Maurice Fombeure

Maurice Fombeure
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière de Bonneuil-Matours (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Maurice Alphonse Jacques FombeureVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Poète, dramaturge, écrivain, professeur de lettresVoir et modifier les données sur Wikidata
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Œuvres principales
signature de Maurice Fombeure
signature Maurice Fombeure
Sépulture de Maurice Fombeure à Bonneuil-Matours

Maurice Alphonse Jacques Fombeure, né le à Jardres (Vienne) et mort le à La Verrière dans les Yvelines[1], est un écrivain et poète français. et Grand prix de poésie de l'Académie française[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Né le à Jardres[3] , Maurice Fombeure est issu d'une famille d'agriculteurs du Poitou[4]. Sa mère, née Daillet, meurt treize jours après sa naissance[5] ; il va alors passer toute son enfance dans le hameau d'Augeron[6],, sur la commune de Bonneuil-Matours (Vienne), chez ses grands-parents , en compagnie de son père[5]. Il est l'époux de Carmen Javauges[3], poétesse, publiant sous le pseudonyme de Carmen Oriol [7] duquel naîtra un fils Jacques Fombeure (1937-1998)[8]

Famille[modifier | modifier le code]

legs du Dr Fombeure à Sèvres

Maurice Fombeure est le cousin[9] du Docteur Georges Fombeure[10] ophtalmologiste (1890-1948) collectionneur de porcelaine de Sèvres dont le legs est actuellement visible à la Manufacture et Musée nationaux - Sèvres [11] De nombreux poèmes et textes de Maurice Fombeure lui seront dédiés, en particulier "Ceux des pays de l'ouest".
Il est également cousin au 4e degré de Jean-Jacques Fombeur[12] Poète[13].

Jeunesse et Formation[modifier | modifier le code]

Maurice Fombeure entame ses études secondaires au collège à Châtellerault, puis intègre l'École normale de Poitiers[5] en 1922. Durant cette période, il rédige ses premiers vers pour "Le diable dans le beffroi" [14] Revue estudiantine Poitevine . De 1926 à 1928[15] en collaboration avec Carmen Javauges, qui deviendra plus tard sa femme. ils multiplient les envois et entretiennent une correspondance soutenue avec Julien Lanoë et écrivent à des personnalités Jean Cocteau et André salmon qui leurs retournent des encouragements.

En 1930[3] année de son mariage. il écrit "La Rivière aux oies"[16] son premier recueil de Nouvelle[5], publié en 1932. La même année, ses écrits paraissent dans les dans les cahiers de la NRF avec "Les moulins de la parole"[17]. Alors étudiant à l'École normale supérieure de Saint-Cloud[18], et âgé de seulement 24 ans, ses écrits évoquent une profonde nostalgie et se distinguent par un style différent de celui habituellement associé l'ENS. Son premier ouvrage établit un thème central dans sa vie : l'attachement à la terre et à la paysannerie.

« Je sais bien aujourd’hui qu’en littérature, après un Ramuz, après un Pourrat, le vent souffle du côté des champs. Mais je n’y puis rien et je n’y suis pour rien» ou encore « J’ai longtemps erré. Je me sentais diminué, incomplet. Je portais mon village en moi comme une maladie dont on sait qu’on va mourir »

— La Rivière aux oies

Paul Claudel[19] parlera de lui en 1942 en ces termes : "Il faut lire Maurice Fombeure, c'est quelqu'un qui parle français, un certain français, un certain vers français, clair et gai comme du vin blanc" .

En 1931, Fombeure effectue son service militaire à Clignancourt au sein du 21e régiment d'infanterie coloniale, il est affecté comme secrétaire au bureau du chef de corps. De cette période naîtra "Soldat" en 1935, son premier succès d'édition chez Gallimard.

Il termine ses études en juillet 1933[20],et devient professeur de lettres. Il enseigne dans un premier temps à l'École normale d’instituteurs des Vosges à Mirecourt . Puis Arras Le souvenir d'Arras[21] en 1934 ou il s'installe au 9 rue de la république[22] là il se liera d'amitié avec Yves Demailly éditeur de la revue La Hune qui Rééditera "Les moulins de la parole" au format poche et rejoindra La société littéraire des Rosati [23]. À cette période, Fombeure travaille sur son troisième recueil de nouvelles "La manille coinché"[22] et commence un roman inachevé " Rue de la Taupanne"[22]. Il demande ensuite sa mutation au collège Saint-Germain-en-Laye, puis au Lycée Jean-Baptiste-Say dans le 16e arrondissement, et enfin s'installe définitivement au collège Lavoisier[5]en 1937[18]. Malgré ces changements, il reste profondément attaché à sa région natale, où il retourne l'été partageant ses vacances avec Siaugues Saint Romain d'où Carmen était originaire[24]. Le Poitou et la forêt de Moulière reste sa principal source d'inspiration[5].

À partir de 1938, il s'installe au 6 rue du Vieux-Colombier[25], près de la place Saint-Sulpice à deux pas de la brasserie Lipp[26] qui deviendra son quartier général jusqu'à la fin de son activité littéraire.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il fut mobilisé au sein du 57e régiment d'infanterie coloniale[27] avec le grade de sergent, grade bien en deçà de ses hautes études universitaires, mais justifié par un comportement agité lors de son service militaire[28], dont il a tiré un livre intitulé "Soldat"[29].

Déjà reconnu parmi un cercle restreint d'amateurs de poésie, il contribua dès les premiers mois de la guerre, avec Hyacinthe Chobaut, qui était dans ses foyers, à faire livrer des colis aux indigents de sa compagnie ainsi que des livres qu'il fit circuler auprès de ses camarades[30], de cette amitié récente de Chobaut s'ajoute celle d'un autre poète et Caporal-chef de circonstance, René Lacôte[14], avec lequel, il développera une relation amicale très forte et durable[31]. Fombeure le mettra en contact avec, entre autres, Léon-Paul Fargue et Jean Paulhan[14].[32]

Tirant profit de ses expériences de guerre, il rédigea ultérieurement un récit autobiographique intitulé "Les godillots sont lourds"[14], publié par les éditions Gallimard. Cet ouvrage couvre la période allant du jour de sa mobilisation jusqu'à sa libération, offrant un témoignage sur les événements vécus pendant cette période de l'histoire.

Durant la période d'occupation, il contribue activement aux Cahiers de l’École de Rochefort. C'est au cours de cette période troublée qu'il rédige son œuvre "Grenier des saisons", qui comprend l'un de ses poèmes les plus accomplis, intitulé "Solitude". Ce poème évoque avec une intensité particulière la douleur liée à la défaite française et à l'occupation de Paris[33].

« Je marche sans arrêt
Perclus de solitude,
Dans ces déserts mortels
Tout luisants de regards. »

— Maurice Fombeure solitude 1942[34]

Après Guerre[modifier | modifier le code]

En 1946, en collaboration avec Jean-Pierre Grenier, est publiée "Orion le tueur", une pièce de théâtre interprétée par la compagnie grenier et la compagnie Hussenot. Les dialogues et les chansons sont écrits par Maurice Fombeure. La première représentation a lieu en 1946 au Théâtre d'Iéna. C'est un succès critique, et la pièce est jouée jusqu'en 1948 à la Comédie des Champs-Élysées.voir sur gallica [35]

Figure éminente de la scène littéraire française jusqu'aux années 1960 et jury permanent du prix Cazes[36],[37] il s'est illustré dans divers domaines créatifs, tels que la littérature, la musique, le théâtre, la critique littéraire et la participation à de multiples jurys. Il anime des cercles littéraires notamment les « Poètes du mercredi »[38] à la brasserie Lipp[26] où il disposait d'une table attitrée, ainsi que pour sa contribution au groupe « De la Nouvelle Origine » au Café de la Régence. Fombeure n'était pas réputé pour sa sobriété, une caractéristique qu'il n'a jamais cherché à dissimuler et qui divertissait grandement son cercle d'amis, incluant des personnalités comme Robert Sabatier, Marcel Aymé[39], Jacques Prévert et Léon-Paul Fargue, qui ont partagé de nombreuses anecdotes savoureuses à son sujet.

Sa carrière a été notamment marquée par une collaboration remarquable avec Ervin Marton, photographe d'origine hongroise. Cette association a abouti à la création d'un ouvrage dédié à la Ville de Paris, intitulé « Paris m'a souri ». La collaboration entre Fombeure et Marton est devenue emblématique de l'effervescence culturelle parisienne, reflétant le talent et l'esprit de leur époque. De 1962 à janvier 1981, il a présidé le comité de lecture de la Revue de l'ACILECE .

Il obtient le grand prix de poésie de la Ville de Paris en 1958[réf. nécessaire]. Il est membre de l'académie Ronsard[40]. Malade, il cesse d'écrire à partir de 1966[5]. En 1980, il reçoit le grand prix de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre.

Maurice Fombeure meurt le , hospitalisé dans un centre de la Mutuelle générale de l'Éducation nationale, à La Verrière[41] et il est inhumé à Bonneuil-Matours[40].

En août 2001 Maurice Fombeure entre officiellement dans la liste des auteurs et compositeurs considérés comme classique par arrêté du JORF n°207 du 7 septembre 2001[42]

Réception des arts et lettres par André Malraux.

Prix, décorations et distinctions[modifier | modifier le code]

Prix[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Hommages[modifier | modifier le code]

Paul Claudel dit de lui :

« Il faut lire Maurice Fombeure, c'est quelqu'un qui parle français, un certain français, un certain vers français, clair et gai comme du vin blanc, et aussi adroit et prompt dans son empressement dactylique que le meilleur Verlaine, la veine de François Villon et de Charles d'Orléans[5]. »

La Monnaie de Paris à édité une médaille dans sa collection littéraire : Maurice Fombeure 1949 Graveur : LANDRY Annette (1907-1995)[46]

Musée[modifier | modifier le code]

carte vers 1952 de Maurice Fombeure.

Un musée lui est consacré à Bonneuil-Matours[20]. On y retrouve des originaux de ses œuvres ainsi que de nombreux effets personnels de l'écrivain.

Noms de lieux[modifier | modifier le code]

Œuvres[modifier | modifier le code]

Carte humoristique de Maurice Fombeure
Carte officiel de Maurice Fombeure vs Carte humoristique

Poésies[modifier | modifier le code]

  • Silence sur le toit : Poèsies, Paris, Saint Michel, coll. « Collection des Cahiers », rare
  • Images de la nuit : Poèsies, Paris, Sagesse, coll. « Les Feuillets de Sagesse »,
  • Les Moulins de la parole : Poèsies, La Hune, , 126 p. (ISBN 9782307256465, lire en ligne)
  • Bruits de la terre, Paris, René Debresse, coll. « Cahiers des poètes », .
  • Maurice Fombeure et Préface de Julien Lanoë, Maléfices des fontaines : Poèsies, Feuillets de l'Îlot,
  • À pas de souris : Poèsies, Carnets de l'oiseau-mouche,
  • Chansons du sommeil léger : Poèsies, Paris, René Debresse, coll. « Cahiers des poètes », .
  • D'amour et d'aventure : Poèsies, Paris, René Debresse, coll. « Cahiers des poètes », .
  • Greniers des saisons : Poèsies, Paris, Seghers, coll. « Cahiers des poètes », , 60 p..
  • Chansons de la grande hune (Les Amis de Rochefort, 1942)
  • À dos d'oiseau : Poésies, vol. réédition 1971, Gallimard, coll. « NRF », , 254 p. (ISBN 9782070317967)
  • Arentelles : Poésies, Gallimard, coll. « NRF », , 144 p. (ISBN 978-2070224401) 1943 : Prix d'Académie [43]
  • Aux créneaux de la pluie : Poésies, Gallimard, coll. « NRF », , 176 p. (ISBN 2070224414)
  • Sortilèges vus de près : Poésies, Paris, Denoël, .
  • J'apprivoise par jeu : Poésies, Paris, R. Cayla, coll. « "Les Amis de l'originale" », .
  • gravure de Guy de la Mothe, Mystère de Poitiers : Poésies, Poitiers, l'oiseau de Feu, .rare
  • Poussière du silence : Poèsies, Paris, Seghers, coll. « Cahiers des poètes », , 60 p..
  • Les Étoiles brûlées : Poésies, vol. réédition 1971, Gallimard, coll. « NRF », , 85 p. (ISBN 2070224430)
  • Dès potron-minet : Poèsies, Paris, Seghers, coll. « Poésie 52 », , 34 p. (ISBN 9782232132957).
  • Pendant que vous dormez : Poésies, Paris, Gallimard, coll. « NRF », , 140 p. (ISBN 2070224449)
  • Une forêt de charme : Poésies, Paris, Gallimard, coll. « NRF », (ISBN 9782070322343)
  • Sous les tambours du ciel : Poésies, Paris, Gallimard, coll. « NRF », (ISBN 2070224465)
  • Maurice Fombeure et préface de Julien Lanoë, Silences sur le toit : Poésies, Paris, Éditions Saint-Michel, .

Réédition et œuvres posthumes[modifier | modifier le code]

Récit et Nouvelle[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Chansons[modifier | modifier le code]

  • 1933 Prière pour dormir heureux Louis Durey[50]
  • 1942, le compositeur Francis Poulenc met en musique six poèmes de Maurice Fombeure extraits du recueil Chansons de la grande hune, dans un cycle qu'il nomme Chansons villageoises[51].
  • 1958 Jacques Douai Album : Le petit loir. Titre 2 Le colporteur [52]
  • 1959 Les 3 Horaces. Groupe vocal musique de Jacques Lacôme Paroles de Maurice Fombeure titre: Vous, melanie ; fete aux villages ; la guerre des baleiniers ; espece de comptine[53]
  • 1963 René Berthelot Poésies de Maurice Fombeure. Musique de René Berthelot. Airs de ronde... [Musique imprimée]. [Petit choeur pour 3 voix égales dans le style populaire] [54]
  • 1967, le chanteur et compositeur Michel Fugain, dans son premier album titré Michel Fugain, reprend dans le titre Le Sergent le texte de l'une de ces chansons, originellement appelée Le Retour du sergent[55].
  • 1967, Mistigri (chanteuse) Interprète à la télévision une chansons de Maurice Fombeure[56]

Œuvres Collectives[modifier | modifier le code]

  • collectif, Jeunesse des inédits, .
Hervé Bazin Jean-Jacques Kim Marcel Bealu Siegfried Lang Jean-Louis Bory Eberhardt Meckel Bernard Dimey Le Prince Paleologue Maurice Fombeure Henri Pourrat Herta Grandt Heinz Risse Max Rychner Werner Helwig Andre Salmon Marguerite B. Kessel Jean-Pierre Wilhelm Hermann Hesse Max Jacob

Publications[modifier | modifier le code]

  • Collectif, « Les moulin de la parolle », NRF, Paris, Gallimard, no 199,‎
  • Maurice Fombeure, Poèmes. Le Colloque assourdi : Extrait de la Revue "Esprit" avril 1936 p., .
  • « Le vétéran par Maurice », Regards, Paris,‎
  • Collectif, « Le Dernier Carré », Cahier mensuel de poésie, Paris, no 9,‎
  • Collectif, « Le Beau Navire », BSN, Paris, no 8,‎
  • Maurice Fombeure, André Jacquemin : [exposition] Galerie Charpentier, Paris, Impr. Durand, .
  • Carmen Oriol, Printemps de la nuit, poèmes. : Présentation de Maurice Fombeure, G. Subervie, coll. « Les Feuillets de l'îlot. N° 44 », (lire en ligne).
  • « Le zouave », Ambiance, no 69,‎ (nouvelle inédite de Maurice Fombeure (2 pages avec illustrations))
  • « Colette et les bêtes », Les Cahiers Français,‎
  • Le souvenir d'Arras Collectif, Regard dur le roman, Tourcoing, Édition Georges Frère, , p. 92.
  • « Les petits bergers », Franc Jeu (périodique), Paris, nos 33 et 32,‎
  • Maurice Fombeure, Nicolas Eekman : Introduction à l'Album II, Reims, Editions de l'Hèbe, , 20 Planches.
  • Collectif (préf. René Huyghe), Douze poètes, douze peintres, Paris, édition Association des amateurs de peinture,
  • Collectif, « Quel Est Ce Coeur », NRF, Paris, Gallimard, no 34,‎
  • « Poésies », Les poètes du mercredi, Lipp, Taffin lefort,‎
  • Collectif, « Poésies », Mercure de France, Paris, no 1178,‎
  • « Poésies », A LA PAGE, no 3,‎
  • 1962-1981 Il préside le comité de lecture « Revue de l'ACILECE », Revue de l'ACILECE, Paris,‎
  • « Poésies », Almanach de Brioude, Brioude,‎
  • Fombeure et André Salmon, « BORDS DE SEINE », LE BOREE, COURRIER NORDIQUE, no 1,‎ (PELERINAGES LITTERAIRES - Auteur: COLLECTIF)
  • « Revue », MITHRA, no 1,‎ (Marcel Béalu Maurice Fombeure André Salmon Max Jacob Jean-Louis Bory hallez)


Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. « academie francaise »
  3. a b et c Mairie de Jardres, Acte de naissance no 14, sur Archives départementales de la Vienne, (consulté le ), vue 18.
  4. [réf. nécessaire] Son grand-père, viticulteur, s'est installé à Jadres en 1881, y achetant avec soixante hectares de terres (plus tard partagés entre ses six enfants) la maison où naît Maurice
  5. a b c d e f g et h Robert Sabatier, Histoire de la poésie française, vol. 3 : La Poésie française du XXe siècle : métamorphoses et modernité, Paris, Albin Michel, , 795 p. (ISBN 2-226-01397-0, lire en ligne), p. 203-205.
  6. Maurice Fombeure, La Rivière aux oies :

    « L’auteur,jusqu’au collège, a passé toute son enfance dans son village, et surtout dans son hameau d’Ogeron, commune de Bonneuil-Matours.
    Préface de Jacques Fombeure
     »

  7. Maurice Fombeure et Carmen Oriol, Sèvres. L'oiseau mouche, no 29,  
  8. Décès (France) FOMBEURE Jacques Louis Antoine né en 1937 à Paris décédé le 7 décembre 1998 à Bonneuil-Matours numéro d'acte 16
  9. (Fils du frère du grand père) Fombeure Georges Louis Marcel 25 juillet 1890 La Trimouille Vienne acte N° 25. décédé à Paris le 5 Avril 1948 (mention marginal) de Fombeure louis jules Brouard Louise
  10. Laurence Tilliard, Sèvres. Revue de la Société des Amis du musée national de Céramique, no 29, , p. 179 [texte intégral] .
  11. Université de paris Les pots de pharmacie, exposition à Sèvres
  12. petit fils de Louis Jacques FOMBEURE - FOMBEUR Né le 3 février 1841 - Jardres Décédé le 7 avril 1913 - Jardres Vienne, Poitou-Charentes Michel PATIN, « Louis Jacques FOMBEURE - FOMBEUR », sur Geneanet (consulté le ).
  13. FOMBEUR JEAN JACQUES, A contre coeur, Barre Dayez,
    FOMBEUR JEAN JACQUES, JARDIN SECRET, Barre Dayez,
  14. a b c et d Maurice Fombeure, Les godillots sont lourds, Paris, Gallimard, coll. « NRF », , 213 p. (ISBN 2070224422)
  15. Catalogue collectif de France, Inventaire des manuscrits du fonds Lanoë, « Fombeure Maurice et Carmen Fombeure », LAN B2 FOM, sur NANTES, BNF,  : « Neuf poèmes manuscrits A l'aimée , Campagne , Coups de cidre , Exode , Mort présente , On ferme , Rédemption ou rêve , Son beau visage , Cher Jean Cocteau , deux proses manuscrites Notre cher Salmon (2 f.), Les pénitents en maillots roses , une prose tapuscrite Défense de la poésie (15 pièces) », p. 10
  16. Maurice Fombeure (préf. Jacques Fombeure), La Rivière aux oies, Paris, Brissaud, , 240 p. (ISBN 978-2-902170-35-7)
  17. Collectif, « Les moulins de la parole », NRF, Paris, Gallimard, no 199,‎
  18. a et b Jean Rousselot, Maurice Fombeure par Jean Rousselot : Choix de textes, bibliographie, portraits, Paris, Pierre Seghers Éditeur, coll. « Poètes d'Aujourd'hui » (no 57), , 239 p.
  19. Maurice Fombeure (préf. Paul Claudel), A DOS D'OISEAU, Paris, GALLIMARD, , 240 p. (ISBN 9782070317967) :

    « Quand on aime de tout son coeur la bonne vieille terre française et la bonne vieille vie française »

  20. a b c d e f et g Commune de Bonneuil-Matours, Musée Maurice-Fombeure, sur bonneuil-matours.fr, (consulté le ).
  21. Collectif, Regard dur le roman, Tourcoing, Édition Georges Frère, , p. 92 :

    « Je ne fus artésien que par raccroc. Pendant seulement trois ans. Mais pour de bon. Et assez intimement mêlé à la vie locale de la cité des Atrébates qui s'allonge sur sa terre plate et se roule dans un vent bleu venu de loin peut-être de la mer. Ce vent faisait craquer et gémir les agrès de mon quatrième étage de la rue de la République. J'avais en effet réussi ce tour de force d'habiter en cette ville basse une maison de quatre étages (l'unique, sans doute!). De là, je dominais l'immense cage métallique de la gare, la passerelle articulée qui semblait un tronçon du grand serpent de mer. Et je voyais pointer le beffroi sommé du lion doré des Flandres, martelé d'un vif soleil.A vrai dire, j'étais quasiment hors les murs. Aux frontières du quartier du Rietz. Mais en trois minutes de marche, j'atteignais le café "Chez Paul" (Anjou, Riesling et bière Motte-Cordonnier), le boulevard de Strasbourg, la rue Saint-Aubert-Ernestale, les grandes librairies internationales, les grands cafés, les grands magasins, les grandes artères. En huit minutes, la brasserie du "Carillon" où le patron, le débonnaire Ripoche, nous laissait picorer des gauloises bleues dans sa poche béante et fraternelle, la petite place oû officiait notre ami Léturgez, photographe de l'élite, qui me fit connaître le poète Raoul Dubois. La cuisine de Léturgez donnait accès à trois étages superposés de caves anciennes et mirifiques que nous explorions de temps en temps, à la lueur d'une bougie, pour y découvrir des inscriptions gravées par des soudards antérieurs, et de beaucoup, à la fin de l'occupation espagnole. Quels reîtres, quels lansquenets, avaient tracé ces graffiti et ces dates pour la satisfaction de nos curiosités historiques? ou quel farceur, notre contemporain? Nul ne le saura jamais. Page 1 de 6 »

    .
  22. a b et c 2ede couverture édition la hune, Les moulins de la parole
  23. Regard sur le roman
  24. « Maurice Fombeure »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Mairie de Siaugues Ste Marie (consulté le ).
  25. 6 rue du Vieux-Colombier 5e étage
  26. a et b Jean Diwo, Chez Lipp, Paris, Denoël, , 208 p. (ISBN 978-2207227497)
  27. « 1e section, compagnie de commandement, chef de peloton d'observateur »
  28. Maurice Fombeure, Soldat, p. 48 :

    « Appréciation du capitaine X commandant le premier groupe des E.O.R. à Fontainebleau : « Élève officier de réserve. extrêmement intelligent (je souris - comment ce con aurait-il pu s'en rendre compte, en admettant que ce fût vrai) mais d'une intelligence perverse et volontiers tournée vers l'ironie. Ne semble aucunement persuadé de l'importance du rôle de l'officier français. A fait un léger effort vers la fin du peloton. »

  29. Maurice Fombeure, Soldat, Paris, Gallimard, coll. « NRF », , 226 p. (ISBN 2070224384)
  30. Correspondances de l'an 1939 Hyacinthe Chobaut,Maurice Fombeure
  31. Correspondances manuscrite de Maurice Fombeure " un ami indéfectible" 1947
  32. Correspondances manuscrite de Carmen Oriol 1946
  33. école de Rochefort, sur books.openedition.org
  34. [vidéo] Solitude poème de Maurice Fombeure sur YouTube
  35. [Recueil. "Orion le tueur" de Maurice Fombeure et Jean-Pierre Grenier] sur Gallica.
  36. PRIX LITTÉRAIRE Prix Cazes - Brasserie Lipp, sur livreshebdo.fr.
  37. ina.fr, Attribution du Prix Cazes, sur INA, .
  38. Jean Diwo, Chez Lipp, Paris, Denoël, , 208 p. (ISBN 978-2207227497), p. 73 :

    « une revue discrète intitulée Les poètes du mercredi chez Lipp. Chacun y apportait ses rimes et son écot pour l'imprimeur. En face de ces élégiaques distingués qui se réunissaient, à droite en entrant, se retrouvaient, sur la gauche, les tenants de la nouvelle vague poétique. Poètes du mercredi » eux aussi, mais plus jeunes, autour de Maurice Fombeure qui, à quarante ans, faisait figure d'ancêtre. Massif comme une armoire de campagne, ce solide Poitevin s'était déjà fait une place dans le monde des lettres. Il avait son école et ses fidèles. Ceux d'en face, les anciens, bien qu'il ne siégeât pas parmi eux, reconnaissaient sa notoriété, d'autant plus que Paul Claudel venait de le couvrir de fleurs. »

  39. Envois Autographe à Maurice Fonbeure "que j'aime et que j'admire"
  40. a et b Jean-Marie Vriet, « Personnage illustre de Jardres : Maurice Fombeure », sur jardres.fr (consulté le ).
  41. Mairie de Paris 6e, Transcription d'acte de décès no 9, sur Archives de Paris, (consulté le ), vue 3.
  42. Journal officiel de la République française, Arrêté du 10 août 2001 fixant la liste des auteurs et compositeurs considérés comme classiques, sur legifrance.gouv.fr.
  43. a et b « academie francaise »
  44. « Gallimard »
  45. « academie francaise »
  46. « LITTÉRATURE : ÉCRIVAINS/ÉCRIVAINES - POÈTES Médaille, Maurice Fombeure » : « Type : Médaille, Maurice Fombeure Date : n.d. Nom de l'atelier/ville : Monnaie de Paris Métal : bronze Diamètre : 68 mm Axe des coins : 12 h. Graveur : LANDRY Annette (1907-1995) Poids : 166,4 g. Tranche : lisse + corne BRONZE Poinçon : corne BRONZE ».AVERS Titulature avers : MAVRICE FOMBEVRE. Description avers : Buste de profil à droite, signé : A LANDRY / 1949. REVERS Titulature revers : AVX CRENEAVX DE LA PLVIE LA - RIVIERE. AVX OIES, LES GODILLOTS SONT LOVRDS. Description revers : Visage dans le ciel d’un homme fumant la pipe, des oies dans l’eau, peupliers à gauche et edelweiss à droite. Signé : AL.
  47. Le collège sur le site de l'académie de Poitiers.
  48. Mairie de Rouen, Acte de mariage no 678, sur Archives municipales de Rouen, (consulté le ), vue 36.
  49. « Maurice Fombeure », sur Mairie de Siaugues-Sainte-Marie (consulté le ).
  50. Louis Durey et Maurice Fombeure, « Prière pour dormir heureux », sur BNF.
  51. Maurice Fombeure et Francis Poulenc, « Chansons villageoises. FP 117 », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  52. Jacques Douai et Maurice Fombeure, « Le colporteur », sur BNF.
  53. Jacques Lacôme et Maurice Fombeure, « VOUS, MELANIE », sur BNF.
  54. René Berthelot et Maurice Fombeure, « L'Enfance retrouvée », sur BNF.
  55. Michel Fugain et Maurice Fombeure, « le Sergent. », sur Youtube.
  56. Maurice Fombeure, « Mon Roi », sur ina.fr.
  57. Pierre-Max Dubois et Maurice Fombeure, « les étoiles brulées. », sur Bibliothèque nationale allemande.
  58. Pierre Philippe (pianiste) et Maurice Fombeure, « La jeune fille qui chante. », sur Bibliothèque nationale allemande.
  59. Claude Arrieu et Maurice Fombeure, « Les Gueux au paradis », sur Bibliothèque nationale allemande.
  60. Marcel Bitsch et Maurice Fombeure, « Trois chansons », sur Bibliothèque nationale allemande.
  61. Jacques Lacôme et Maurice Fombeure, « Variations pour une trompette de cavalerie », sur Bibliothèque nationale allemande.
  62. Lucien Guérinel et Maurice Fombeure, « Animaux fantastiques sont », sur BNF.
  63. C. Arriou et Maurice Fombeure, « prière pour dormir heureux », sur BNF.
  64. Claude Arrieu et Maurice Fombeure, « Chanson de Maurice heureux », sur BNF.
  65. Marcel Delannoy et Maurice Fombeure, « d'amour et d'aventure », sur BNF.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Rousselot, Jean, Maurice Fombeure : choix de textes, bibliographie, portraits, fac-similés / présentation par Jean Rousselot, Paris, P. Seghers, coll. « Poètes d'aujourd'hui », (ISBN 9782902170401).
  • Pineau, Philippe, Bibliographie des œuvres de Maurice Fombeure, Poitiers, ORACL, , 130 p. (ISBN 2-904472-03-7, lire en ligne).
  • Max Brunher, N. Gerard (illustrateur) et Marius Richard (1900-1961), Dossiers biographiques Boutillier du Retail : Documentation sur Maurice Fombeure, Paris, Révolution, 1942-1943 (lire en ligne).
  • France 3 [vidéo] "Maurice Fombeure" sur YouTube

Liens externes[modifier | modifier le code]