Montgardon

Montgardon
Montgardon
L'église Notre-Dame.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Coutances
Intercommunalité Communauté de communes Côte Ouest Centre Manche
Statut commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Pierre Pitrey
2016-2020
Code postal 50250
Code commune 50343
Démographie
Population 468 hab. (2021)
Densité 35 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 16′ 52″ nord, 1° 34′ 18″ ouest
Altitude Min. 9 m
Max. 88 m
Superficie 13,32 km2
Élections
Départementales Créances
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration La Haye
Localisation
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Montgardon

Montgardon est une ancienne commune française du département de la Manche et de la région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de La Haye[1].

Elle est peuplée de 468 habitants[Note 1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous la forme Montegardo sans date.

Le gentilé est Montgardonnais[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

La commune est située sur l'ancienne voie romaine Coriallo-Cosedia (Cherbourg-Coutances)[2].

Richard de La Haye ( 1169), donna lorsqu'il fonda l'abbaye de Blanchelande tout ce qu'il possédait à Montgardon, mais pas l'église dans sa totalité, ce qui entraîna de multiples procès au cours des siècles suivants[3].

Au XIIe siècle, la paroisse relevait de l'honneur de La Haye[4].

En 1789, Montgardon était la possession du chevalier Pierre Hervé Louis de Lemperière[2].

La commune sera fortement touchée lors de la Seconde Guerre mondiale.

Le , Montgardon intègre avec huit communes voisines la commune nouvelle de La Haye.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1977 mars 2008 Louis Blaise SE  
En cours Pierre Pitrey[5] SE Agriculteur (retraité)

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[7],[Note 2].

En 2021, la commune comptait 468 habitants, en augmentation de 4,46 % par rapport à 2015 (Manche : 0,44 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8939431 1011 1199801 0651 1011 0581 002
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
950866883770736625645603532
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
547542509472482437507515501
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2011 2016
485477430410386417410420454
2019 - - - - - - - -
470--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[9].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église avec l'if remarquable.
  • Église Notre-Dame (XIIe, XVe – XXe siècles) avec son portail roman (XIIe), son clocher-tour à plate-forme[10] et sa fenêtre XVe du chœur. À l'intérieur colonnes aux chapiteaux romans recevant l'arc triomphal. Très endommagée en 1944, elle fut restaurée par l'architecte Bernard Lule. Elle abrite des fonts baptismaux (XVIIe), une Vierge à l'Enfant (XVIIe), les statues de saint Éloi, sainte Marguerite, saint Sébastien (XVIIIe), saint Mammès (XIXe), un ancien tabernacle (XVe), une verrière (XXe) de Mauméjean. Un if funéraire millénaire dans le cimetière a été distingué en 2005 en qualité d'arbre remarquable de la Manche mais en 2014, il a été décidé de l'abattre car il s'est révélé être trop dangereux[11].
  • Croix de cimetière (XVIIe siècle).
  • Fontaine Saint-Éloi.
  • Ferme-manoir médiévale de Chanteloup. Au XVIe siècle, avec l'ensemble de la seigneurie, elle fit l'objet d'un échange entre Jacques de Matignon, comte de Thorigny, seigneur de Montgardon et Arthur de Cossé, évêques de Coutances[3].
  • Château du Perron. Il est au XVIe siècle la possession de Davy du Perron. Selon une note tirée d'un procès-verbal de la haute justice de la Haye-du-Puits, le cardinal du Perron, pourrait être né au château du Perron chez son oncle vers 1555-1559 (et non à Saint-Lô)[3].
  • Ifs funéraire du cimetière dont celui côté sud qui mesure plus de sept mètres de circonférence.
  • Stèle en mémoire des libérateurs américains.
  • Vestiges d'un moulin à vent.
  • Puits.
Pour mémoire
  • Chapelle Saint-Eustache près du manoir de Chanteloup.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Théophile Maupas, fusillé pour l'exemple en 1915 puis réhabilité, est né à Montgardon en 1874.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 148.
  • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 410.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021.
  2. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « recueil des actes administratifs de la Manche » (consulté le ).
  2. a b et c Delattre, 2002, p. 148.
  3. a b et c Gautier 2014, p. 410.
  4. Florence Delacampagne, « Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIe siècle) : Étude historique et topographique », dans Archéologie médiévale, t. 12, (lire en ligne sur Persée.), p. 185.
  5. Réélection 2014 : « Pierre Pitrey réélu maire sans surpris », sur Ouest-france.fr (consulté le ).
  6. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  7. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  9. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
  10. Maurice Lecœur, Le Moyen Âge dans le Cotentin : Histoire & Vestiges, Isoète, , 141 p. (ISBN 978-2-9139-2072-9), p. 81.
  11. Planté entre l'an 1000 et 1200. L'if millénaire sera abattu.