Mohammed Waheed Hassan

Mohammed Waheed Hassan
ޑރ. މުހައްމަދު ވަހީދު ޙަސަން މަނިކު
Illustration.
Mohammed Waheed Hassan en 2013.
Fonctions
Président de la République des Maldives

(1 an, 9 mois et 10 jours)
Vice-président Mohammed Waheed Deen (en)
Prédécesseur Mohamed Nasheed
Successeur Abdulla Yameen
Vice-président de la République des Maldives

(3 ans, 2 mois et 27 jours)
Élection 28 octobre 2008
Président Mohamed Nasheed
Prédécesseur Ibrahim Muhammad Didi (indirectement)
Successeur Mohammed Waheed Deen (en)
Biographie
Date de naissance (71 ans)
Lieu de naissance Malé (Maldives)
Nationalité Maldivienne
Parti politique Union nationale (2008-2013)
Parti progressiste des Maldives (2013-2023)
Conjoint Laila Ali Abdulla
Diplômé de Université américaine de Beyrouth
Université Stanford
Religion Islam

Mohammed Waheed Hassan
Présidents de la République des Maldives

Mohammed Waheed Hassan (divehi : ޑރ. މުހައްމަދު ވަހީދު ޙަސަން މަނިކު), né le à Malé[1], est un homme d'État maldivien, président de la République de 2012 à 2013.

Biographie[modifier | modifier le code]

Aîné de dix enfants dans une famille relativement pauvre, Waheed effectue ses études à l'université américaine de Beyrouth au début de la guerre du Liban. Titulaire d'une licence d'anglais et d'un diplôme d'enseignement, il retourne aux Maldives en 1976, où il enseigne l'anglais[1].

En 1978, il est la première personne à faire son apparition en direct à la télévision le jour du lancement de celle-ci aux Maldives. La même année, toutefois, il part reprendre ses études à l'université Stanford, aux États-Unis, où il obtient un master en planification de l'enseignement. De retour aux Maldives, il travaille au ministère de l'Éducation, dans la préparation des cursus et des manuels scolaires. Il retourne à Stanford où il décroche un master en sciences politiques en 1985, puis un doctorat en développement international de l'éducation en 1987, devenant ainsi le premier Maldivien titulaire d'un doctorat[1].

De retour à nouveau aux Maldives, il est nommé directeur des services d'éducation au ministère de l'Éducation, et dirige ensuite le ministère par intérim pendant quelques mois[1].

Candidat aux élections législatives de 1989, il est élu député de la capitale, Malé. Il introduit une proposition de loi pour garantir les droits civiques et politiques, qui reçoit le soutien du Parlement, mais le président du Parlement Abdullah Hameed, frère du président Maumoon Abdul Gayoom), ne permet pas son adoption[1].

En 1991, il quitte le pays et travaille à l'Organisation des Nations unies, participant au développement de programmes éducatifs pour divers pays d'Afrique méridionale et du Pacifique Sud ainsi que pour le Bangladesh, dans le cadre du Programme des Nations unies pour le développement et de l'UNESCO. En 1992, il est nommé à la tête du département de l'UNICEF consacré à l'éducation en Tanzanie, où il participa avec le gouvernement à l'établissement d'écoles dans les zones reculées, et à l'élaboration d'un programme d'éducation primaire. Il travaille ensuite aux bureaux de l'UNICEF à New York, avant d'être nommé vice-responsable pour l'UNICEF de l'Asie du Sud, basé au Népal. Dans les années 2000, il est à la tête des bureaux de l'UNICEF en Afghanistan, aidant le ministère de l'Éducation à pourvoir une éducation et des soins de santé aux enfants afghans. Il est ensuite directeur associé du Groupe des Nations unies pour le développement à New York, avant de retourner aux Maldives en 2005[1].

Lors de l'élection présidentielle de 2008, Mohamed Nasheed est élu président de la République et Mohammed Waheed Hassan vice-président. Le , Waheed succède au président Nasheed à la suite d’une mutinerie de l’armée et, le 15, nomme Mohammed Waheed Deen au poste de vice-président.

Mohammed Waheed Hassan (à gauche) en 2018, lors de l'investiture d'Ibrahim Mohamed Solih.

Candidat indépendant à sa succession lors de l'élection présidentielle de 2013, il ne recueille que 5,13 % des voix et est donc éliminé dès le premier tour le [2]. Cependant, le 7 octobre suivant, le scrutin est annulé par la Cour suprême et Waheed annonce peu après qu'il ne se représente pas au nouveau vote prévu le [3].

En 2013, il lance la procédure de dissolution de son parti, effective en 2014, et rejoint le Parti progressiste des Maldives.

Références[modifier | modifier le code]

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