formation générale[modifier | modifier le code]

Il fait ses études primaires et secondaires à Nzérékoré, sanctionnées par un baccalauréat en sciences mathématiques au lycée Samory Touré. En 1986, il intègre l'université Gamal Abdel Nasser de Conakry, et obtient, en 1989, une licence en économie et finance.

Formation militaire[modifier | modifier le code]

En 1990, inspiré par le président du Faso Blaise Compaoré, Moussa Dadis Camara intègre l'armée guinéenne, et poursuit sa formation à la base à Kindia, à 137 km de la capitale. Il suit des cours d’officier à Dresde, puis obtient un brevet de chef de section en gestion à Brême (Allemagne), et intègre une brigade franco-allemande. À son retour de l'Occident, en 1999, il devient intendant-adjoint au sein des forces des Nations unies pour la Sierra Leone (UNAMSIL). De 2000 à 2001, il est le chef de la Section Essence à la direction générale de l'Intendance militaire des armées de Guinée. Il repart en Allemagne en 2004, et effectue des études en capitainerie d’intendance et de logistique à l’École d’Infanterie de Hambourg, puis suit des cours pratiques de troupes aéroportées d'où il obtiendra un brevet de parachutiste-commando. Entre 2005 et 2007, Moussa Dadis Camara occupe le poste de Chef de section des Essences et Ravitaillement à l'Intendance militaire des forces armées, puis, en 2008, celui de directeur général des Essences et Lubrifiants. Entre-temps, il suit des cours à l'État major à l'École militaire inter-armée (EMIAG), en Guinée.

Prise de pouvoir[modifier | modifier le code]

Quelques heures après l'annonce de la mort de Lansana Conté, deuxième président de la république de Guinée, le capitaine Camara, jusqu'alors inconnu du grand public, apparaît à la radio-télévision guinéenne[2] pour annoncer la suspension de la Constitution et de toutes les institutions républicaines ainsi que la dissolution du gouvernement. Aboubacar Somparé était alors le successeur constitutionnel de Conté. Il prononce un discours à caractère social, dénonçant le désespoir profond du peuple de Guinée, la complicité des dignitaires du pouvoir dans le pillage des ressources du pays et leur incapacité à fournir à la population les services de base[3].

Le , il devient porte-parole du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD)[4],[5]. Le lendemain, il est désigné chef de la junte[6], puis il s'autoproclame président de la république de Guinée intérimaire[7],[8]. Il promet des élections « libres, crédibles et transparentes »[9]..

Président de la République[modifier | modifier le code]

Débuts[modifier | modifier le code]

Moussa Dadis Camara prononçant un discours, en 2009.

Le , comme promis à la prise du pouvoir, il nomme le banquier Kabiné Komara à la fonction de Premier ministre.

À la suite de la rencontre entre le CNDD et le secrétaire d'État français à la Coopération Alain Joyandet, le , le capitaine Moussa Dadis Camara réitère l'engagement de la junte à organiser des élections libres et transparentes, auxquelles ni les membres du CNDD, ni les membres du futur gouvernement de transition ne seront candidats, à la fin [10]. Cependant en , Dadis Camara menace de se présenter à la présidentielle de si les chefs d'opinion ne cessent de s'« acharner » contre le CNDD[11].

À son arrivée au pouvoir, la Guinée, selon les populations, était considérée comme l'une des plus grandes plaques tournantes de la drogue de la sous-région ouest-africaine[12]. Dadis Camara explique que « La drogue cause un énorme préjudice non seulement au peuple guinéen, mais à tous les opérateurs économiques. C'est pourquoi, j'ai décidé de la combattre pour redorer l'image de marque de mon pays »[13]. Afin d'attirer les investisseurs, le président guinéen cherche à rassurer les opérateurs économiques. Ainsi les interpellations se multiplient à Conakry, impliquant des protégés de l'ancien régime autoritaire tels qu'Ousmane Conté (le fils ainé de l'ex-président), Saturnin Bangoura (le beau-frère du général Lansana Conté) ou encore Lansana Camara (fils du général Kerfalla Camara (ancien chef d’État-major général des forces armées guinéennes))[14]. Ces multiples arrestations de hauts fonctionnaires ou d'officiers supérieurs valent à Dadis Camara l'estime de son peuple voyant en cela la volonté de rompre avec la culture de l’impunité cultivée depuis longtemps et la corruption généralisée. La lutte contre les narcotrafiquants sera médiatisée avec des procès télévisés — plus tard appelés « Dadis Show » — contribuant à la propagande du CNDD. Même si Moussa Dadis Camara est considéré actuellement par l'ONU comme un acteur important dans la lutte contre le narcotrafic en Afrique de l'Ouest, le problème de l'absence de chiffres réels demeure. Le , le président Moussa Dadis Camara reçoit[15], en présence du président sénégalais Abdoulaye Wade, l'oscar du Mérite du Conseil international des manageurs africains (CIMA) pour son combat contre les narcotrafiquants[16] et pour la moralisation économique.

Massacres du 28 septembre 2009[modifier | modifier le code]

Le , à la suite d'un meeting organisé dans l'enceinte du plus grand stade de Conakry, l'armée guinéenne tire à balles réelles sur les manifestants, occasionnant 157 morts selon les ONG, qui font aussi état de milliers de blessés et de nombreux viols[17]. La communauté internationale a fermement condamné cette violente répression, et le président Camara explique cet événement par l'indiscipline de ses forces armées, et déplore le décès de « ceux qui l'ont amené au pouvoir ». Ce massacre engendre la démission du porte-parole du gouvernement et des ministres de l'Agriculture et de la Fonction publique, fait sans précédent en Guinée[18].

La France, par la voix de Bernard Kouchner, décide de suspendre sa coopération militaire avec le CNDD[19],[20] et demande, conjointement avec les États-Unis, une enquête internationale[21]. La Cour pénale internationale (CPI) donne une suite favorable à cette requête[22] et la France appelle ses 2 500 ressortissants à quitter la Guinée en raison de la détérioration de la situation[23]. L'International Crisis Group met de son côté en garde contre une « guerre civile qui pourrait déstabiliser l'Afrique de l'Ouest, s'il n'est pas mis rapidement fin au régime militaire[18] ».

Devant les pressions internationales, Moussa Dadis Camara affirme, le , n'avoir « peur de rien[24] ». Mais le 21 décembre suivant, le rapport de la Commission d'enquête internationale estime qu'au moins 156 personnes ont été tuées dans la répression et que 109 femmes ou jeunes filles ont été violées, voire parfois mutilées. Les enquêteurs de l'ONU parlent de « crime contre l'humanité » et en imputent notamment la responsabilité à Moussa Dadis Camara, pour lequel ils réclament la saisie de la Cour pénale internationale[25].

À la suite du massacre du , des dissensions apparaissent au sein du CNDD[26]. Le général Sékouba Konaté essaye de faire arrêter Aboubacar « Toumba » Diakité par Claude Pivi, mais Dadis s'y oppose. Sous la pression de l'enquête internationale, Dadis Camara semble se désolidariser des responsables des violences.

Toumba, quant à lui, accuse Dadis Camara d'avoir commandité les massacres et d'avoir voulu lui rejeter la responsabilité[27], affirmant avoir aidé des opposants à échapper aux violences, version confirmée par François Louceny Fall, ancien Premier ministre[28], mais remise en cause par un rapport de Human Rights Watch[29].

Tentative d'assassinat et départ du pouvoir[modifier | modifier le code]

Le , Moussa Dadis Camara se rend au camp militaire Koundara, base de son aide de camp et chef de la garde présidentielle, Aboubacar Sidiki Diakité. Celui-ci tire sur Dadis Camara, le blessant à la tête et au cou[30]. Le chef de l’État est transféré le lendemain à Rabat (Maroc), afin d'y être hospitalisé dans une « situation difficile mais pas désespérée », d'après le président burkinabé Blaise Compaoré[31]. En attendant de plus amples informations, l'intérim est assuré par le no 2 de la junte, le général Sékouba Konaté ; une récompense de 200 millions de francs guinéens en plus d'une villa est promise à qui retrouvera Aboubacar Diakité ou donnera des informations pouvant le localiser.

Le , à la surprise générale, Moussa Dadis Camara quitte le Maroc, où il était hospitalisé depuis le , pour Ouagadougou (Burkina Faso). Ses partisans en Guinée appellent alors à son maintien au pouvoir et des rassemblements en son soutien s'organisent[32]. Toujours président de la République, Moussa Dadis Camara est rejoint par le président intérimaire, Sékouba Konaté, en vue de négociations, sous l'égide de Blaise Compaoré. Un accord est trouvé le , et Camara renonce au pouvoir, officiellement pour des raisons de santé[33].

En réalité, selon les télégrammes de la diplomatie américaine révélés par WikiLeaks, les gouvernements français et américains, en accord avec Mohammed VI, ont profité de son hospitalisation à Rabat pour lui trouver un successeur et le forcer à l'exil[34]. Français et Américains se méfiaient de Dadis Camara depuis le massacre de 2009 et craignaient que ses ambitions militaires (recrutement de mercenaires, achats d'armes) ne soient une menace pour la stabilité de la région[34].

Exil au Burkina Faso[modifier | modifier le code]

Au Burkina Faso, il se convertit au christianisme en 2010 et change son nom en « Moïse Dadis Camara »[35]. Il y réside sous la protection du président Blaise Compaoré, à condition de ne pas faire de politique, tandis que sa sécurité est supervisée par Gilbert Diendéré, aide de camp de son hôte[36].

À l'occasion de l'élection présidentielle guinéenne de 2010, toujours en exil, il ne donne aucune consigne de vote, appelant « tous les électeurs de [son] pays [à] voter [pour] le candidat de leur choix »[37].

Le , il fait part de son intention de rentrer en Guinée[38].

Moussa Dadis Camara annonce son intention de se présenter à l’élection présidentielle guinéenne du 11 octobre 2015[39]. En , Cellou Dalein Diallo, dirigeant de l'UFDG et principal rival du président sortant, annonce avoir formé une alliance politique avec Dadis Camara, sachant que ce dernier reste une figure populaire dans la Guinée forestière[40]. Du coup, la justice guinéenne s'active pour juger son rôle dans le massacre du et discréditer sa candidature à la présidentielle, et l'inculpe le des chefs d'accusation suivant : complicité d’assassinats, séquestrations, viols, coups et blessures[41]. Le , Dadis Camara achète un billet pour rentrer en Guinée, mais y renonce après avoir été averti que les États guinéen et ivoirien s'y opposeraient. Le , il prend finalement l'avion pour Conakry, mais le vol est dérouté à Accra : Alpha Condé aurait appelé en urgence le président ivoirien, Alassane Ouattara, pour lui demander de bloquer l'arrivée de Dadis Camara[42]. Son avocat a déclaré qu'il porterait plainte pour « mise en danger de la vie d'autrui »[43]. Le Front patriotique pour la démocratie et le développement (FPDD), parti politique de Dadis Camara, accuse le gouvernement guinéen d'empêcher son retour au pays pour se présenter devant la justice et prouver son innocence[41]. Début , la Cour constitutionnelle ne retient pas la candidature de Dadis Camara à la présidentielle[41].

En , Camara se retire de la présidence de son parti, les Forces patriotiques pour la démocratie et le développement (FPDD), et annonce qu'il ne participera pas aux prochaines élections communales et législatives[44].

Retour en Guinée et procès[modifier | modifier le code]

Arrivée de Moussa Dadis Camara à son procès, le 28 septembre 2022.
Accusés au procès des massacres de 2009 (au premier jour d'audience).

La junte au pouvoir en Guinée en 2021 autorise Camara et Sékouba Konaté à revenir en Guinée, en invoquant des motifs « humanitaires »[45]

Le 22 décembre 2021, Moussa Dadis Camara rentre en Guinée par l'aéroport international Ahmed Sékou Touré, Bible et Coran à la main. En référence à sa mise en examen pour le massacre de 2009, il indique « [s]e mettre à la disposition de la justice, car personne n'est au-dessus de la loi »[46],[47].

À la veille du procès des massacres du 28 septembre, Moussa Dadis Camara est placé sous mandat de dépôt et déféré à la Maison centrale de Conakry[48]. Il doit rester incarcéré le temps du procès au même titre que Toumba Diakité car leurs demandes de remise en liberté ont été rejetées[49].

Le 5 décembre 2022, appelé à la barre pour témoigner dans le cadre du procès des massacres de septembre 2009, il explique « être souffrant » et ne pas pouvoir s'exprimer[50]. Ses avocats indiquent qu'il souffre d'une grippe aigüe et d'un paludisme qui l'affaiblissent. Le président du tribunal a accepté de lui accorder un délai d'une semaine avant de l'entendre à nouveau[51].

Une semaine plus tard, il se présente face au tribunal pour se défendre et évoque d'emblée un « complot » contre lui, niant sa responsabilité dans les massacres du stade de Conakry datant du 28 septembre 2009[52],[53]. Le 13 décembre, lors de sa deuxième comparution, il est victime d'une dysphonie l'empêchant de s'exprimer, ce qui pousse le juge à repousser de nouveau son audience[54].

De retour devant le tribunal le 19 décembre, il reste sur la même ligne de défense, niant toute responsabilité dans les massacres du 28 septembre 2009. Il indique que le jour du drame, il a été forcé par Toumba Diakité, son ancien bras droit, à rester dans son bureau tandis que son assistant est allé au stade commettre les massacres[55]. Nommant certains responsables, il rejette la faute sur les autres et affirme que seuls ses ministres ont la responsabilité des événements dont il n'avait pas connaissance[56]. Peu à peu, il perd son calme au fil de l'audience et s'énerve lorsque le tribunal qualifie son régime de dictature[57]. Début janvier 2023, il maintient un comportement agacé face à la cour qui l'interroge tout en affichant ouvertement son impatience et en rappelant son innocence[58].

Le 18 janvier 2023, il réaffirme sa version de la théorie du complot et se dit victime des événements du 28 septembre[59]. Il en profite aussi pour charger encore Toumba Diakité qu'il estime être à l'origine des massacres[60]. Blaise Goumou, un ancien gendarme qui lui succède à la barre, charge lui aussi Toumba Diakité qu'il estime responsable des massacres[61]. Il affirme même l'avoir vu tirer dans le stade[62].

Le 4 novembre 2023 à l’aube, il s’évade de la plus grande prison de Conakry grâce à un commando armé qui libère également trois autres anciens responsables du gouvernement[63],[64].L'attaque cause neuf morts dans le processus (quatre membres des forces de sécurité, trois assaillants, deux civils) ; Dadis Camara et deux autres détenus sont recapturés le jour-même, mais le dernier évadé, Claude Pivi, reste en fuite[65].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Sékouba Konaté assure l'intérim à partir du durant la convalescence de Camara au Maroc. Courant janvier, Camara tente de rentrer en Guinée mais son avion l'amène au Burkina Faso. Le , il est convenu que Moussa Dadis ne rentre pas en Guinée.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Le Populaire, (ISSN 0851-2442), N°3232, 31 août 2010, p. 2
  2. Le Monde avec AFP et Reuters, « Confusion en Guinée après la tentative de coup d'État », Le Monde,
  3. « Moussa Dadis Camara : "Pourquoi j'ai pris le pouvoir" », Jeune Afrique,
  4. Le Monde avec AFP, « Guinée : les putschistes promettent des élections libres en 2010 », Le Monde, (consulté le )
  5. « Moussa Dadis Camara président de la Guinée »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Continental News,
  6. « Un capitaine nommé chef des putschistes en Guinée », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
  7. Dominique Bangoura, « Le coup d’État de décembre 2008 et la Transition controversée en Guinée », sur cairn.info (consulté le ).
  8. « Guinée : Vers des élections libres et démocratiques ? », sur perspective.usherbrooke.ca (consulté le ).
  9. Le Monde avec AFP, « En Guinée, le chef des putschistes se proclame “président de la République” », Le Monde,
  10. AFP, « Alain Joyandet se voit promettre par la junte une transition aussi courte que possible », Jeune Afrique,
  11. « Guinée : la tentation du capitaine », L'Observateur paalga,
  12. « Lutte contre la drogue et les narcotrafiquants - Dadis Camara (Président de la Guinée) : “Pourquoi, je me bats pour mon pays” »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), news.abidjan.net,
  13. Au cours d'une conférence de presse tenue dans la salle d'Art de la maison du peuple de Conakry
  14. « La journée internationale de lutte contre la drogue a été célébrée le vendredi 26 juin »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) selon le Démocrate
  15. « Une journée avec le capitaine Dadis Camara », abidjan.net,
  16. « Drogue: la Guinée abrite des laboratoires clandestins selon l'ONUDC »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), dépêche AFP,
  17. « Guinée maudite », Le Monde,
  18. a et b Christophe Châtelot, « La Guinée menacée d'une reprise des violences », Le Monde,
  19. Le Monde avec Reuters, « La France suspend sa coopération militaire avec la Guinée », Le Monde,
  20. « Guinée : Paris sanctionne la junte et appelle à une réaction internationale »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), dépêche AFP,
  21. « Guinée : la France et les États-Unis veulent une “enquête internationale” »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), dépêche AFP,
  22. Tanguy Berthemet, « Enquête internationale sur la junte guinéenne », Le Figaro,
  23. AFP, « Guinée: les Français doivent partir », Le Figaro,
  24. « Pressions internationales sur la Guinée : Dadis Camara : “Je n’ai peur de rien” »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Le Quotidien,
  25. « 28 septembre : Dadis responsable, selon l'ONU », Jeune Afrique,
  26. « Dadis réellement « hors de danger » ? », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  27. « Interview dAboubacar « Toumba » Diakité »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Radio France internationale
  28. Pierre Boisselet, « 28 septembre : “Toumba nous a sauvé la vie” », Jeune Afrique,
  29. https://www.hrw.org/sites/default/files/reports/guinea1209frwebwcover_0.pdf Rapport du 17 décembre 2009 de Human Rights Watch
  30. Christophe Châtelot, « L'hospitalisation du chef de la junte relance la bataille pour le pouvoir en Guinée », Le Monde,
  31. « Camara, le chef de la junte guinéenne, serait dans un état grave »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), L'Express,
  32. « Comment l’accord de Ouaga a été conclu », Jeune Afrique, (consulté le )
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  34. a et b Christophe Châtelot, « Guinée : Comment France et États-Unis ont écarté le chef de la junte », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  35. Joan Tilouine, « Dadis Camara tente un retour sur la scène politique guinéenne », Le Monde, (consulté le )
  36. Baudelaire Mieu, « Guinée – Burkina : Dadis cool, en villégiature à Ouaga – JeuneAfrique.com », Jeune Afrique, (consulté le )
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  38. « Moussa Dadis Camara veut revenir en Guinée »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Le Journal du dimanche,
  39. « Guinée: Moussa Dadis Camara peut-il revenir en politique ? », RFI,
  40. « Guinée: la surprenante alliance entre Dalein Diallo et Dadis Camara », RFI,
  41. a b et c « Présidentielle en Guinée: huit candidats en lice, sans Moussa Dadis Camara », sur Maliactu.net,
  42. « Guinée : pourquoi Moussa Dadis Camara n’est jamais arrivé à Conakry », Jeune Afrique,
  43. « Les raisons du retour interdit de Moussa Dadis Camara en Guinée », sur Rfi.fr,
  44. « Guinée: Moussa Dadis Camara quitte son parti politique », RFI Afrique,‎ (lire en ligne)
  45. « Guinée : la junte autorise le retour des ex-chefs d'État Sékouba Konaté et Moussa Dadis Camara », TV5monde, (consulté le )
  46. « Guinée: de retour à Conakry, Dadis Camara se dit prêt à répondre à la justice », RFI,
  47. Diawo Barry, « Guinée : bible et coran à la main, Moussa Dadis Camara est de retour à Conakry », Jeune Afrique,
  48. « Guinée : Moussa Dadis Camara arrêté à la veille de son procès – Jeune Afrique », Jeune Afrique,
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  65. « Évasion de l'ancien dirigeant guinéen : neuf morts dans l'opération commando à la prison de Conakry » Accès libre, sur france24.com, (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Mohamed Saliou Camara, Thomas O'Toole, Janice E. Baker, « Camara, Moussa Dadis (1964-) », in Historical Dictionary of Guinea, Scarecrow Press, 2013 (5e éd.), p. 67-68 (ISBN 9780810879690)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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