Michel Aufray

Michel Aufray
Michel Aufray à Lifou (juillet 1997).
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 58 ans)
ChalamontVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Michel Robert Georges AufrayVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Directrice de thèse

Michel Aufray, né le à Mamers (Sarthe)[1] et mort le à Chalamont (Ain) dans un accident de la route, est un linguiste français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est professeur à l'Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO), spécialiste de linguistique comparative austronésienne et des langues du Pacifique, ainsi que des cultures orales. Diplômé en langues scandinaves et en langues océaniennes, il est titulaire d'un doctorat de 3e cycle en linguistique et d'un doctorat d'État soutenu en 2000 avec une thèse intitulée Les littératures océaniennes : approche syntaxique et stylistique sous la direction de Jacqueline de La Fontinelle.

Après dix ans comme technicien au CNRS (1972-1982) puis comme responsable scientifique de l’Institut culturel mélanésien et de l’Office culturel, scientifique et technique canaque (1982-1984) intégré depuis 1988 dans l'Agence de développement de la culture kanak (ADCK), il devient enseignant à l'INALCO (maître de conférences puis professeur des universités) en linguistique et littérature du Pacifique. Après l’ouverture en 1999 d’une filière de langues et cultures régionales à l’université de la Nouvelle-Calédonie, il y va régulièrement pour des missions de formation et d'encadrement des étudiants en langues kanak et polynésiennes. Il assure des cours de bichelamar, littérature orale et linguistique océanienne ainsi que de linguistique générale suivis par des étudiants des différents départements de l'INALCO.

Il meurt le dans un accident de la circulation sur une route de campagne à proximité de Chalamont, dans l'Ain[2],[3].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Son œuvre, dont il n'a publié qu'une partie, est consacrée aux langues et littératures orales du Pacifique :

  • Enquêtes de terrain en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et dans l’archipel du Vanuatu, sur les îles Anatom, Espiritu Santo et Maewo;
  • Phonologie et description grammaticale de l’anecom (Archipel du Vanuatu), thèse de doctorat de 3e cycle, non publiée, 1981;
  • Lexique zoologique et botanique anecom-français, Paris, INALCO, 1987, (multigraphié);
  • La ceinture de pourpre, émergence de l’épopée polynésienne, in Cahiers de Littérature orale, 32, 1993;
  • Le corps de la parole: une nouvelle approche linguistique, in Mwâ Véé, 6, 1994, Nouméa; (avec J. de La Fontinelle)
  • La comparaison dans les langues d’Océanie: rupture, rapprochement, éloignement, in Faits de langues, 5, 1995; (avec J. de La Fontinelle, J. Lynch, P. Tepahae),
  • Anejom Dictionary, Pacific Linguistics, The Australian National University, Canberra.
  • Les littératures océaniennes : approche syntaxique et stylistique, thèse de doctorat nouveau régime (2000), disponible à l'ANRT (Référence : 00PA030143)
  • Notes sur les messages végétaux en Océanie, JSO 114-115, 2002.

Dans le cadre de la célébration du bicentenaire des Langues orientales, il assure avec Michel Perret la direction de l’ouvrage collectif Cuisines d’Orient et d’ailleurs, publié à Grenoble aux éditions Glénat en 1995.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. V. L. avec Michel Macon, « Mortelle sortie de route sur la RD 7 à Chalamont », Le Progrès, 23 août 2007
  3. Jacqueline de La Fontinelle, « In memoriam Michel Aufray (1949-2007) », Journal de la Société des Océanistes, no 125,‎ , p. 347–351 (ISSN 0300-953x, DOI 10.4000/jso.1118, lire en ligne, consulté le )