Michel Vauzelle

Michel Vauzelle
Illustration.
Michel Vauzelle en 2012.
Fonctions
Président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte-d'Azur

(17 ans, 9 mois et 8 jours)
Élection
Réélection
Prédécesseur Jean-Claude Gaudin
Successeur Christian Estrosi
Député français
17 juin 2007
(10 ans)
Élection 17 juin 2007
Réélection 17 juin 2012
Circonscription 16e des Bouches-du-Rhône
Législature XIe (Cinquième République)
Prédécesseur Roland Chassain
Successeur Monica Michel

(5 ans et 7 jours)
Élection 1er juin 1997
Circonscription 16e des Bouches-du-Rhône
Prédécesseur Thérèse Aillaud
Successeur Roland Chassain

(3 ans, 10 mois et 9 jours)
Élection 21 juin 1988
Circonscription 16e des Bouches-du-Rhône
Législature IXe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur François Bernardini

(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Bouches-du-Rhône
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Maire d'Arles

(2 ans, 8 mois et 25 jours)
Prédécesseur Jean-Pierre Camoin
Successeur Paolo Toeschi
Garde des Sceaux, ministre de la Justice

(11 mois et 27 jours)
Président François Mitterrand
Gouvernement Bérégovoy
Prédécesseur Henri Nallet
Successeur Pierre Méhaignerie
Conseiller général des Bouches-du-Rhône

(5 ans, 2 mois et 14 jours)
Élection 22 mars 1992
Circonscription Canton d'Arles-Ouest
Prédécesseur Jacques Perrot
Successeur Hervé Schiavetti
Président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale

(2 ans, 4 mois et 17 jours)
Législature IXe
Prédécesseur Valéry Giscard d'Estaing
Successeur André Bellon
Porte-parole de la présidence de la République française

(4 ans, 10 mois et 20 jours)
Président François Mitterrand
Prédécesseur Jean-Marie Poirier
Successeur Michèle Gendreau-Massaloux
Biographie
Date de naissance (79 ans)
Lieu de naissance Montélimar, France
Nationalité Française
Parti politique PS
Profession Avocat

Michel Vauzelle
Présidents du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur

Michel Vauzelle, né le à Montélimar (Drôme), est un homme politique français. Ancien ministre, député, il a été président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1998 à 2015.

Biographie[modifier | modifier le code]

Ancien élève du lycée Saint-Marc, diplômé de l'IEP Paris (1965)[1], président de la Conférence Olivaint (1966), avocat au barreau de Paris (1967) ; huitième secrétaire de la conférence des avocats à la Cour de Paris (1977) ; chargé de mission au cabinet de Jacques Chaban-Delmas ; membre de la section des finances du Conseil économique et social (1972-1973) ; adhère au Parti socialiste à Arles (1976) ; conseiller municipal d'Arles (1977-2001).

Délégué national du PS à la justice et aux libertés (1978-1981) ; directeur adjoint de cabinet de François Mitterrand, candidat à la présidence de la République (1981) ; président de l'école nationale de la photographie d'Arles (1982-1986) ; porte-parole de la présidence de la République (1981-1986). Puis préfet hors cadre (1985).

Député socialiste des Bouches-du-Rhône (élu en 1986, 1988 et 1997 jusqu'en 2002) ; président de la commission des affaires étrangères à l'Assemblée nationale (1989-1992) ; garde des Sceaux, ministre de la Justice (1992-1993) ; conseiller général pour le canton d'Arles-Ouest, vice-président du conseil général des Bouches-du-Rhône (1992-1997) ; maire PS d'Arles, élu en juin 1995, mandat abandonné en 1998 en application de la loi sur le cumul des mandats ; membre du bureau national du PS (jusqu'en 2000) ; responsable national du PS, auprès du Secrétariat national à l'international (2000-2002) ; conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, élu de Bouches-du-Rhône (depuis 1998) ; président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur (élu en 1998, réélu en 2004) ; membre du conseil national du PS ; 2e vice-président de l'ARF, Association des régions de France, délégué aux compétences régionales (depuis 2004) ; président de l'eurorégion Alpes-Méditerranée.

Michel Vauzelle s'est engagé pour le « non » lors du référendum sur la Constitution européenne. Il a rejoint le Nouveau Parti socialiste (NPS), en juillet 2005.

Il est élu député avec 52,32 % des voix aux législatives de , dans la seizième circonscription des Bouches-du-Rhône. Il récupère ainsi le siège qu'il avait perdu en 2002 face à l'UMP Roland Chassain. Il est réélu en 2012.

En , il lance une pétition en ligne pour inscrire les services publics dans la Constitution par l’organisation d’un référendum. Au début d'octobre, cette pétition revendiquait la signature de plus de 400 000 personnes, dont une centaine de parlementaires, et des milliers d’élus locaux[2]. Il lance également une consultation en ligne sur le nom de la région qu'il voudrait changer[3].

Le , il est désigné par les militants socialistes de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur pour conduire la liste PS aux élections régionales de 2010[4]. Le , L'Expansion publie le classement des présidents de conseils régionaux selon la qualité de leur gestion : Michel Vauzelle figure en 21e position sur 21, le magazine économique soulignant que la Provence-Alpes-Côte d’Azur est « une région confrontée à de lourdes charges, et dont la gestion approximative ampute le potentiel d'investissement[5] ». Le , la liste de gauche unie conduite par Michel Vauzelle l'emporte avec 44,11 % des voix, contre 33,02 à son adversaire UMP Thierry Mariani et 22,87 au Front national.

Le , il annonce ne pas se représenter aux élections régionales, prévues en décembre. Le , il annonce qu’il ne briguera pas un nouveau mandat de député en 2017[6].

Controverses[modifier | modifier le code]

Le , après la mise en examen de Sylvie Andrieux, il est entendu comme témoin assisté dans l'enquête sur le détournement de 740 000 euros par des associations supposées fictives et subventionnées par le conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur entre 2005 et 2007, dans le but d'acheter les services de responsables associatifs dans des quartiers populaires de Marseille selon plusieurs déclarations[7].

En 2013, comme déjà en 2005, la Chambre régionale des comptes s'exprime de manière particulièrement critique sur la gestion de la Région : sont notamment pointés du doigt les déplacements en hélicoptère et la « faiblesse des dispositifs de contrôle interne » dans la distribution des subventions versées aux associations (190 millions d'euros en 2010) conduisant à des irrégularités[8].

Synthèse des fonctions et mandats[modifier | modifier le code]

Fonctions ministérielles[modifier | modifier le code]

Mandats nationaux[modifier | modifier le code]

  • Député de la 16e circonscription des Bouches-du-Rhône (Arles-Est) en 1986, réélu en 1988, battu en 1993, réélu en 1997, battu en 2002, réélu en 2007 (député avec 52,32 % des voix aux législatives de [9]) et réélu en 2012
  • Président de la commission des affaires étrangères à l'Assemblée nationale (1989-1992)

Mandats régionaux[modifier | modifier le code]

Mandats locaux[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]