Ministère du Bien-être social et de la Jeunesse

Ministère du Bien-être social et de la Jeunesse
Création 17 avril 1946 (sanction)
Disparition 22 décembre 1970
Juridiction Gouvernement du Québec
Ministres responsables Paul Sauvé (Premier titulaire)
Claude Castonguay (Dernier titulaire Bien-être social)
Paul Gérin-Lajoie (Dernier titulaire Jeunesse)
Géolocalisation du siège

Le ministère du Bien-être social et de la Jeunesse du Québec est un ministère du gouvernement québécois qui existe de 1946 à 1970. Celui-ci a pour mission de veiller au bien-être social de la population et d'aider la jeunesse dans la préparation et l'orientation de son avenir[1]. Une caisse de l'éducation est créée pour financer la construction de nouvelles écoles et l'administration du nouveau ministère.

Historique[modifier | modifier le code]

Le ministère est créé sous le gouvernement de Maurice Duplessis en tant que département (ministère) du Bien-être social et de la Jeunesse, le . Le premier titulaire est Paul Sauvé, assermenté le [1],[2]. Il occupera ce poste pendant plus que douze ans, soit jusqu'au [3], jour où ce ministère est scindé en deux ministères distincts. Après cette date, le nom du ministère change de nombreuses fois[4].

Ministère du Bien-être social[modifier | modifier le code]

Le , la section du ministère chargée du bien-être social devient le département (ministère) du Bien-être social[2]. Celui-ci change de nom encore une fois deux ans plus tard, le , pour devenir le ministère de la Famille et du Bien-être social[2]. Ce dernier ministère est finalement fusionné avec le ministère de la Santé, le pour former le nouveau ministère des Affaires sociales[5].

Ministère de la Jeunesse[modifier | modifier le code]

Le , la section du ministère chargée de la jeunesse devient le département (ministère) de la Jeunesse[6]. Deux ans plus tard, le , celui-ci adopte le nom officiel de ministère de la Jeunesse[6]. Ce ministère est finalement absorbé dans le nouveau ministère de l'Éducation, créé le [7].

Financement[modifier | modifier le code]

Le fonds d'éducation reçoit 20 millions de dollars et est également financé avec les redevances sur les richesses naturelles. Hydro-Québec est également mis à contribution; environ la moitié des profits contribuera au financement du ministère.

Construction d'écoles[modifier | modifier le code]

Durant le deuxième gouvernement de Maurice Duplessis, entre 1945 et 1959, 4 313 écoles élémentaires et secondaires sont construites; comprenant 21 017 classes. La plupart des écoles de rang sont fermées et remplacées par des écoles à classes multiples[8]. En 1944-1945, ils y sont 612 896 élèves à y être inscrits. Ce nombre augmente à vitesse fulgurante, en effet, pour l'année scolaire 1958-1959, une augmentation de 58 % mène le nombre d'élèves inscrits à 1 060 996 dans les écoles catholiques et protestantes[9]. Une nouvelle réalité apparaît également au début des années 50; les écoles étant situées dans les villages, le transport scolaire est grandement développé, même si les autobus scolaires existaient avant les années 1940s.

Centre municipal de Lingwick en Estrie situé dans une ancienne école des années 1950-1960 d'architecture typique, visible dans de nombreux villages du Québec.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Université de Sherbrooke - Bilan du siècle, « Restructuration du ministère provincial du Bien-être Social », sur bilan.usherbrooke.ca (consulté le )
  2. a b et c « Sécurité du revenu, solidarité sociale - Bibliothèque de l’Assemblée nationale du Québec - Guides thématiques », sur www.bibliotheque.assnat.qc.ca (consulté le )
  3. Assemblée nationale du Québec, « Joseph-Mignault-Paul Sauvé », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )
  4. Bibliothèque de l'Assemblée nationale du Québec, « Les ministères québécois depuis 1867 »
  5. Université de Sherbrooke - Bilan du siècle, « Création du ministère des Affaires sociales », sur bilan.usherbrooke.ca (consulté le )
  6. a et b « Jeunesse - Bibliothèque de l’Assemblée nationale du Québec - Guides thématiques », sur www.bibliotheque.assnat.qc.ca (consulté le )
  7. Université de Sherbrooke - Bilan du siècle, « Entrée en vigueur de la Loi 60 créant un ministère et un Conseil supérieur de l'Education », sur bilan.usherbrooke.ca (consulté le )
  8. Écoles élémentaires et secondaires catholiques et protestantes au Québec. 1945-1959. Annuaire statistique du Québec 1960.
  9. Le gouvernement Duplessis, l’éducation et la culture, 1944-1959 p-187

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]