Michel Warschawski

Michel Warschawski
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Dror Warschawski (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Michel Warschawski (en hébreu : מיכאל ורשבסקי; né le à Strasbourg[1]) est un journaliste et militant d'extrême gauche israélien, cofondateur et président du Centre d'information alternative de Jérusalem et ancien président de la Ligue Communiste Révolutionnaire Marxiste israélienne.

Il se présente à la fois comme un pacifiste et un anti-sioniste, et souhaite le remplacement de l'État juif par un État binational[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils du grand-rabbin de Strasbourg et du Bas-Rhin, Max Warschawski, Michel Warschawski passe son enfance à Strasbourg. Son totem « Mikado » lui a été donné alors qu’il était scout chez les Éclaireurs israélites de France[3]. À 16 ans il décide de partir pour Jérusalem où il entreprend des études talmudiques. En 1967, il adhère à l’Organisation socialiste en Israël connue par son organe mensuel Matzpen. En 1972 il crée la Ligue communiste révolutionnaire marxiste israélienne, à la suite d'une scission dans Matzpen.

Il crée en 1984, le Centre d'information alternative (en) (AIC), qui rassemble plusieurs mouvements pacifistes israéliens et organisations palestiniennes. Il fournit aux organisations internationales et aux missions diplomatiques une analyse détaillée de la situation et de ses impacts sur le plan économique et social, ainsi qu’en informant la population. Le Centre d'information alternative a été récompensé en par le prix des droits de l'homme de la République française[4].

Michel Warschawski en juillet 2005.

En 1989, il est condamné à vingt mois de prison ferme pour « prestations de services à organisations illégales », pour avoir imprimé des tracts relatifs à l'organisation palestinienne Front populaire de libération de la Palestine de Georges Habache, organisation placée sur la liste officielle des organisations terroristes du Canada, des États-Unis d'Amérique et de l'Union européenne. Depuis lors, il continue son activité au sein de l'AIC. Il donne, entre 2003 et 2005, une série de conférences sur le conflit israélo-palestinien dans une vingtaine de grandes villes françaises et leurs banlieues (centres associatifs, écoles) avec Dominique Vidal du Monde diplomatique et Leïla Shahid, déléguée générale de la Palestine auprès de l'Union européenne. La présence de ces intervenants au sein d'établissements publics crée une polémique, notamment à travers des tribunes dans Le Figaro ou France-Israël et les réunions sont interdites dans les établissements scolaires.

Entre et à la fin du journal. il est chroniqueur dans le journal satirique Siné Hebdo. Depuis il chronique dans Siné mensuel.

Il est membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine dont les travaux ont commencé le .

Il est marié à l'avocate israélienne Leah Tsemel, spécialiste de la défense des prisonniers palestiniens, avec laquelle il a deux enfants. Son fils aîné Dror, issu d’un premier mariage, est chercheur en biophysique[3].

Warschawski se présente aux élections israéliennes à plusieurs reprises sur la liste du parti nationaliste arabe Balad et ensuite sur la Liste unifiée.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (BNF 13628301)
  2. En Israël, ceux qui refusent, article présentant Michel Warschawski sur le site No Pasaran
  3. a et b Simon Barthélémy, « Michel Warschawski, un pacifiste venu d’Alsace en Terre Sainte », sur lalsace.fr, (consulté le )
  4. « Prix 2012 des droits de l'homme de la République française », sur cncdh.fr, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]