Metamonada

Les métamonadines sont des êtres vivants unicellulaires pourvus d'un noyau. Ils ne possèdent ni mitochondrie, ni plaste, ni appareil de Golgi.

Caractères propres au groupe[modifier | modifier le code]

Ce qui caractérise ce groupe (dont la monophylie est remise en cause par quelques spécialistes)[Qui ?] est le caryomastigonte. Il peut y en avoir un ou deux par cellule. C'est un ensemble constitué d'un noyau entouré de réseau de microtubules, le tout est associé à deux paires de flagelles. Pour chaque caryomastigonte, un flagelle au moins est orienté postérieurement. Le fuseau mitotique est intranucléaire ; l'enveloppe nucléaire est persistante.

Les metamonada ont perdu leurs mitochondries. Elle subsistent à l'état de reliques dépourvues de génome[1].

Écologie[modifier | modifier le code]

Les Retortamonadida sont des organismes parasites ou commensaux du tube digestif d'animaux comme les insectes, sangsues, mammifères et oiseaux.

Les Diplomonadida sont soit parasites du tube digestif d'animaux comme les sangsues et les vertébrés, soit libres dans les eaux douces riches en matières organiques.

Les Oxymonadida sont des symbiotes ou commensaux de vertébrés (crapauds, cobayes, lézards), et d'insectes xylophages comme les termites.

Les Parabasalia sont des symbiotes ou commensaux d'insectes ou de vertébrés.

Classification[modifier | modifier le code]

Embranchement Metamonada :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Guillaume Lecointre et Hervé Le Guyader, Classification phylogénétique du vivant, t. 1, 4e ed., Paris, Belin (ISBN 978-2-7011-8294-0)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • T. Cavalier-Smith, « The excavate protozoan phyla Metamonada Grassé emend. (Anaeromonadea, Parabasalia, Carpediemonas, Eopharyngia) and Loukozoa emend. (Jakobea, Malawimonas: their evolutionary affinities and new higher taxa) », International Journal of Systematic and Evolutionary Microbiology, vol. 53,‎ , p. 1741-1758 (lire en ligne)