Mohamed Talbi

Mohamed Talbi
Mohamed Talbi en 2012.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 95 ans)
TunisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
محمد الطالبيVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Distinctions
Œuvres principales
الدولة الأغلبية: التاريخ السياسي 184-296هـ / 800-909م (الطبعة الثانية) (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Mohamed Talbi (arabe : محمد الطالبي), né le à Tunis[1],[2] et mort dans la nuit du 30 avril au à Tunis[3],[4], est un historien, penseur et islamologue tunisien.

Professeur émérite à l'université de Tunis, où il a enseigné l'histoire du Moyen Âge pendant de nombreuses années, il a également fréquenté les cercles universitaires européens et nord-américains. Marqué par cette double influence, il prône une mutuelle reconnaissance entre les traditions de l'Occident et de l'Orient. Il a participé activement aux travaux du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux et a été un cofondateur du Groupe de recherches islamo-chrétien[5].

Mohamed Talbi a publié une trentaine d'ouvrages et une centaine d'articles consacrés à l'histoire, la théologie et la spiritualité. Il a rédigé des ouvrages d'intérêt plus général pour un public plus large, présentant les origines de la religion musulmane et ses principaux courants anciens et actuels. Mais son apport principal aura été d'inviter à réfléchir sur les bases mêmes du discours sur les religions[6].

Il a consacré une grande partie de sa vie au dialogue entre les religions et les cultures[7],[8].

Biographie[modifier | modifier le code]

Agrégé d'arabe en 1952[9] puis docteur ès lettres (histoire) de la Sorbonne en 1968[1], avec une thèse portant sur les Aghlabides[2], il se spécialise en histoire médiévale et en islamologie et devient professeur honoraire à la faculté des sciences humaines et sociales de Tunis[1]. Premier doyen de la faculté des lettres et sciences humaines de Tunis de 1966 à 1970, il devient par la suite recteur de l'université de Tunis[10]. Directeur (1969-1989) puis président d'honneur (depuis 1989) des Cahiers de Tunisie[11], il est par ailleurs directeur du département d'histoire au Centre d'études et de recherches économiques et sociales (1973-1977), président du Comité culturel national (1983-1987) et président du conseil scientifique de l'Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts (2011-2012)[12].

Membre fondateur de l'Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts, membre de l'Académie royale d'histoire (1970) et de l'Académie universelle des cultures (1994), il est également membre du conseil scientifique de la Fondation tunisienne pour la traduction, l'établissement des textes et les études[13] et membre du Conseil supérieur islamique tunisien[14]. Il est en outre membre du comité éditorial de la revue Islamochristiana (1975), membre du comité de direction de l'Encyclopédie de l'Islam (1978), membre du comité scientifique de la Maghreb Review (Londres) et membre du comité d'honneur de Conscience et liberté[15].

Il œuvre pour la rénovation de la pensée musulmane et la lutte contre les intégrismes dont le salafisme fait partie[16]. Après des années de lutte contre la dictature de Zine el-Abidine Ben Ali au sein du Conseil national pour les libertés en Tunisie (ONG non reconnue à l'époque) dès 1995 et d'autres organisations de défense des droits de l'homme[17], il entre en opposition à Ennahdha qu'il estime être un cancer et dont il craint une volonté voilée de vouloir instaurer en Tunisie une dictature théocratique qui serait pire que les anciennes dictatures connues[18].

Fondateur de la revue Makassed[19], il fonde en 2013 l'Association internationale des musulmans coraniques que, selon lui, le gouvernement a refusé d'autoriser dans un premier temps[20]. Il est pareillement membre du comité d'honneur de l'Association internationale pour la défense de la liberté religieuse, membre de l'International Freedom of Expression Exchange et président de l'Observatoire pour la liberté de presse, d'édition et de création[21].

Pensées[modifier | modifier le code]

Peinture de portrait de Mohamed Talbi à la Cité de la Culture.

Chercheur et historien, Talbi prône une lecture vectorielle du Coran qui consiste à prendre en compte l'intentionnalité du livre saint et non pas les jugements émis à une époque révolue. Il se définit ainsi comme un libre penseur de l'islam[22]. Ses premiers travaux portaient sur la langue arabe, sous ses aspects à la fois littéraires et lexicographiques. Dans sa thèse ès lettres qui portait sur l'émirat aghlabide, Talbi avait tenté d'embrasser toute l'histoire de l'Ifriqiya durant cette période : les relations des émirs avec le califat de Bagdad ; les milices arabes ; les gens de science et de religion ; les fonctionnaires ; les émirs et la cour ; la politique intérieure des émirs ; la politique extérieure des émirs ; l'invasion kotamienne et la chute de la dynastie. Grâce à sa critique des sources, l'histoire de cette région s'éclaire de tout le contexte musulman et méditerranéen qui l'environne[23].

Talbi est aussi l'auteur d'un livre sur Ibn Khaldoun, ouvrage qui dépasse le simple hommage et qui aborde des sujets différents comme la sociologie politique chez les élites du Maghreb médiéval, l'anthropologie du pouvoir et l'épistémologie khaldounienne[23].

Il est aussi l'auteur de nombreuses autres études scientifiques sur l'histoire de l'Ifriqiya et sur les problèmes de la culture arabe. Il aborde, dans ses différentes réflexions, des problèmes comme celui de l'ijtihad, de l'interprétation du Coran, du spirituel, de la nouvelle manière d'être au monde du musulman dans le monde d'aujourd'hui. Ses essais touchent à des domaines que se réservaient d'habitude les oulémas. Son style est celui d'un intellectuel qui se défend d'aborder les textes fondateurs de l'islam de manière statique, mais entend les lire de manière dynamique[24].

Analysant les raisons qui ont conduit au déclin de la civilisation arabo-musulmane, Talbi pointe en particulier le statut de la femme. Pour lui, l'avenir de la civilisation musulmane est tributaire de la situation qu'elle offrira à la femme, c'est-à-dire à la moitié de la communauté en son sein[25]. Si elle l'enterre vivante à nouveau, par divers moyens physiques ou moraux, cela conduirait inéluctablement à un suicide civilisationnel ou à une nouvelle déchéance[26].

Parlant du Coran, Talbi indique qu'il n'existe pas dans le texte de trace du terme « charia » qui constitue, selon lui, l'une des causes de l'oppression vécue par les musulmans[27].

Très impliqué dans le dialogue interreligieux, notamment au sein du Groupe de recherches islamo-chrétien[28], Mohamed Talbi finit par s'en détacher dans l'amertume et même la virulence, estimant que ce dialogue bancal n'en était pas franchement un et que ses amis chrétiens continuaient de trahir condescendance et préjugés à l'égard de l'islam, notamment dans son rapport à la violence[29]. « L'Église catholique ne perçoit le dialogue que comme une étape sur le chemin de l'évangélisation », fustige-t-il dans Penseur libre en islam. Il signe même, en 2011, une Histoire du Christ, enquête sur une fraude textes à l'appui qui attriste ses anciens compagnons de route du dialogue islamo-chrétien[30].

Critiquant le discours des courants salafistes, il estime qu'ils vivent une situation de dédoublement intellectuel et religieux les rendant incapables de s'adapter à l'esprit de leur époque. Il appelle régulièrement à se débarrasser du principe de la prééminence du « pouvoir religieux » et à passer à une étape accordant le pouvoir au peuple, condition pour l'instauration de la démocratie[31]. Parallèlement, il appelle à un grand changement socioculturel des politiques des pays arabes en arguant que la pensée musulmane est devant l'obligation de se moderniser en adoptant l'égalité successorale entre hommes et femmes[32],[33].

Au fondement de sa réflexion se trouve enracinée une démarche critique, analytique et diachronique dont le souci premier est de construire une pensée islamique laïque débarrassée de toute nostalgie à l'égard du passé et susceptible d'inscrire la pensée islamique au cœur de la modernité[34],[35]. Son œuvre trouve dès lors sa pleine signification et son actualité dans la mesure où elle peut contribuer à apporter des éléments de réponse aux divers problèmes qui caractérisent la situation de l'islam et des sociétés musulmanes[36] ; elle représente un défi lancé contre toutes les tentations d'immobilisme, voire de régression qui menacent constamment la pensée islamique contemporaine[37],[38].

Dans un souci de dépassement des clivages et des blocages devant une pensée libre et libérée des dogmes, il propose un retour vers l'autorité de la raison[21],[39]. Il opte pour une pensée tolérante pratiquée comme une solution à tous les problèmes ayant rapport avec la religion[40],[41]. Son analyse, basée essentiellement sur une approche historique et philologique, privilège la critique du discours islamique pour en dégager les défaillances et les perversions[42],[43].

S'inscrivant dans la continuité du réformisme tunisien, Talbi poursuit un effort innovateur, déstabilisant la tradition, mettant en question les dogmes et arrachant des champs de plus en plus larges à l'effort de la réflexion et de l'interprétation[35],[44]. Sa méthode consiste à lire le Coran avec les yeux des vivants et non avec ceux des morts[45] : il réinterprète les chapitres de la morale en vue d'une réforme (islah) de celle-ci. Pour lui, le djihad n'est plus la traditionnelle guerre sainte des manuels de la charia, mais redevient le grand combat contre soi-même[21].

Hommages[modifier | modifier le code]

Le , le président tunisien Béji Caïd Essebsi déplore, dans un communiqué officiel, la perte d'un « libre penseur, novateur, réformateur, et militant national pour la liberté et les valeurs humanistes »[46]. Le même jour, le ministre tunisien de la Culture rappelle dans son éloge funèbre prononcé au cimetière du Djellaz que le bilan des travaux de Mohamed Talbi permet de prendre conscience de l'ampleur exceptionnelle de son œuvre académique et intellectuelle[47],[48]. Le 12 juin, l'Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts rend hommage à sa mémoire au cours d'une cérémonie en présence des académiciens, des représentants des autorités politiques et de la société civile[49],[50]. Le 10 novembre, il est lauréat, à titre posthume, du prix Ibn Khaldoun pour la promotion des études et des recherches en sciences humaines et sociales[51]. En 2018, la 34e édition de la Foire internationale du livre de Tunis (ar) rend hommage à l'ensemble de sa production académique[52].

Publications[modifier | modifier le code]

Français[modifier | modifier le code]

  • Al-Mukhassass d'Ibn Sïda : études et index, éd. Imprimerie officielle, Tunis, 1956
  • Histoire générale de la Tunisie (ouvrage collectif), tome II « Le Moyen Âge », éd. Société tunisienne de diffusion, Tunis, 1965, réed. Sud Éditions, Tunis, 2005
  • L'émirat aghlabide (186-296/800-909) : histoire politique, éd. Adrien Maisonneuve, Paris, 1966 (ISBN 2-7200-0493-6)[53]
  • Biographies aghlabides extraites des Madarik du Cadi Iyād (édition critique), éd. Imprimerie officielle de la République tunisienne, Tunis, 1968
  • Islam en dialogue, éd. Maison tunisienne de l'édition, Tunis, 1970
  • Islam et dialogue, réflexion sur un thème d'actualité, éd. Maison tunisienne de l'édition, Tunis, 1972, rééd. Maison tunisienne de l'édition, Tunis, 1979
  • Ibn Khaldûn et l'Histoire, éd. Maison tunisienne de l'édition, Tunis, 1973, rééd. Cartaginoiseries, Carthage, 2006
  • Étude d'histoire ifrîqiyenne et de civilisation musulmane médiévale, éd. Université de Tunis, Tunis, 1982[54]
  • Histoire générale de l'Afrique, tome IV « L'Afrique du XIIe au XVIe siècle » (ouvrage collectif), éd. Unesco, Paris, 1987 (lire en ligne)
  • Réflexions sur le Coran (avec Maurice Bucaille), éd. Seghers, Paris, 1989 (ISBN 2-232-10148-7)[55]
  • Histoire générale de l'Afrique, tome III « L'Afrique du VIIe au XIe siècle » (ouvrage collectif), éd. Unesco, Paris, 1990 (lire en ligne)
  • Études sur la tolérance (ouvrage collectif), éd. Beït El Hikma, Carthage, 1995
  • Un respect têtu (avec Olivier Clément), éd. Nouvelle Cité, Paris, 1995 (ISBN 2-85313-188-2)[56]
  • Plaidoyer pour un islam moderne, éd. Desclée de Brouwer, Paris, 1998 (ISBN 2-220-04251-0), rééd. Le Fennec, Casablanca, 1998 ; réed. Cérès, Tunis, 1998 ; rééd. Éditions de l'Aube, Paris, 2004
  • Islam, ce que vous devez savoir (ouvrage collectif), éd. Malesherbes Publications, Paris, 2001
  • Penseur libre en islam. Un intellectuel musulman dans la Tunisie de Ben Ali (avec Gwendoline Jarczyk), éd. Albin Michel, Paris, 2002 (ISBN 2-226-13204-X), rééd. Cérès, Tunis, 2013[57]
  • Universalité du Coran, éd. Actes Sud, Arles, 2002 (ISBN 2-7427-3605-0)[58]
  • Réflexion d'un musulman contemporain, éd. Fennec, Casablanca, 2005
  • Afin que mon cœur se rassure, éd. Nirvana, Tunis, 2010
  • Gaza, barbarie biblique ou de l'extermination sacrée et humanisme coranique, éd. Mohamed Talbi, Tunis, 2010[59]
  • L'Islam n'est pas voile, il est culte : rénovation de la pensée musulmane, éd. Cartaginoiseries, Carthage, 2010, rééd. Cartaginoiseries, Carthage, 2014[60]
  • Goulag et démocratie, éd. Mohamed Talbi, Tunis, 2011[61]
  • À Benoît XVI, éd. Mohamed Talbi, Tunis, 2011
  • Ma religion c'est la liberté : l'islam et les défis de la contemporanéité, éd. Nirvana, Tunis, 2011 (ISBN 978-9973-855-35-0)
  • Histoire du Christ, histoire d'une fraude textes à l'appui, éd. Mohamed Talbi, Tunis, 2011[62]
  • Méditations sur le Coran : vérité, rationalité, I'jaz scientifique, éd. Mohamed Talbi, Tunis, 2016[63]
  • Dieu est amour : guide du musulman coranique, éd. Nirvana, Tunis, 2017

Autres langues[modifier | modifier le code]

Anglais[modifier | modifier le code]

  • « Law and Economy in Ifriqiya (Tunisia) in the Third Islamic Century: Agriculture and the Role of Slaves in the Country's Economy », The Islamic Middle East (700-1900): Studies in Economic and Social History, éd. The Darwin Press, Princeton, 1981, p. 209-249
  • « Theological polemics at Qayrawân during the 3rd/9th century », Rocznik Orientalistyczny (pl), 1984, p. 151-160
  • « Islamo-Christian Encounter Today: Some principles », Perspectives, no 4-5, 1985, p. 7-11
  • « Possibilities and Conditions for a Better Understanding between Islam and the West », Journal of Ecumenical Studies, no 25, 1988, p. 161-193
  • « Islam and Dialogue: Some Reflections on a Current Topic », Christianity Through Non-Christian Eyes, éd. Orbis Books, New York, 1990, p. 82-101
  • « Unavoidable Dialogue in a Pluralist World: A Personal Account », Encounters: Journal of Inter-Culural Perspectives, no 1, 1995, p. 56-69
  • « A Record of Failure », Islam and Democracy in The Middle East, éd. Johns Hopkins University Press, Londres, 2002, p. 3-12
  • « Religious Liberty: A Muslim Perspective », The New Voices of Islam, éd. University of California Press, Oakland, 2006, p. 105-118

Arabe[modifier | modifier le code]

  • Al-Turtûshî, al Hawâdith wa-l-Bida (تحقيق الحوادث و البدع لمحمد بن الوليد الطرطوشي أبو بكر), éd. Imprimerie officielle, Tunis, 1959 (édition critique)
  • Tarājim Aghlabīyah : mustakhrajah min Madārik al-Qādī ʻIyāḍ (تراجم أغلبيّة مستخرجة من مدارك القاضي عياض), éd. Imprimerie officielle, Tunis, 1968
  • Manhajiyyat lbn Khaldûn al-Tâ'rîkhiyya (منهجية ابن خلدون التاريخيّة), éd. Dâr al-Hadathâ, Beyrouth, 1981
  • Dirāsāt fī tārīkh Ifrīqīyah wa-fī al-ḥaḍārah al-Islāmiyah fī al-ʻaṣr al-wasīṭ (دراسات في تاريخ إفريقيا في الحضارة الإسلاميّة في العصر الوسيط), éd. Université de Tunis, Tunis, 1982 (réimpr. éd. Med Ali, Tunis, 2020[64])
  • Al-dawlaẗu al-aġhlabiyyaẗ (184-296/800-909) : Al-tārīkẖ al-siyāsī (الدولة الأغلبيّة : 296 - 184 / 909-808 : التاريخ السياسي), éd. Dār al-Gharb al-Islāmī, Beyrouth, 1985
  • Nahnou wa al-ġharb (نحن و الغرب), éd. Abdelkarim Ben Abdallah, Tunis, 1992 (ouvrage collectif)
  • Iyal Allah : Afkar Jadidah fi 'Alaqat al-Muslim bi-nafsihi wa bi al-Akharin (عيال الله : أفكار جديدة في علاقة المسلم بنفسه و بالآخرين), éd. Cérès, Tunis, 1992 ; rééd. Jadawel, Beyrouth, 2012[65]
  • Fi Tārīkh Ifrīqīyah (في تاريخ إفريقية : أعلام – مواقع – قضايا), éd. Beït El Hikma, Carthage, 1994 (lire en ligne)
  • Ummat al-Wasat (أمة الوسط : الإسلام و تحديات المعاصرة), éd. Cérès, Tunis, 1996
  • Al-Islâm : Hurriyatun wa Hiwâr (الإسلام حرّية و حوار), éd. Dâr al-Nahâr, Beyrouth, 1999
  • Li yatma'inna qālbî : Quādhiyatû el-îmān (ليطمئن قلبي : قضية الإيمان), éd. Cérès, Tunis, 2007[66] ; rééd. Sotumedias, Tunis, 2016
  • Quādhiyatû al-Hâquîqua (قضية الحقيقة), éd. Mohamed Talbi, Tunis, 2015
  • Dalil al-muslim al-Cor'ānî (دليل المسلم القرآني), éd. Mohamed Talbi, Tunis, 2016
  • Al-Ṣiraa' al-lāhoutî fi Al-Qayrawân ayam al-aġhaliba (الصّراع اللاّهوتي في القيروان أيّام الأغالبة), éd. Sotumedias, Tunis, 2017[67],[68]

Italien[modifier | modifier le code]

  • Rispetto nel dialogo. Islamismo e cristianesimo (avec Olivier Clément), éd. San Paolo, Rome, 1994
  • Un'urgenza dei tempi modern : il dialogo fra gli universi culturali avec Giovanni Agnelli et Marcello Pacini, éd. Fondation Giovanni Agnelli, Turin, 1997
  • Le vie del dialogo nell'Islam, éd. Fondation Giovanni Agnelli, Turin, 1999
  • « La shari'a ha ancora un futuro tra laicità e ateismo? », Filosofia e questioni pubbliche, no 2, 2002, p. 79-88
  • Islam e libero pensiero. Laicità e democrazia nel mondo musulmano, éd. UTET Università, Milan, 2005
  • Università del Corano, éd. Jaca Book, Milan, 2007

Autres[modifier | modifier le code]

  • (de) « Islam und Dialog », Moslems und Christen-Partner?, éd. Graz, Cologne, 1976, p. 144-177
  • (es) « El Cristianismo visto por El Islam », Encuentro Islamo-Cristiano, no 147, 1984, p. 1-13 (lire en ligne)
  • (de) Dialog mit Afrika und dem Islam (avec Léopold Sédar Senghor), éd. Mohr Siebeck, Tübingen, 1987
  • (de) « Religionsfreiheit : eine muslimische Perspektive », Freiheit der Religion : Christentum und Islam unter dem Anspruch der Menschenrechte, éd. Mathias-Griinewald-Verlag, Mayence, 1993, p. 53-71
  • (es) « Jesús, visto por el Islam », Musulmanes y cristianos : Quién decis que soy yo ?, éd. Darek-Nyumba, Madrid, 1997, p. 103-119
  • (de) « Kulturelle identität und das Problem einer Weltkultur », Eine Welt für alle. Grundlagen eines gesellschaftlich-politischen und kulturellen Pluralismus in christlicher und islamischer Perspektive. Beiträge zur Religionstheologie, éd. St. Gabriel, Mödling, 1999, p. 321-352
  • (es) « Libertad religiosa. Ética planetaria y pluralismo en el siglo de la globalización », Conciencia y Libertad, no 13, 2001, p. 19-35 (lire en ligne)
  • (es) « Tolerancia e intolerancia en la tradicion musulmana », La Intolerancia: Fórum Internacional sobre la intolerancia, éd. Académie universelle des cultures, Madrid, 2002, p. 45-49
  • (es) « Tiene aún la sharía un futuro entre el laicismo y el ateísmo ? », El islam plural, éd. Icaria Editorial, Barcelone, 2003, p. 209-222.
  • (es) Oriente-Occidente : cartografías de una distancia [sous la dir. de], éd. Fondation Marcelino Botín, Santander, 2004

Décorations et prix[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Prix[modifier | modifier le code]

  • Premio letterario internazionale del Mediterraneo (Italie, 1979)[69] ;
  • Prix Léopold Lucas (de) (Allemagne, 1985)[69] ;
  • Prix national des lettres et des arts (Tunisie, 1987)[69] ;
  • Prix national de la création littéraire (Tunisie, 1991)[69] ;
  • Prix Hiroshima pour la paix et la culture (Suède, 1994)[69] ;
  • Prix Giovanni Agnelli (Italie, 1997)[69] ;
  • Prix Ibn Khaldoun pour la promotion des études et des recherches en sciences humaines et sociales (Tunisie, 2017)[51].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Mohamed Talbi », sur babelio.com (consulté le ).
  2. a et b (en) Ataullah Siddiqui (en), « Mohamed Talbi », dans Christian-Muslim Dialogue in the Twentieth Century, Londres, Palgrave Macmillan, (ISBN 978-0312165109), p. 136.
  3. Frida Dahmani, « Tunisie : mort de Mohamed Talbi, penseur d'un islam moderne et ouvert sur le monde », sur jeuneafrique.com, (consulté le ).
  4. « L'historien et penseur tunisien Mohamed Talbi est mort », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  5. « Décès de Mohamed Talbi, islamologue tunisien engagé », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  6. Anne-Bénédicte Hoffner, « Mohamed Talbi, historien tunisien et musulman engagé, est décédé », sur la-croix.com, (consulté le ).
  7. « Mohamed Talbi par GRIC Tunis », sur gric-international.org, (consulté le ).
  8. « Mohamed Talbi en dix citations », sur jeuneafrique.com, (consulté le ).
  9. « Les agrégés de l'enseignement secondaire : répertoire 1809-1960 », sur rhe.ish-lyon.cnrs.fr (consulté le ).
  10. Sadok Belaïd, « Mohamed Talbi (1921-2017) », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
  11. Kmar Bendana, « Pour une histoire de la revue Les Cahiers de Tunisie : entretien avec Mohamed Talbi », Rawafid, vol. 21,‎ , p. 109-123 (lire en ligne).
  12. « Mohamed Talbi, nommé président du Conseil académique de Beit El Hikma », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
  13. « Décrets et arrêtés », Journal officiel de la République tunisienne, no 80,‎ , p. 3182 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF], consulté le ).
  14. « Décrets et arrêtés », Journal officiel de la République tunisienne, no 21,‎ , p. 453 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF], consulté le ).
  15. « Conscience et liberté » [PDF], sur libertereligieuse.com (consulté le ).
  16. Jules Crétois, « En Tunisie, l'islam en questions », sur jeuneafrique.com, (consulté le ).
  17. « Décès de Mohamed Talbi : le libre penseur de l'Islam en quelques citations », sur huffpostmaghreb.com, (consulté le ).
  18. Frida Dahmani, « Tunisie – Mohamed Talbi : « Ennahdha est comme un cancer » », sur jeuneafrique.com, (consulté le ).
  19. « Introduction » [PDF], sur iris.sgdg.org, (consulté le ), p. 8.
  20. « Tunisie : « Le refus d'autoriser l'Association des musulmans coraniques, est une prise de position politique », selon Mohamed Talbi », sur directinfo.webmanagercenter.com, (consulté le ).
  21. a b et c « Interview avec Mohamed Talbi : "La charia est une œuvre humaine désuète" », sur webdo.tn, (consulté le ).
  22. Florence Beaugé, « Mohamed Talbi, libre penseur de l'Islam », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  23. a et b Mohamed Arbi Nsiri, « Mohamed Talbi : un historien dans son siècle », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
  24. Mohamed Talbi, « La liberté d'expression et la responsabilité de l'intellectuel musulman », Horizons maghrébins, vol. 46,‎ , p. 38-46 (ISSN 0984-2616, lire en ligne).
  25. « Mohamed Talbi : comment peut-on être musulman aujourd'hui ? », dans Abdou Filali-Ansary, Réformer l'islam ?, Paris, La Découverte, (ISBN 978-2-707-13712-8, lire en ligne), p. 167-176.
  26. Olfa Belhassine, « "Ma religion est liberté" : conférence de Mohamed Talbi, islamologue et penseur », sur turess.com, (consulté le ).
  27. « La liberté religieuse selon le penseur tunisien Mohamed Talbi », sur kapitalis.com, (consulté le ).
  28. Michel Serain, « Le dialogue islamo-chrétien », Hommes et Migrations, vol. 1150,‎ , p. 13-20 (ISSN 0223-3290, lire en ligne, consulté le ).
  29. Fawzia Zouari, « De Genève à Tunis, la bataille des idées », sur jeuneafrique.com, (consulté le ).
  30. Frédéric Bobin, « Mohamed Talbi, l'éclaireur du Coran », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  31. « L'Islam est liberté, selon Mohammed Talbi », sur turess.com, (consulté le ).
  32. « Quand feu Mohamed Talbi plaidait en faveur de l'égalité de l'héritage... », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  33. Salah Horchani, « Mohamed Talbi et l'Islam des Lumières d'aujourd'hui », sur blogs.mediapart.fr, (consulté le ).
  34. Fawzia Zouari, « Mohamed Talbi : "L'islam est né laïc" », sur jeuneafrique.com, (consulté le ).
  35. a et b « Mohamed Talbi, « L'Islam et le monde moderne » », Politique étrangère, vol. 25, no 2,‎ , p. 101-109 (ISSN 0032-342X, lire en ligne).
  36. Frida Dahmani, « Mohamed Talbi, l'homme libre », sur jeuneafrique.com, (consulté le ).
  37. Isabelle Dana Bilal, « Mohamed Talbi, penseur universaliste pour un Islam des lumières », sur telquel.ma, (consulté le ).
  38. « Kalthoum Saafi et Ghaleb Bencheikh rendent hommage à Mohamed Talbi », sur franceculture.fr, (consulté le ).
  39. Christian Capapé et Christian Reynaud, « Le sujet en Islam », Éducation et socialisation. Les Cahiers du CERFEE, vol. 36, no 1,‎ , p. 1-14 (lire en ligne).
  40. Dominique Lagarde, « Un islam de tolérance », sur lexpress.fr, (consulté le ).
  41. Mohamed Talbi, « L'islam est-il tolérant ? L'exemple du Maghreb médiéval en particulier », dans Annuaire de l'Afnque du Nord, t. XXXIII, Paris, CNRS Éditions, (lire en ligne), p. 37-55.
  42. (en) « Mohamed Talbi: Religious Dogmas Terrorize the Spirit », sur en.qantara.de, (consulté le ).
  43. (en) « Tunisian Islamic scholar Mohamed Talbi, a fierce opponent of fundamentalism », sur thearabweekly.com, (consulté le ).
  44. Catherine Farhi, « Seul le Coran oblige », Le Nouvel Observateur,‎ (ISSN 0029-4713, lire en ligne, consulté le ).
  45. Dominique Mataillet, « Mohamed Talbi : la charia ou l'islam, il faut choisir », sur jeuneafrique.com, (consulté le ).
  46. « BCE rendant hommage à Mohamed Talbi : nous avons perdu l'un des piliers de la pensée en Tunisie », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  47. « Mohamed Zine El Abidine et Slim Khalbous prennent part aux obsèques de Mohamed Talbi », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  48. (ar) « Mohamed Talbi nous quitte laissant une oeuvre académique et intellectuelle imposante », sur assabah.com.tn,‎ (consulté le ).
  49. « Quarantième jour du regretté Mohamed Talbi », sur beitalhikma.tn, (consulté le ).
  50. (ar) « Mohamed Talbi : hommage posthume à Beït al-Hikma », sur ar.lemaghreb.tn,‎ (consulté le ).
  51. a et b Hatem Bourial, « Qui sont les six lauréats du prix Ibn Khaldoun 2017 », sur webdo.tn, (consulté le ).
  52. « Foire du livre : lire pour vivre deux fois », sur espacemanager.com, (consulté le ).
  53. Roger Le Tourneau, « Mohammed Talbi, L'émirat aghlabide (184/860—296/909). Histoire politique », Revue de l'Occident musulman et de la Méditerranée, vol. 5, no 1,‎ , p. 172-176 (lire en ligne, consulté le ).
  54. Maya Shatzmiller, « Étude d'histoire ifrîqiyenne et de civilisation musulmane médiévale », Bulletin critique des annales islamologiques, no 2,‎ , p. 329-331 (lire en ligne, consulté le ).
  55. Maurice Borrmans, « Réflexions sur le Coran », Bulletin critique des annales islamologiques, no 7,‎ , p. 24-27 (lire en ligne, consulté le ).
  56. « Un respect têtu. Islam et christianisme », Archives de sciences sociales des religions, vol. 70, no 1,‎ , p. 312-313 (ISSN 1777-5825, lire en ligne, consulté le ).
  57. « Nouveau livre : Penseur libre en islam de Mohamed Talbi », sur tuniscope.com, (consulté le ).
  58. Mustapha Harzoune, « Universalité du Coran, Mohamed Talbi », Hommes et Migrations, vol. 1238, no 1,‎ , p. 142-143 (lire en ligne).
  59. Youssef Girard, « Gaza, barbarie biblique ou de l'extermination sacrée et humanisme coranique, de Mohamed Talbi », sur ism-france.org, (consulté le ).
  60. Baccar Gherib, « Mohamed Talbi et la bataille de l'interprétation du texte », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
  61. « Goulag et démocratie », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
  62. Sabra Mansar, « Histoire du Christ, enquête sur une fraude textes à l'appui de Mohamed Talbi à El Menzah », sur tunisienumerique.com, (consulté le ).
  63. Mohamed Arbi Nsiri, « Méditations sur le Coran, un nouvel ouvrage de Mohamed Talbi », sur webdo.tn, (consulté le ).
  64. (ar) « Nouveau livre posthume de Mohamed Talbi », sur jomhouria.com,‎ (consulté le ).
  65. (ar) Dhia Bousselmi, « Iyal Allah de Mohamed Talbi : pour une nouvelle vision du rapport ente musulman et Dieu », sur nawaat.org,‎ (consulté le ).
  66. Zyed Krichen, « Tunisie : dans un livre évènement, Mohamed Talbi règle ses comptes », sur islam-pluriel.net, .
  67. (ar) Chawki Ben Hassine, « Kairouan au temps des Aghlabides : le monisme doctrinal et ses débuts », sur alaraby.co.uk,‎ (consulté le ).
  68. (ar) Taha Masmoudi, « Compte rendu du nouveau livre de Mohamed Talbi, Kairouan au temps des Aghlabides : le monisme doctrinal et ses débuts », sur mominoun.com,‎ (consulté le ).
  69. a b c d e f g h i j k et l Anouar Chennoufi, « Nécrologie : décès de l'islamologue Mohamed Talbi », sur archive.tunivisions.net (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Masao Abe, « A Buddhist Response to Mohamed Talbi », Religious Liberty and Human Rights in Nations and Religions, éd. Ecumenical Press, Philadelphie, 1986, p. 189-193.
  • (ar) Nafati Taher Achour, Talbi ma lahou wa ma aalyhi (الطالبي : ما له و ما عليه), éd. Sotumedias, Tunis, 2018.
  • (ar) Hayet Amamou, « Mohamed Talbi : pour ne jamais oublier » (لكي لا ننسى الأستاذ محمد الطالبي), Les Cahiers de Tunisie, no 214/215, 2012 (2018), p. 155-157.
  • Florence Beaugé, « Mohamed Talbi, libre penseur de l'Islam », Le Monde, (lire en ligne).
  • Sadok Belaïd, « In memorium : Mohamed Talbi (1921-2017) », Leaders, no 73, 2017, p. 96-99 (lire en ligne)
  • (en) Mohamed Ben Madani [sous la dir. de], The Religion of the Other: Essays in Honour of Mohamed Talbi, éd. Maghreb Publications, Londres, 2013.
  • Frédéric Bobin, « Mohamed Talbi, l'éclaireur du Coran », Le Monde, (lire en ligne).
  • Maurice Borrmans, « En dialogue avec Mohamed Talbi », Se Comprendre, no 9/10, 2009, p. 1-14.
  • (de) Habib Chabbi, « Wozu dient der Dialog zwischen den Religionen? Gespräch mit Professor Dr. Muhammad Talbi, Autor des Buches Familien Gottes und Träger des Friedenspreises von Hiroshima », Beiträge zum Gespräch zwischen Christen und Muslimen, vol. 10, no 1, 1996, p. 31-33.
  • Abdelmajid Charfi et Ammar Mahjoubi [sous la dir. de], Mélanges offerts à Mohamed Talbi à l'occasion de son 70e anniversaire, Publications de la faculté des lettres de La Manouba, La Manouba, 1993.
  • Frida Dahmani, « Mohamed Talbi, l'homme libre », Jeune Afrique, no 2939, 2017, (lire en ligne).
  • (en) Kelly Al-Dakkak, « Reconciling Traditional Islamic Methods with Liberal Feminism: Reflections from Tunisia by Mohamed Talbi », Women in Islam: Reflections on Historical and Contemporary Research, éd. Springer, Londres, 2012, p. 11-24.
  • Isabelle Dana Bilal, « Mohamed Talbi, penseur universaliste pour un Islam des lumières », Telquel, (lire en ligne).
  • Jean Déjeux, « Mohamed Talbi », Dictionnaire des auteurs maghrébins de langue française, éd. Karthala, Paris, 1984.
  • (en) John L. Esposito, « Mohamed Talbi », The Oxford Encyclopedia of Islamic World, éd. Oxford University Press, Oxford, 2009.
  • Abdou Filali-Ansary, « Mohamed Talbi. Comment peut-on être musulman aujourd'hui ? », Réformer l'islam ?, éd. La Découverte, Paris, 2005, p. 167-176.
  • (ar) Touhami El-Héni, Mohamed Talbi wa Quādhayā islamiyā (محمد الطالبي و قضايا إسلامية), éd. Qalam, Tunis, 2015.
  • (en) Charles Kurzman, « Mohamed Talbi, Religious Liberty », Liberal Islam: A sourcebook, éd. Oxford University Press, Oxford, 1998, p. 161-168.
  • (es) Víctor Morales Lezcano, « Mohamed Talbi », Diálogos ribereños: Conversaciones con miembros de la élite tunecina II, éd. Université nationale d'enseignement à distance, Madrid, 2014, p. 323-353.
  • Dominique Mataillet, « Mohamed Talbi, le Sakharov tunisien », Jeune Afrique, no 2076-2077, 2000, p. 60-66.
  • (ar) Mohamed Naoui, Mohamed Talbi wa Quādhayā Tājdid al-fikr al-Islami (محمد الطالبي و قضايا تجديد الفكر الإسلامي), éd. Aladdin, Tunis, 2016.
  • (en) Ronald L. Nettler, « Mohamed Talbi's Ideas on Islam and Politics: A conception of Islam in the Modern World », Islam and Modernity: Muslim Intellectuals Respond, éd. Tauris, Londres, 1998, p. 129-155.
  • (en) Ronald L. Nettler, « Mohamed Talbi: For Dialogue Between All Religions », Muslim-Jewish Relations: Intellectual Traditions and Modern Politics, éd. Harwood Academic Publishers, Amsterdam, 1998, p. 171-199.
  • (en) Ronald L. Nettler, « Mohamed Talbi's commentary on Qur'an IV:34. A 'Historical reading' of a verse concerning the discipling of women », The Maghreb Review, vol. 24, no 1-2, 1999, p. 19-33.
  • (en) Ronald L. Nettler, « Mohamed Talbi's Theory of Religious Pluralism. A Modernist Islamic Outlook », The Maghreb Review, vol. 24, no 3-4, 1999, p. 98-107.
  • (en) Ronald L. Nettler, « Islam, Politics and Democracy: Mohamed Talbi and Islamic Modernism », The Political Quarterly (en), vol. 71, supplément s1, , p. 50-59.
  • (en) Ronald L. Nettler, « Mohamed Talbi on understanding the Qur'an », Modern Muslim Intellectuals and the Qur'an, éd. Oxford University Press, Oxford, 2004, p. 225-239.
  • Mohamed Arbi Nsiri, « Mohamed Talbi : le Vir Spectabilis », Webdo, (lire en ligne).
  • Mohamed Arbi Nsiri, « L'apothéose du maître : Mohamed Talbi, une vie pour l'Histoire (1921-2017) », Leaders, (lire en ligne).
  • Mohamed Arbi Nsiri, « In memoriam Mohamed Talbi : un maître qui a marqué des générations d'historiens tunisiens », Leaders, (lire en ligne).
  • Mohamed Arbi Nsiri, « Mohamed Talbi : un historien dans son siècle », Leaders, (lire en ligne).
  • Ataullah Siddiqui (en), « Mohamed Talbi », Christian-Muslim Dialogue in the Twentieth Century, éd. Palgrave Macmillan, Londres, 1997, p. 136-148.
  • (en) Salah Trabelsi, « Talbi Mohamed: Historian, Muslim Scholar and Cultural Critic », Dictionary of African Biography, éd. Oxford University Press, Oxford, 2012.
  • (en) Jacques Waardenburg, « Reaching for Dialogue: Ali Merad and Mohamed Talbi », Islam: Historical, Social, and Political Perspectives, éd. De Gruyter, Berlin, 2002, p. 143-144.
  • Collectif, Mohamed Talbi (1921-2017), éd. Beït El Hikma, Carthage, 2017.
  • (de) Collectif, « Mohamed Talbi und sein islamverständnis », Islamportal Österreich, (lire en ligne).

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]