Michel Pastoureau

Michel Pastoureau, né le à Paris 14e, est un enseignant-chercheur et historien français.

Archiviste paléographe, il est directeur d'études à l'École pratique des hautes études de 1982 à 2016. Il est spécialiste de l'histoire des systèmes symboliques et notamment de l'héraldique, de la sigillographie et du symbolisme des couleurs.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille et formation[modifier | modifier le code]

Michel Pastoureau est le fils d'Henri Pastoureau, écrivain et peintre amateur proche des surréalistes, et d'Hélène Level[1].

Michel Pastoureau est admis onzième sur vingt-sept à l'École nationale des chartes à l'issue du concours d'entrée de 1968[2]. Il y obtient le diplôme d'archiviste paléographe en 1972, après avoir soutenu une thèse d'établissement intitulée Le Bestiaire héraldique au Moyen Âge[3]. Le sujet est à l'époque considéré comme peu porteur : l'héraldique avait la réputation d'être une discipline archaïque, et l'étude des bestiaires n'était pas considérée comme un sujet historique[4].

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Michel Pastoureau est nommé conservateur des bibliothèques à la Bibliothèque nationale de France et affecté au cabinet des médailles en 1972[5],[6].

Il est nommé directeur d'études à la IVe section de l'École pratique des hautes études à compter du [7]. Il est élu le correspondant de l'Académie des inscriptions et belles-lettres[8],[9]. Il est également membre de l'Académie internationale d'héraldique, président d'honneur de la Société française d'héraldique et de sigillographie[10], et enseigne régulièrement à l'École du Louvre[4].

Il a été conseiller historique pour deux films : Perceval le Gallois d'Eric Rohmer et Le Nom de la rose de Jean-Jacques Annaud[11].

Travaux[modifier | modifier le code]

Michel Pastoureau est spécialiste de la symbolique et de l'histoire culturelle des couleurs, des emblèmes, de l'héraldique et de l'histoire culturelle des animaux[4].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Prix[modifier | modifier le code]

Doctorat honoris causa[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

Les couleurs du Moyen Age. Dictionnaire encyclopédique. Le Léopard d'Or, 2022.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « BnF Catalogue général », sur bnf.fr (consulté le ).
  2. « Chronique. École des chartes », Bibliothèque de l'École des chartes, no 126 (2),‎ , p. 575 (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Chronique. École des chartes », Bibliothèque de l'École des chartes, no 130 (2),‎ , p. 685 (lire en ligne, consulté le ).
  4. a b et c « Michel Pastoureau », sur babelio.com.
  5. « Chronique. Bibliothèques », Bibliothèque de l'École des chartes, no 130 (2),‎ , p. 691 (lire en ligne, consulté le ).
  6. Jörg Winistörfer, « Michel Pastoureau », sur www.unil.ch (consulté le ).
  7. « Chronique. Enseignant supérieur », Bibliothèque de l'École des chartes, no 142 (2),‎ , p. 393 (lire en ligne, consulté le ).
  8. « Michel Pastoureau », sur aibl.fr.
  9. « Chronique. Institut de France », Bibliothèque de l'École des chartes, no 164 (2),‎ , p. 441 (lire en ligne, consulté le ).
  10. « Liste des présidents », sur Société française d'héraldique et de sigillographie (consulté le )
  11. Bastien Beverini et Xavier Sené, « La collaboration historique au cinéma. Entretien avec Michel Pastoureau », L'Émoi de l'histoire. Revue de l'Association historique des élèves du lycée Henri-IV, vol. 21 « Histoire et cinéma », no 1,‎ , p. 7
  12. « Chronique. Prix académiques et littéraires », Bibliothèque de l'École des chartes, no 135 (2),‎ , p. 441 (lire en ligne, consulté le ).
  13. « Chronique. Prix académiques et littéraires », Bibliothèque de l'École des chartes, no 138 (2),‎ , p. 361 (lire en ligne, consulté le ).
  14. « Chronique. Prix académiques et littéraires (2001) », Bibliothèque de l'École des chartes, no 160 (2),‎ , p. 755 (lire en ligne, consulté le ).
  15. « Michel Pastoureau », sur academie-francaise.fr.
  16. « Chronique. Prix académiques et littéraires », Bibliothèque de l'École des chartes, no 160 (2),‎ , p. 755 (lire en ligne, consulté le ).
  17. Alain Beuve-Mery, « Le prix Médicis décerné à Maylis de Kerangal », sur le site du journal Le Monde, (consulté le ).
  18. « Prix Médicis 2010, Maylis de Kerangal, David Vann et Michel Pastoureau », sur radiofrance.fr, .
  19. « Chronique. Prix académiques et littéraires », Bibliothèque de l'École des chartes, no 161 (2),‎ , p. 786 (lire en ligne, consulté le ).
  20. « Michel Pastoureau », sur mabib.fr.
  21. « Chronique. Prix académiques et littéraires », Bibliothèque de l'École des chartes, no 169 (2),‎ , p. 704 (lire en ligne, consulté le ).
  22. « Le Prix Roger Caillois 2012 à Michel Pastoureau », sur lalettredulibraire.com, .
  23. « Michel Pastoureau, lauréat 2020 du Prix Montaigne de Bordeaux », sur france3-regions.blog.francetvinfo.fr (consulté le ).
  24. « Michel Pastoureau », sur unil.ch.
  25. Décret du 31 décembre 2020 portant promotion et nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur.
  26. « Chronique. Décorations », Bibliothèque de l'École des chartes, no 157 (2),‎ , p. 695 (lire en ligne, consulté le ).
  27. « Chronique. Prix académiques et littéraires », Bibliothèque de l'École des chartes, no 168 (2),‎ , p. 652 (lire en ligne, consulté le ).
  28. « Nomination ou promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres, juillet 2009 » (consulté le ).
  29. « Chronique. Décorations », Bibliothèque de l'École des chartes, no 167 (2),‎ , p. 648 (lire en ligne, consulté le ).
  30. « Michel Pastoureau : "Les couleurs sont-elles devenues des objets dangereux ?" »,

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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