Miguel León-Portilla

Miguel León-Portilla (né à Mexico le et mort dans la même ville le [1]) est un anthropologue et historien mexicain. C'est le spécialiste de la pensée et de la littérature nahuatl le plus reconnu. De 1988 à sa mort, il est professeur chercheur émérite de l'université nationale autonome du Mexique (UNAM).

Biographie[modifier | modifier le code]

Miguel León-Portilla a réalisé ses études à Guadalajara puis à Los Angeles, où il a obtenu un « Master of Arts »[2]. Il a ensuite passé un doctorat en philosophie à l'UNAM ; sa thèse, La filosofía náhuatl estudiada en sus fuentes, réalisée sous la direction d'Ángel María Garibay, après une révision en 1959, a été traduite en plusieurs langues et reste une des principales sources sur la philosophie nahuatl.

À partir de 1957, il a mené ses recherches et enseigné à la faculté de philosophie et de lettres de l'UNAM. Il a été directeur et chercheur émérite de l'Institut de recherches historiques de l'UNAM. Il est ensuite devenu membre, entre autres, de la Junta de Gobierno de l'UNAM, du Collège national du Mexique, de l'Institut international des civilisations différentes (de Bruxelles), de la Société des américanistes de Paris, de l'American Anthropological Association, de la Sociedad Mexicana de Antropología, de l'Academia de la Investigación Científica, de l'Academia Mexicana de la Historia[Quoi ?] (de la que ha sido director)[pas clair], de l'Academia Mexicana de la Lengua, de l'American Historical Association et de la National Academy of Sciences[2].

Il a obtenu de nombreux prix pour ses travaux : le prix Elías-Sourasky ; le prix national mexicain des sciences sociales, d'histoire et de philosophie, en 1981 ; le prix Universidad Nacional, en 1994; la médaille Belisario-Domínguez, en 1995 ; le prix Menéndez-Pelayo et le prix international Alfonso-Reyes en 2001. Il a reçu en 2006 le titre de docteur honoris causa de l'université de La Havane[2].

De 1987 à 1992, il a été représentant permanent de son pays auprès de l'UNESCO.

Œuvre principale[modifier | modifier le code]

  • Vision des vaincus : c'est son œuvre la plus populaire et la plus célèbre, déjà traduite dans une douzaine de langues. Dans ce bref livre, León-Portilla réunit différents fragments de la vision nahua de la conquête espagnole, depuis les prémonitions de Moctezuma II jusqu'aux « chants tristes » postérieurs à la conquête. Ce livre fut suivi par d'autres compilations de fonds incas et mayas.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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