Max Savy

Max Savy
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Naissance
Décès
(à 92 ans)
Narbonne
Sépulture
Lanet
Nationalité
Française
Activité
Peinture, illustration
Mouvement
Art naïf

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Max Savy, né le 11 avril 1918 à Albi et mort le 30 octobre 2010 à Narbonne est un artiste peintre et illustrateur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'un voyageur de commerce, Max Savy est surnommé le « peintre des Corbières. » Il développe très tôt d'excellentes dispositions pour le dessin, mais choisit l'enseignement. En 1941, il est nommé comme instituteur à Villepinte dans l'Aude[1]. Refusant l'appliquer les lois de Vichy au sein de l'école, il s'engage dans la Résistance et prend le maquis[2] deux ans plus tard. Après la Libération, Max Savy devient professeur de dessin à l'École normale d'instituteurs de Carcassonneil enseigne aussi le dessin au collège du Bastion dans la même ville. Toutefois, il envisage sérieusement de consacrer tout son temps à la peinture. Sa première exposition a lieu en 1945 au Musée des Beaux-arts de Carcassonne. Au début des années 1960, il rénove le vieux château de Lanet et s'y installe avec son épouse Marie Rose et sa fille. À partir de 1961, ses tableaux sont partout, suspendus à toutes les cimaises, mis en lumière par les plus riches galeries, les toiles de Savy entrent dans les collections patrimoniales de l'État, meublent les salles de réception des préfectures du Tarn et de l'Aude[3]. En 2009, il perd la vue et cesse de peindre[4].

Il meurt le 30 octobre 2010[5] à Narbonne et est inhumé à Lanet[6].

Tableau de Max Savy ornant un salon de la préfecture de l'Aude.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Max Savy s'est marié à Lézignan-Corbières avec Marie-Rose Dumons le 25 octobre 1940. De cette union est née Maryvonne, décédée en 2021.

Distinctions[modifier | modifier le code]


Hommages[modifier | modifier le code]

  • Le centre social du quartier de Grazailles à Carcassonne ainsi que l'école communale de Villepinte dans l'Aude, où il enseigna, portent son nom[8].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Lithographie de Max Savy
« Les Bucherons », tableau de Max Savy peint en 1955 pour la commune de Fontiers-Cabardès.

Ses oeuvres sont exposées en France, en Belgique et aux États-Unis. Â ce jour, elles sont passées 191 fois en vente publique. En 2014, le musée d'Art et d'Histoire de Narbonne hérite de quatre de ses toiles[9]. Le musée des Beaux-Arts de Carcassonne a bénéficié de la donation des œuvres de Max Savy.

Expositions[modifier | modifier le code]

  • Grand Palais à Paris, Salon 1973;
  • Salon des artistes méridionaux : 58e exposition, Palais des arts, Toulouse, 1980;
  • Musée Toulouse-Lautrec, Albi, du 10 octobre au 12 novembre 1984;
  • Carré Sainte, Montpellier, 1984;
  • Musée des beaux-arts de Carcassonne « Une donation » du 22 juin au 22 septembre 2012[10],[11].
  • Musée Bajen-Vega, Monestiés du 30 avril au 31 octobre 2015[12];
  • Chapelle Saint François-Xavier, « Max Savy, généreusement inspiré », Carcassonne du 28 novembre 2023 au 6 janvier 2024[13].

Illustrations[modifier | modifier le code]

  • Contes des Pyrénées, Musée des arts et traditions populaires, Gaston Maugard, 1955
  • Le prix de la liberté, Georges Bras, 1964. Illustration de la couverture
  • Un coeur fier, Pearl Sydenstricker Buck, 1970.
  • Terre Cathare, Jean-Yves Tournié, 1983. Illustration de la couverture

Notes et Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ « Max Savy "Témoin de son temps" à la galerie des arts dès ce vendredi 13 », sur Le Midi-Libre, (consulté le ).
  2. ↑ Ministère de La Défense, « Titres, homologations et services pour faits de résistance », sur Mémoires des hommes (consulté le ).
  3. ↑ « Lanet : Max Savy, le peintre des Corbières », sur L'Indépendant, (consulté le ).
  4. ↑ Gérard Jean, « Max Savy, Maître d'école, professeur de dessin, artiste peintre », Le Magazine du Carcassonnais et de l'Ouest Audois, no 22,‎ , p. 8 à 10 (lire en ligne)
  5. ↑ Jean-Louis Dubois-Chabert, « Le peintre Max Savy s'est éteint hier matin à Narbonne », sur La dépêche, (consulté le ).
  6. ↑ « Lanet : Max Savy, le peintre des Corbières » Accès payant, sur lindependant.fr, (consulté le ).
  7. ↑ « Décret du 2 avril 2010 portant promotion et nomination », sur legifrance.gouv.fr, (consulté le ).
  8. ↑ Les élèves de l'école Max-Savy., « Villepinte. Hommage à Max Savy par les élèves de l'école Max Savy », La Dépêche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. ↑ X.C, « Narbonne : Un don de quatre oeuvres de Max Davy au musée d'art et d'histoire », sur L'indépendant, (consulté le ).
  10. ↑ Fabien Arnaud, « Max Savy, couleur pays », L'Indépendant,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  11. ↑ « Carcassonne. Savy entre au Musée par la grande porte », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  12. ↑ E.-J.C, « Expo : Max Savy le peintre des Corbières au musée », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  13. ↑ « Le peintre Max Savy à l’honneur à la chapelle Saint-François-Xavier », sur ladepeche.fr, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Fortunio. Les cahiers du sud, numéros 356 à 361, pp.117
  • Histoire du Languedoc de 1990 à nos jours, Gérard Cholvy, 1980
  • Max Savy, Le long chemin. GI éditions, 1992.
  • Hommage à Michel Maurette, Michèle Chappuis-Maurette, 1995
  • Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Emannuel Bénézit, 1999
  • Onde de choc sur Gruissan, Claude Depyl, TDO éditions, 2017
  • Musée des beaux-arts de Carcassonne, Max Savy, une donation, catalogue de l'exposition du 22 juin au 22 septembre 2012, 63.p, Imprimerie Antoli, Carcassonne, 2012.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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