Montmédy

Montmédy
Montmédy
Vue depuis les remparts de la citadelle.
Blason de Montmédy
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meuse
Arrondissement Verdun
Intercommunalité Communauté de communes du pays de Montmédy
(siège)
Maire
Mandat
Pierre Léonard
2020-2026
Code postal 55600
Code commune 55351
Démographie
Gentilé Montmédiens [1]
Population
municipale
2 031 hab. (2021 en diminution de 7,64 % par rapport à 2015)
Densité 86 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 31′ 13″ nord, 5° 22′ 00″ est
Altitude 257 m
Min. 177 m
Max. 336 m
Superficie 23,49 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Montmédy
(ville isolée)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Montmédy
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Montmédy
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Montmédy
Géolocalisation sur la carte : Meuse
Voir sur la carte topographique de la Meuse
Montmédy
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Montmédy
Liens
Site web montmedy.fr

Montmédy [mɔ̃medi][2] (gaumais/lorrain : Mâdy) est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est. Montmédy, ancienne capitale du comté de Chiny, fait partie de la Lorraine gaumaise.

Ses habitants sont appelés les Montmédiens.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Montmédy est située sur la N 43 à 43 km au sud-est de Sedan et à 25 km au nord-ouest de Longuyon ; Stenay est à 16 km à l'ouest via la D 947 et la frontière franco-belge est à 8 km à l'est via la D 981.

La commune se trouve à une altitude moyenne de 257 mètres[3].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 906 mm, avec 13,8 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mouzay », sur la commune de Mouzay à 12 km à vol d'oiseau[6], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 789,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,3 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La Chiers traverse le bourg de Montmédy. Avec l'Othain et la Thonne, ses affluents, elle sert parfois de limite au territoire de la commune.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Montmédy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montmédy, une unité urbaine monocommunale[14] de 2 136 habitants en 2017, constituant une ville isolée[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,5 %), prairies (28,5 %), terres arables (24,7 %), zones urbanisées (8,3 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Chemin de fer[modifier | modifier le code]

Depuis le la gare de Montmédy est fermée et n'est plus qu'un arrêt situé sur la ligne Valenciennes - Thionville. Les voyageurs doivent se munir d'un billet au distributeur automatique ou à la maison de la presse locale située en centre-ville.

La ville est ainsi reliée directement à Carignan, Sedan et Charleville-Mézières à l'ouest et Longwy et Metz à l'est.

De 1914 à 1936 Montmédy était reliée à Verdun par une ligne de chemin fer secondaire qui faisait partie du réseau des Chemins de fer départementaux de la Meuse.

Le tunnel de chemin de fer qui traverse la colline de Montmédy construit en 1861 fut dynamité à trois reprises lors des invasions allemandes de 1870, 1914 et 1940. Aussi bien pendant la Première Guerre mondiale que lors de la Seconde Guerre mondiale un chemin de fer de contournement fut construit par l'occupant à travers les rues de la ville.

Lignes d'autobus[modifier | modifier le code]

Services assurés par Les Rapides de la Meuse (entreprise du Groupe Veolia Environnement, branche Transport) pour le Réseau Intermodal des Transports de la Meuse (RITM) du conseil général de la Meuse :

  • Transport à la demande : Montmédy - Damvillers (trois fois par jour)
  • Service régulier :
    • Montmédy - Stenay - Dun-sur-Meuse - Vacherauville - Verdun
    • Damvillers - Verdun
    • Montmédy - Virton (Belgique).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Anciennes mentions : Madiacum (634) ; Mons-Medius (933) ; Mons-Madiensis (XIIe siècle) ; Novum castrum quod Mercurii-Mons dicitur (XIIe siècle) ; Montmaidy, Montmaidi (1239) ; Mont-Maidei (1258) ; Mont-Maidie, Mont-Maidey (1264) ; Mont-Maidy (1270) ; Montmaidi, Montmaidie (1276) ; Monmeidey, Monmeidy (1284) ; Momaydi (1364) ; Maidybas, Maidy-Bas, Maidy-Haut (1365) ; Montmalde (1399) ; Monmady, Montmadey (1549) ; Malmedy (1562) ; Montmady (1564) ; Monmedy (1656) ; Montmaidier (1683) ; Montmedy (1700) ; Mons-Maledictus (1756)[20].

Histoire[modifier | modifier le code]

Duché de Luxembourg (Herzogtum Lützelburg, en beige, au nord-ouest) avec la ville de Montmédy vers 1400, carte de Gustav Droysen, 1886.
Le Tournoi de Chauvency, manuscrit du XIVe siècle.
Plan et perspective de Montmédy, par Alain Manesson Mallet, Les Travaux de Mars ou l'Art de la Guerre, 1696.
Siège de la forteresse en 1657 (1670)

Montmédy, sous sa forme "Madiacum", est mentionné pour la première fois en 634. « Porcionem meam de Madiaco… cum mancipiis, aedificiis, vineis, campos, pratis, silvis, et prato sectum super Caro et Hogregia » : c’est ainsi que, dans son testament du , Adalgisel Grimo, diacre de Verdun issu d’une grande famille aristocratique, donne à l’église Sainte-Agathe de Longuyon ses propriétés de Montmédy et d’Iré : biens, édifices, vignes, champs, prés, bois, et prairie de fauche (?) en bordure de la Chièrs.

Ancienne capitale du comté de Chiny. Le comte de Chiny y élève en 1220 un château fort, le château de Mady, qui donnera son nom à la ville.

En 1285, en contrebas des remparts, dans la plaine de Chauvency-le-Château, Louis de Looz, comte de Chiny, offre des fêtes extraordinaires avec joutes et tournois où participent plus de 500 chevaliers des environs et même de lointaines régions (Grilly au bord du lac Léman, Bergues au bord de la mer du Nord, Trie-Château près de Paris, Sancerre, etc.). Le chroniqueur Jacques Bretel raconte ces journées dans Le Tournoi de Chauvency.

Réquisitions chez les paysans près de Montmédy, Die Gartenlaube, 1871.

Après être passée aux ducs de Luxembourg et avoir été ainsi incorporée aux Pays-Bas bourguignons d'abord, puis espagnols, elle est, avec le territoire surnommé ensuite « Luxembourg français », rattachée à la France par le traité des Pyrénées en 1659.

La ville, défendue par Jean V d'Allamont, investie en juin 1657, est prise, en présence du jeune Louis XIV et de Mazarin, en par Vauban[21], qui dirige là son premier siège[22].

En 1791, lors de sa fuite, le roi Louis XVI était attendu à Thonnelle. Reconnu, il est arrêté à Varennes-en-Argonne.

À la fin des guerres napoléoniennes, la ville est assiégée par des alliés de la Septième Coalition entre le et le .

Lors de la guerre franco-allemande de 1870, la ville est assiégée par l'armée prussienne : violemment bombardée après la capitulation de Metz, elle capitule le .

Elle est chef-lieu d'arrondissement de 1800 à 1926.

Rue et chemin de fer de Montmédy sous l'occupation allemande, carte postale, v. 1914-1915.

Pendant la Première Guerre mondiale, Montmédy est une plaque tournante de l'armée allemande pour l'approvisionnement du front de Verdun, utilisant dans ce but de la ligne du chemin de fer meusien de Montmédy à Verdun qui venait de s'ouvrir juste avant le début des hostilités. Le 7 septembre 1916, le Kronprinz reçoit en gare de Montmédy le feld-maréchal Paul von Hindenburg et le général Erich Ludendorff lors de leur premier déplacement en France.

Entre 1928 et 1940, le secteur de Montmédy est le lieu d'implantation de plusieurs ouvrages de la ligne Maginot (177 blockhaus et 36 tourelles, sept casemates, quinze maisons fortes, batteries de 155 L 77 au sud-est de Montmédy, sept PC et quatre observatoires).

Lors de la Seconde Guerre mondiale, pendant la drôle de guerre, le poste de commandement de la 2e division légère de cavalerie du général André Berniquet s'établit à Montmédy[23].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Avec 58,06 % des voix au 2d tour de la présidentielle à Montmédy, Emmanuel Macron (En Marche!) arrive à la première place. À la seconde place, Marine Le Pen (Front national) recueille un score de 41,94 %.

Parmi les votants, 5,14 % ont glissé un bulletin blanc dans l'urne[24].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Maire à une date non précisée (en principe début XIXe siècle) : Jean Baptiste de Reumont, baron de Reumont[25].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1844 1861 Joseph-Charles-Auspice Thiébault    
juillet 1892 1897 Jules Sommeillier GD Avocat, rentier
Député de la Meuse (1898-1900)
Conseiller général de la Meuse (1890-1900)
Maire en 1931 ? Jean Roussel[26] SFIO Conseiller général du canton de Montmédy
Les données manquantes sont à compléter.
1979 1983 Gilbert Parentin    
mars 1983 mars 2008 Claude Léonard RPR puis UMP Médecin généraliste
Conseiller général puis départemental du canton de Montmédy (depuis 2008)
Sénateur de la Meuse (2011-2012)
Président du conseil départemental de la Meuse (depuis 2015)
mars 2008 mai 2020 Yves Lecrique SE Retraité de la fonction publique hospitalière
1er vice-président de la CC du Pays de Montmédy
mai 2020 En cours Pierre Léonard [27]   Agriculteur

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[29].

En 2021, la commune comptait 2 031 habitants[Note 3], en diminution de 7,64 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4671 5771 7172 2002 1952 2513 1692 6892 649
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 4702 3762 1352 0202 6483 0003 1692 7822 733
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 6002 4412 7742 5252 0231 9232 4911 6432 770
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
2 4552 1962 2502 0241 9432 2602 1972 2332 321
2014 2019 2021 - - - - - -
2 1992 0522 031------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (32,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,3 % la même année, alors qu'il est de 29,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 137 hommes pour 957 femmes, soit un taux de 54,3 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (49,51 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[32]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
2,0 
5,1 
75-89 ans
12,5 
17,4 
60-74 ans
17,9 
20,1 
45-59 ans
20,1 
23,1 
30-44 ans
17,6 
20,1 
15-29 ans
14,2 
13,8 
0-14 ans
15,6 
Pyramide des âges du département de la Meuse en 2020 en pourcentage[33]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
2,2 
7,4 
75-89 ans
10,9 
19,6 
60-74 ans
19,9 
20,9 
45-59 ans
20,1 
17,6 
30-44 ans
16,8 
16,7 
15-29 ans
13,9 
17,1 
0-14 ans
16,2 

Économie[modifier | modifier le code]

Grâce à ses commerces et ses administrations, Montmédy reste un centre de services pour le nord meusien. L'essentiel des emplois relève de l'administration publique, mais les secteurs du tourisme, du commerce et du transport tiennent une place importante dans la vie économique locale.

L'enseignement est assuré localement de la maternelle au baccalauréat, voire au-delà. Les Montmédiens dispose ainsi d'écoles maternelle et primaire, d'un collège (Jean-d'Allamont) et, à Stenay, d'un lycée polyvalent et professionnel (Alfred-Kastler). Celui-ci offre par ailleurs un brevet de technicien supérieur d’assistant de gestion.

Les médecins, y compris spécialistes, sont présents sur place, ainsi que deux pharmacies, un opticien, un audioprothésiste et plusieurs autres professionnels de santé (diététicienne, infirmiers, orthophonistes...).

La ville dispose d'un cinéma classé art et essai[34], d'un Centre Social et Culturel et de nombreuses associations sportives ou culturelles.

L'offre commerciale, alimentaire et non alimentaire, est présente en centre-ville, mais aussi par le biais d'un supermarché de 2 490 m² de surface de vente (Super U), ou de hard-discounteur (Aldi) implantés en périphérie. L’attraction des pôles commerciaux extérieurs est significative mais elle reste assez diffuse (Longwy, Verdun, Virton,…). La proximité de la Belgique (Virton à 19 minutes) alimente une évasion commerciale importante notamment dans le domaine non alimentaire, peu développé dans la commune.

Plusieurs banques et assureurs sont présents, ainsi que plusieurs restaurants.

Le centre de détention de Montmédy[35] est un acteur majeur de la vie économique locale depuis 1990. 310 détenus, souvent condamnés à de longues peines, y sont encadrés par 120 membres du personnel.

La place forte (ville haute) attire de nombreux touristes.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Édifices civils[modifier | modifier le code]

Citadelle de Montmédy.
La citadelle de nuit.

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

Arbres remarqués[modifier | modifier le code]

Quelques-uns des arbres les plus intéressants de Montmédy, tous visibles de la route (mesures prises à épaule d'homme soit à 1,50 mètre, en ) :

  • le chêne de l'Attaque, spectaculaire tronc creux toujours vivant, ayant survécu à plusieurs incendies malveillants et autres actes de vandalisme, d'une circonférence de 5,90 mètres, au bord du ruisseau du Chabot, un peu en amont d'Iré-les-Prés.
  • trois séquoias remarquables par leur circonférence :
    • 4,90 mètres, arbre situé sous les remparts sud de la citadelle, dans un joli jardin près d'une folie tout en bois de la Belle Époque ;
    • 5,20 mètres, dans un parc privé, place Tronville ;
    • 9,00 mètres(?), à Iré-les-Prés, dans un jardin privé : cet arbre avait été fracassé au tiers de sa hauteur lors de la tempête de Noël 1999.
  • un calocèdre, d'une circonférence de 3,65 mètres, situé dans un jardin privé, à Iré-les-Prés, à quelques pas du séquoia foudroyé. C'est le seul arbre de cette taille et de cette beauté dans le Nord-Meusien. Un spécimen comparable est visible dans les ruines de l'abbaye d'Orval.
  • un tulipier de Virginie d'une circonférence de (?) mètres, à l'entrée de l'avenue du Lieutenant-Bourguignon.
  • un platane, d'une circonférence de (?) mètres, dans le parc du château de Fresnois.
  • un très rare frêne pleureur, en compagnie de plusieurs anciens catalpas et de pins dans le Jardin Poulain, route de Villécloye.

Bande dessinée[modifier | modifier le code]

Montmédy-haut : la fontaine de la place de l'Hôtel-de-Ville.

La citadelle de Montmédy constitue le cadre de « Les enfants de la citadelle », un album de la série « Tendre Violette » dessinée par Jean-Claude Servais.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Montmédy Blason
D'azur à une forteresse d’or bâtie sur une montagne de sinople, chargée en pointe d’un écusson d’or couronné de même et surchargé d'un lion de sable[20].
Détails
Blason attribué à Montmédy, au minimum en 1696[20].

Les armoiries de Montmédy, figurées sur le sceau du corps municipal, étaient mi-parties de Los et de Chiny[20].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean Lanher, Le pays de Montmédy au fil des jours : -, Éd. Serpenoise, Metz, 2001, 125 p.  (ISBN 2-87692-488-9)
  • Georges Henri Parent, Additions et corrections au catalogue des plantes vasculaires de l'arrondissement de Montmédy : étude sur l'évolution séculaire de la flore, Musée national d'histoire naturelle, Luxembourg, 2006, 195 p.
  • Alfred-Jean-Marie Pierrot, L'arrondissement de Montmédy sous la Révolution, C. Lacour, Nîmes, 2005, 206 p. (ISBN 2-7504-1065-7) (fac-simile de l'édition de Bar-le-Duc, Imprimerie Contant-Laguerre, 1904)
  • Alfred-Jean-Marie Pierrot, Montmédy sous l'ancienne monarchie française : 1657-1789, C. Lacour, Nîmes, 2004, XXXVI p. (ISBN 2-7504-0645-5) (fac-simile de l'édition de Bar-le-Duc, Imprimerie Contant-Laguerre, 1909)
  • Jean François Louis Jeantin, Manuel de la Meuse : histoire de Montmedy et des localités meusiennes de l’ancien comté de Chiny, Nancy : Veuve Raybois, en 3 parties, 1861-1863 — volume 1: A-F , volume 2: G-N & volume 3: O-Z (BNF 36480676)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. https://www.habitants.fr/meuse-55
  2. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 104.
  3. « PLAN MONTMEDY - Plan, carte et relief de Montmédy 55600 », sur cartesfrance.fr (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Montmédy et Mouzay », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Mouzay », sur la commune de Mouzay - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Mouzay », sur la commune de Mouzay - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 de Montmédy », sur insee.fr (consulté le ).
  15. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. a b c et d Félix Liénard, Dictionnaire topographique du département de la Meuse, 1872
  21. Martin Barros, Nicole Salat et Thierry Sarmant (préf. Jean Nouvel), Vauban - L’intelligence du territoire, Paris, Éditions Nicolas Chaudun et Service historique de l'armée, , 175 p. (ISBN 2-35039-028-4), p. 166
  22. Barros et alii, p. 44
  23. Le corridor des Panzers, tome I, Jean-Yves Mary, p.34-35, Heimdal, 2009
  24. « Montmédy (55600)  : Résultats de l'élection présidentielle 2017 », sur LExpress.fr (consulté le ).
  25. Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12,‎ 1906-1909, p.329-330 (lire en ligne).
  26. Notice ROUSSEL Jean, Émile, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 30 novembre 2010
  27. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Montmédy (55351) », (consulté le ).
  33. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Meuse (55) », (consulté le ).
  34. « CINEMA LUX », Quotidien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. « Montmedy », justice.gouv.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. La citadelle de Montmédy de 1874 à 1914
  37. Citadelle de Montmédy
  38. « Citadelle », notice no PA00106590, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  39. « Château de Fresnois », notice no PA00106588, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  40. « Mon château, ma demeure Château de Fresnois - Rêve de Châteaux », sur revedechateaux.com (consulté le ).
  41. « Saint-Martin de Montmédy », notice no PA00106589, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  42. « Abbaye d'Orval », notice no PA00106693, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  43. sources : "Nicolas-Charles Bochsa, harpiste, compositeur, escroc" de Michel Faul (éditions Delatour 2003) et site sur Bochsa et sa biographie