Milou en mai

Milou en mai

Réalisation Louis Malle
Scénario Jean-Claude Carrière
Louis Malle
Acteurs principaux
Sociétés de production Louis Malle
Vincent Malle
Nouvelles Éditions de Films (Paris)
TF1 Films Production (Paris)
Ellipi Films (Rome)
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de l'Italie Italie
Genre Comédie
Durée 107 minutes
Sortie 1990

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Milou en mai est un film français réalisé par Louis Malle, sorti en 1990.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Le film raconte une confrontation au sein d'une famille bourgeoise de province pour le partage de l'héritage autour du cadavre d'une défunte que l'on ne parvient pas à enterrer, sur fond de Mai 1968. C'est une allégorie — très ironique et mordante — des évènements de 1968, avec manifestations, des tentatives de libération sexuelle, un mariage raté, et aussi la cupidité, sur la question de savoir qui va hériter de quoi et si la maison familiale (la nation) sera sauvée.

Milou Vieuzac (Michel Piccoli) est un grand rêveur et un épicurien qui vit, dans la grande maison bourgeoise familiale dans la campagne gersoise, avec sa mère, madame Vieuzac (Paulette Dubost). Un jour, alors qu'il est sorti, celle-ci meurt soudainement d'une crise cardiaque. C'est le commencement de la réunion de famille qui doit décider des modalités de l'enterrement de la mère, que l'on veille pendant que la révolte étudiante éclate à Paris. La défunte est alors devenue l'« âme » de la famille et de la maison sur fond de crise, de règlements de compte, alors que dehors le monde change brutalement. Avec la grève générale, l'enterrement se fait plus compliqué, exacerbant les tensions et les peurs, les comportements irrationnels et loufoques.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Tournage[modifier | modifier le code]

Le tournage se déroule du 25 mai au 18 août 1989. La bâtisse est le château du Calaoué, dans le Gers.

À noter, le premier rôle au cinéma de Valérie Lemercier dans le rôle de Mme Boutelleau et l'apparition de Stéphane Paoli (voix à la radio Europe N°1) dans celui de Jacques Paoli, son propre père. Le rôle de Françoise, fille de Camille est joué par la propre fille de Miou-Miou et de Julien Clerc. C'est également le dernier film dans lequel tourne Bruno Carette avant de décéder le d’une leucoencéphalite foudroyante.

Musique[modifier | modifier le code]

Les personnages, dans une scène endiablée, chantent la chanson de Georges Milton, La Fille du bédouin.

D'après le générique de Milou en mai, les musiciens rassemblés autour de Stéphane Grappelli en 1989 sont Marc Fosset, Maurice Vander, Martin Taylor, Jack Sewing, Pierre Gossez et Marcel Azzola. Ils enregistrent la bande originale du film au studio de la Grande Armée.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. allocine.fr
  2. encyclopedie.films.bifi.fr
  3. unifrance.org
  4. imdb.com
  5. « 1990, "Milou en mai", chronique d'une famille en 1968 », site ina.fr
  6. Milou en mai, site telerama.fr
  7. Milou en mai, site cineday.orange.fr
  8. Milou en mai, site cinema-francais.fr
  9. « Visas et classification », sur CNC.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Louis Malle, Jean-Claude Carrère, Milou en mai : scénario, Gallimard, , 146 p. (ISBN 2-07-071813-1)
  • Normand Chabot, « Coup de cœur : Éloge de l’homme inutile - Milou en mai », Ciné-Bulles, vol. 9, no 4,‎ , p. 11-13 (lire en ligne)
  • François de la Bretèque, « Le langage de Mai 68 dans la mémoire du cinéma de fiction. Milou en Mai, de Louis Malle », Mots. Les langages du politique, no 86,‎ , p. 85-98 (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]