Moldavite

Moldavite
Catégorie IX : silicates[1]
Image illustrative de l’article Moldavite
Moldavite de Bohême : spécimen d'environ 11 g, large d'environ 46 mm.
Général
Classe de Strunz
Formule chimique O2Si SiO2
Identification
Masse formulaire[3] 60,0843 ± 0,0009 uma
O 53,26 %, Si 46,74 %,
Couleur vert olive à vert sombre[2]
Système cristallin vitreux
Échelle de Mohs 5,5 - 6,5
Éclat vitreux
Propriétés physiques
Magnétisme aucun
Radioactivité aucune

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

Le nom de la moldavite ne fait pas référence à la Moldavie mais à la localité tchèque de Týn nad Vltavou (anciennement connue sous son nom allemand Moldautein), située dans le sud de la Bohême, où la gemme moldavite est particulièrement abondante.

Description[modifier | modifier le code]

La moldavite est un matériau vitreux qui peut se former lors de l'un impact d'une météorite comme, dans le cas de la moldavite de Tchéquie, celui de Ries au Langhien il y a 14,4 millions d'années. Le lien avec le Ries a été prouvé par des expériences sur l'âge de ces tectites et sur des projectiles soumis à une forte accélération. L'impact fait fondre les silicates qui deviennent des tectites fondus d'aspect vitreux, produits par la température élevée. Les géologues et cristallographes pensent que ces tectites se forment en quelques millisecondes, quand la couche supérieure de la surface terrestre, fondue, est éjectée à une vitesse très élevée en milliards de fragments qui se solidifient en verres naturels de teinte vert olive à vert sombre. La moldavite est exploitée et vendue comme pierre ornementale, taillée et polie, parfois sous le nom de chrysolite ou de pseudo-chrysolite[4],[5].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. [1]
  3. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  4. J. Baier, (de) Zur Herkunft und Bedeutung der Ries-Auswurfprodukte für den Impakt-Mechanismus [2]. - Jber. Mitt. oberrhein. geol. Ver., N. F. 91, 2009.
  5. G. Pösges, M. Schieber, (de) Das Rieskrater-Museum Nördlingen. Museumsführer und Empfehlungen zur Gestaltung eines Aufenthalts im Ries, Friedrich Pfeil-Verlag, Munich 2000, (ISBN 3-931-51683-0).

Articles connexes[modifier | modifier le code]