Maurice Denis

Maurice Denis
Maurice Denis photographié par Henri Manuel.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Maurice Amédée Eugène DenisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Constant Eugène Denis (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Marthe Meurier (d) (de à )
Elisabeth Graterolle (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Noëlle Maurice-Denis Boulet (d)
Bernadette Denis (d)
Anne-Marie Poncet-Denis (d)
Madeleine Denis (d)
Dominique Denis (d)
François Denis (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Académie Ranson (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Propriétaire de
Baigneurs (d), Le Prieuré (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Mouvements
Mécènes
Représenté par
Genre artistique
Influencé par
Distinctions
Archives conservées par
Œuvres principales
Au balcon à Venise (d), Avril (d), Hommage à CézanneVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture de Maurice Denis au cimetière ancien de Saint-Germain-en-Laye.

Maurice Denis, né le à Granville (Manche) et mort le à Paris (14e arrondissement), est un peintre français du groupe des Nabis, également décorateur, graveur, théoricien et historien de l'art.

Biographie[modifier | modifier le code]

Maurice Denis naît le au 136, rue Couraye à Granville dans le département de la Manche en Normandie[3]. Son père, Constant Eugène Denis (1834-1911), est employé aux Chemins de fer et sa mère, Hortense Aglaé Adde (1840-1914), est modiste. Après des études au lycée Condorcet à Paris où il rencontre Édouard Vuillard, Paul Sérusier et Ker-Xavier Roussel, Maurice Denis se forme en fréquentant le musée du Louvre où les œuvres de Fra Angelico déterminent sa vocation de peintre chrétien, marquée ensuite par la découverte de Pierre Puvis de Chavannes. Il étudie simultanément à l’École des beaux-arts et à l’Académie Julian en 1888, mais il quitte rapidement la première, la jugeant trop académique.

Maurice Denis, Portrait de l'artiste à l'âge de 18 ans (1889), huile sur toile, Saint-Germain-en-Laye, musée départemental Maurice-Denis[4].

Il rencontre cette même année Paul Sérusier qui lui offre son tableau, Le Talisman (Paris, musée d'Orsay), peint sous la directive de Paul Gauguin. Il fonde avec ce dernier le groupe des Nabis et en devient le théoricien[5]. Détachés ou non du christianisme, les Nabis cherchent des voies spirituelles au contact de philosophies et de doctrines teintées d’Orient, d’orphisme et d’ésotérisme. En 1892, au Salon des indépendants, il présente un tableau énigmatique, Mystère (Matin) de Pâques, signé en bas à droite du monogramme « Maud » qui ajoute encore au mystère de l’œuvre.

Denis découvre la peinture de Paul Gauguin, dont l’influence sera déterminante pour la suite de son œuvre, lors de l’Exposition universelle de 1889. Il acquiert d’ailleurs l’une de ses peintures en 1903, l’Autoportrait au Christ jaune (Paris, musée d'Orsay).

Il a, entre-temps, rencontré Marthe Meurier en 1890. Elle sera d'abord son modèle pour de nombreux tableaux, puis son épouse un an plus tard. Ils ont plusieurs enfants, dont la poétesse Anne-Marie Poncet-Denis et l'artiste Madeleine Dinès (1906-1996) qui est la seule de ses neuf enfants à embrasser une carrière de peintre.

Il définit dans un article de la revue Art et Critique ce qu'il appelle le « néo-traditionnisme », dans sa phrase restée célèbre comme la profession de foi de l'esthétique nabie, souvent interprétée comme une intuition de ce que sera l’abstraction : « Se rappeler qu’un tableau, avant d’être un cheval de bataille, une femme nue ou une quelconque anecdote, est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées. » Au-delà de l'œuvre de Denis, cette phrase restera comme l'une des premières définitions de l'art moderne libérant la peinture de la représentation mimétique, à l'aspect iconographique.

À partir de 1890, il revient à un art plus décoratif, peignant de grands panneaux pour les habitations de plusieurs mécènes, dont la maison « Les Capucins » du financier, amateur d'art et collectionneur Gabriel Thomas à Meudon.

En 1891, il fait la connaissance du peintre et collectionneur Henry Lerolle qui lui achète un premier tableau, lui commande un plafond, et le reçoit chez lui. Le jeune peintre rencontre chez lui le musicien Ernest Chausson qui lui commande à son tour trois plafonds pour son hôtel particulier parisien du boulevard de Courcelles, le collectionneur Arthur Fontaine, et Denys Cochin qui lui commande La Légende de saint Hubert. Henry Lerolle le présente au galeriste Paul Durand-Ruel, le jeune artiste nabi est lancé. Il entreprend une correspondance avec Jacques-Émile Blanche[6].

Il achève La Légende de saint Hubert sur sept panneaux, en 1897. Mais, dès 1892, Maurice Denis a abandonné l'iconographie traditionnelle pour une autre plus personnelle, fortement inspirée par la poésie symboliste et la poésie épique du Moyen Âge. Il introduit l’image de la femme dans des jardins paradisiaques dans lesquels les nuances et la suavité des tons viennent révéler l’atmosphère rêveuse des lieux. Il prend souvent sa femme Marthe pour modèle féminin dans ses tableaux.

Il découvre l’Italie, sa patrie de cœur, en compagnie de sa femme et d'Ernest Chausson, chez qui il loge à Fiesole, dans la villa Papiniano, sur les hauteurs de Florence. Il y peint une série de paysages au cours de dix voyages. Son style évolue progressivement, le peintre introduit un certain modelé, retrouvant une tradition classique de perspective du décor dans, par exemple, Le Paysage aux Arbres Verts ou Les Hêtres de Kerduel de 1893, Un paysage de printemps de 1897.

À partir de 1898, il aborde le thème des Baigneuses au cours de plusieurs séjours à Perros-Guirec en Bretagne où il achète la villa Silencio. Dans la décennie 1900, il fait partie, avec Lucien Simon, Edmond Aman-Jean, André Dauchez, George Desvallières, Charles Cottet d'un groupe de jeunes peintres surnommé « Bande noire » par les critiques d'art car ils rejettent les coloris clairs des impressionnistes. En 1906, il voyage avec Ker-Xavier Roussel en Provence et sur la côte, où la lumière des bords de mer lui permet d’exalter les couleurs et de souligner la violence qui émane souvent de ces légendes[7].

En 1897, Denis rencontre le graveur Jacques Beltrand. Les deux hommes se lient d'amitié et Beltrand devient, secondé par ses frères Camille et Georges, l'interprète exclusif du peintre, gravant pour lui nombre de ses œuvres sur bois. Jusqu'à la mort de Denis, ce sont un total de 23 livres qui seront illustrés.

En 1903, Maurice Denis rend visite à son ami le peintre Jan Verkade, devenu moine à l'abbaye de Beuron, et découvre l'art de l'école de Beuron. Cette découverte l'intéresse, et le conduit à préfacer en 1905 la traduction française du livre de Desiderius Lenz, chef de file de cet école, traduit en français par Paul Sérusier.

Zéphyr transporte Psyché sur l'île du bonheur (1908), Moscou, palais Morozov.
Maurice Denis, Autoportrait au buste de Maillol (Buste de Marthe Denis), vers 1908.

En 1907, Maurice Denis commence à travailler sur un important projet décoratif pour le mécène russe Ivan Morozov, qui avait été l'un des principaux mécènes de Claude Monet et Auguste Renoir, et qui possédait le tableau Terrasse du café le soir de Vincent van Gogh. Il crée un grand panneau mural, L'Histoire de Psyché, pour la salle de musique du palais Morozov à Moscou, et ajoutera ensuite quelques panneaux supplémentaires. Ses honoraires pour ce projet lui permettront d'acheter sa maison en bord de mer en Bretagne[8].

Le prieuré à Saint-Germain-en-Laye, propriété de Maurice Denis, aujourd'hui musée départemental Maurice-Denis.

Maurice Denis réside une grande partie de sa vie à Saint-Germain-en-Laye, il utilise les locaux d’un vieil hôpital appartenant à la paroisse. Il y construit un atelier en 1912, et devient propriétaire des lieux, qu’il renomme le « Prieuré » , à partir de 1914. Son succès est alors international, il est au sommet de sa notoriété.

Entre les deux guerres[modifier | modifier le code]

La Première Guerre mondiale et la mort de sa femme, le , après de nombreuses années de maladie, renforcent son action pour un art chrétien. Il se consacre alors à la décoration de la chapelle de son prieuré par des peintures murales, la conception des vitraux, du mobilier, sur le thème de sainte Marthe. Bien qu'inachevée, elle est inaugurée le . Elle servira à plusieurs reprises pour des cérémonies religieuses, le peintre y mariera plusieurs de ses enfants. Il épouse en secondes noces, cette même année, Élisabeth Graterolle. De ce deuxième lit est issu son dernier fils, lui-même père du plasticien Romain Denis[9].

Il enseigne à l’Académie Ranson à Paris, de 1908 à 1921. Il fonde en 1919 les Ateliers d'art sacré avec George Desvallières, et forme toute une génération de jeunes peintres, côtoie le peintre fauviste Victor Dupont. Sa reconnaissance officielle atteint son apogée après la fin de la Première Guerre mondiale, plusieurs expositions rétrospectives lui sont consacrées (Biennale de Venise en 1922, pavillon de Marsan à Paris en 1924).

Maurice Denis recevant son épée d'académicien des mains de Paul Jamot en 1932.

Il est soutenu par plusieurs mécènes et Étienne Moreau-Nélaton acquiert l’une de ses œuvres, Amour, Foi, Espérance (1916) que ce dernier donne au musée du Louvre[10] en 1919 pour commémorer le décès de son fils, mort pour la France en 1918. Catholique, membre du Tiers-Ordre dominicain, tout en s'estimant proche de l'esprit franciscain, il interprète des thèmes empreints de tendresse. Politiquement, Maurice Denis est un temps proche de l'Action française, mouvement royaliste, qu'il quitte après la condamnation du mouvement par Rome.

Pendant la seconde guerre mondiale[modifier | modifier le code]

En 1940, Maurice Denis est anxieux et vit douloureusement la présence allemande[11]. Dans son Journal de la fin 1941, il critique, discrètement mais clairement, l'armistice et le rôle du maréchal Pétain. Les nouvelles autorités le nomment, sans lui demander son avis, « président du Comité d'organisation professionnelle des Arts graphiques et plastiques »[12] ; il se récuse et ajoute préférer « le régime des libertés » et « la liberté des organisations artistiques ». La municipalité de Saint-Germain-en-Laye lui passe alors une commande pour décorer la salle des mariages. Une esquisse est réalisée mais l'œuvre ne voit pas le jour.

Après avoir été renversé par un camion boulevard Saint-Michel, Maurice Denis meurt à l'Hôpital Cochin à Paris (14e arrondissement) le [13]. Ses obsèques catholiques se déroulent le à l'église Saint-Germain de Saint-Germain-en-Laye, en présence de nombreuses personnes[11].

Sa tombe se trouve dans le cimetière ancien de Saint-Germain-en-Laye. Une rue de cette ville, où se trouve le musée du Prieuré, porte le nom de Maurice Denis, ainsi que dans le 12e arrondissement de Paris.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Œuvre décorative[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Martin à Vienne (Isère).

« Des murs, des murs à décorer »[14], tel est le mot d’ordre dans les ateliers à la fin du XIXe siècle, reposant sur les commandes publiques. À partir de 1900, celles-ci affluent. Ce que Denis appelle « la vie des échafaudages[réf. nécessaire] » ne cessera plus.

Œuvres dans les collections publiques[modifier | modifier le code]

Madame Ranson au chat (1892), huile sur toile, 89 × 45 cm, Saint-Germain-en-Laye, musée Maurice Denis.

Algérie[modifier | modifier le code]

Allemagne[modifier | modifier le code]

France[modifier | modifier le code]

Soir de septembre, 1911, musée d'Arts de Nantes, Nantes.

Russie[modifier | modifier le code]

Suisse[modifier | modifier le code]

  • Genève, Petit Palais :
    • Plage au canot et à l'homme nu, 1924 ;
    • Les Baigneurs à Perros-Guirec.

Œuvres non localisées[modifier | modifier le code]

  • L'Annonciation à Fiesole dite Annonciation aux chaussons rouges, 1898, huile sur toile signée du monogramme et datée en bas à gauche[28]
  • Le Pardon de Guidel, 1904, huile sur toile[29]
  • La résurrection de Lazare, 1919, huile sur toile, signée et datée en bas vers la gauche[28]
  • Baigneuses à la mare aux sangliers, Huelgoat, vers 1928, huile sur toile, 72 × 106 cm[30]
  • Le chœur, étude pour un tondo du Théâtre des Champs-Elysées, sanguine, craie blanche et fusain sur papier contrecollé sur papier avec mise aux carreaux, signée en bas vers le milieu[28].

Illustration[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

  • Théories, 1890-1910. Du symbolisme et de Gauguin vers un nouvel ordre classique, 1912.
  • Nouvelles Théories sur l’art moderne, sur l’art sacré. 1914-1921, 1922.
  • Carnets de voyage en Italie, 1921-1922, 1925.
  • Henry Lerolle et ses amis, suivi de Quelques lettres d’amis, 1932.
  • Charmes et Leçons de l’Italie, 1933.
  • Histoire de l’art religieux, Flammarion, 1939, Prix Hercule-Catenacci de l'Académie française.
  • Paul Sérusier. ABC de la peinture. Suivi d’une Étude sur la vie et l’œuvre de Paul Sérusier, 1942.
  • Journal, Tome I : « 1884-1904 » ; Tome II : « 1905-1920 » ; Tome III : « 1921-1943 », 1957.
  • Correspondance Jacques-Émile Blanche - Maurice Denis : 1901-1939, édition établie, présentée et annotée par Georges-Paul Collet, 1989.
  • Le Ciel et l’Arcadie, textes réunis, présentés et annotés par Jean-Paul Bouillon, 1993.
  • Maurice Denis et André Gide : Correspondance (1892-1945), éd. P. Masson et C. Schäffer, Paris, réédition : Gallimard, 2006, 418 p.
  • Écrits sur les Nabis, préface, établissement des textes et annotations de Juliette Solvès, Éditions Fata Morgana, 2022 • (ISBN 978-2-37792-122-5)

Expositions[modifier | modifier le code]

Récompenses et distinctions[modifier | modifier le code]

Extraits de son Journal[modifier | modifier le code]

  • « Et puis je ferai de l’Art, de l’Art de masse, en tout et partout. Je me gorgerai, je m’enivrerai de cette pure et sainte jouissance, de cette douce vie, si désirée, d’artiste. » (Journal, )
  • « Se rappeler qu’un tableau, avant d’être un cheval de bataille, une femme nue ou une quelconque anecdote, est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées. » (« Définition du néo-traditionnisme », revue Art et Critique, 23 et 30 août 1890)
  • « Jamais la nature ne m'a paru plus belle qu'à Perros. » (Perros-Guirec, en face de la plage de Trestrignel, plaque commémorative sur sa maison).

Correspondance[modifier | modifier le code]

Plus de 15 000 documents, dont la plupart sont de la correspondance, conservés au musée Maurice-Denis, ont été numérisés et mis en ligne sur le site des archives départementales des Yvelines[31].

Élèves[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom DENIS Maurice (consulté le )
  2. « ark:/36937/s005b015dcc7ff19 », sous le nom DENIS Maurice ? (consulté le )
  3. Registre d'état civil de la ville de Granville, acte de naissance no 223, année 1870, Archives départementales de la Manche, consultable en ligne page 76/240 : « Du vingt-six novembre, l'an mil huit cent soixante-dix, à quatre heures du soir, par devant nous Charles Malicorne, conseiller municipal faisant les fonctions de maire et d'officier de l'état civil de la ville de Granville, Chevalier de la Légion d'honneur, président du tribunal de commerce, est comparu Monsieur Constant Eugène Denis, employé de chemin de fer, âgé de trente-six ans, né à Chérisay (Sarthe) demeurant à Granville, rue Couraye, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin, né en cette ville, hier, à quatre heures du soir, de lui déclarant et Dame Hortense Aglaé Adde, son épouse, âgée de trente ans, née à Pré-en-Pail (Mayenne) et auquel enfant il a donné les prénoms de Maurice Amédée Eugène ; Les dites déclaration et présentation faites devant le Sieur Édouard Daguenet, sans profession, âgé de cinquante deux ans, et Julien Le Martinel, ancien maçon, âgé de soixante-dix-huit ans, domiciliés en cette ville. Et ont les dits comparants et témoins, signé le présent avec nous, après lecture. »
  4. Dépôt du musée d'Orsay.
  5. Son surnom au sein du groupe des Nabis est le « Nabi aux belles icônes » (cf. « Maurice Denis (1870-1943) », notice biographique du musée départemental Maurice Denis).
  6. Georges-Paul Collet, Correspondance Jacques-Émile Blanche-Maurice Denis (1901-1939), Genève, Droz, coll. « Textes littéraires français », (ISBN 978-2-600-02643-7, lire en ligne), p. 157.
  7. Dans son journal il note : « L’arrivée à Cannes par le boulevard du Midi est très belle, longue plage où la mer déferle. Au détour du port, le spectacle de quelques bateaux dans l’eau bleue, sur le fond de la ville où les feux s’allument a quelque chose de féerique. »
  8. « Ivan Abramovitch Morozov (1871-1921) », sur morozovcollection.com (consulté le ).
  9. [vidéo] Raie Bus, Romain Denis, éditions Punto e Basta, 2020, (ISBN 978-2-9572757-0-0).
  10. Œuvre à présent conservée à Paris au musée d'Orsay.
  11. a et b François Boulet, Leçon d'histoire de France, Saint-Germain-en-Laye, Paris, Les Presses Franciliennes, , p. 314.
  12. Comité dont les autres membres sont Paul Landowski, Jacques Beltrand, Pierre-Victor Dautel et Maurice Dufrène (cf. « À l'Officiel », Le Figaro, , p. 2 (en ligne sur Gallica).
  13. Registre d'état civil du 14e arrondissement de Paris, acte de décès n°5324, année 1943, Archives de Paris, consultable en ligne page 25/31 : « Le treize novembre mil neuf cent quarante-trois, dix-neuf heures, est décédé, rue du Faubourg Saint-Jacques 47, Maurice Amédée Eugène Denis, domicilié à Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise) 2 bis rue Schnapper, né à Granville (Manche) le vingt-cinq novembre mil huit cent soixante-dix, artiste-peintre, Membre de l'Institut, fils de Eugène Denis et de Hortense Aglaée Adde, décédés. Veuf de Marthe Meurrier. Époux en secondes noces de Élisabeth Graterolle. Dressé le seize novembre mil neuf cent quarante-trois, dix heures trente, sur la déclaration de Auguste Chauvignac, quarante-deux ans, employé, 47 rue du Faubourg Saint-Jacques, qui, lecture faite a signé avec nous Jean Maury, adjoint suppléant au maire du quatorzième arrondissement de Paris. »
  14. Jérémie Cerman, « Les Bateaux roses de Maurice Denis », Nouvelles de l’estampe, no 238,‎ , p. 20–35 (ISSN 0029-4888, DOI 10.4000/estampe.1054, lire en ligne, consulté le )
  15. Guide artistique de la Suisse, vol. 4a, Berne, Société d'histoire de l'art en Suisse, , 642 p. (ISBN 978-3-906131-98-6), p. 502.
  16. « La Charité » sur Forez.info.
  17. pop.culture.gouv.fr.
  18. Notice de la base Joconde
  19. Notice de la base Joconde
  20. Notice de la base Joconde
  21. Renaissance du Musée de Brest, acquisitions récentes : [exposition], Musée du Louvre, Aile de Flore, Département des Peintures, 25 octobre 1974-27 janvier 1975, Paris, , 80 p.
  22. Notice de la base Joconde
  23. Notice de la base Joconde
  24. Notice de la base Joconde
  25. Dominique Brême et Mehdi Korchane, Dessins français du musée des Beaux-Arts d’Orléans. Le Trait et l’Ombre, Orléans, musée des Beaux-Arts, (ISBN 9 788836 651320), n°163
  26. Dominique Brême et Mehdi Korchane, Dessins français du musée des Beaux-Arts d’Orléans. Le Trait et l’Ombre, Orléans, musée des Beaux-Arts, (ISBN 9 788836 651320), n°177
  27. Bruno Belleil, « Albert Clouard 1866-1952), l'ami oublié de Sérusier et de Maurice Denis », Ar Men, n°31, 1990, p. 60-75.
  28. a b et c Ensemble de tableaux de Maurice Denis provenant de l’ancienne collection Gabriel Thomas, proposé aux enchères par Beaussant Lefèvre à la maison des ventes Drouot Richelieu, Paris, le 12 février 2014 (voir l’annonce en ligne .
  29. Maryse Le Roux, « Darbodage et mariages, les entremetteurs du pays de Guidel », Ar Men, no 31, 1990, p. 37.
  30. Inscrit au Catalogue raisonné par Claire Denis, certificat de Dominique Denis du 21 octobre 1991.
  31. archives.yvelines.fr.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Antoine Terrasse, Denis intimités, Rythmes et couleurs, 1970.
  • Collectif, Hélène Adhemar (dir.), Anne Dayez, préface de Louis Hautecœur, Maurice Denis, Orangerie des Tuileries, éd. Ministère des Affaires culturelles, Réunion des Musées Nationaux, 1970, 128 p.
    Catalogue de l'exposition du 3 juin au 31 août 1970 à l'Orangerie des Tuileries à Paris.
  • Dictionnaire Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres,sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, vol. 4, Paris, éditions Gründ, , 13440 p. (ISBN 978-2-7000-3014-3 et 2700030141, LCCN 2001442437), p. 446-448.
  • Antoine Terrasse, Maurice Denis, La Bibliothèque des Arts, coll. « Polychrome », 2001.
  • Jean-Paul Bouillon, Maurice Denis, Éd. de la Réunion des Musées nationaux, 2006.
  • Jean-Paul Bouillon, Maurice Denis : le spirituel dans l'art, Paris, Gallimard, coll. « Découvertes Gallimard », 2006 (ISBN 978-2070319299).
  • « Maurice Denis », Dossier de l’art, no 135, .
  • Denise Delouche, Maurice Denis et la Bretagne, Éditions Palantines, 2009 (ISBN 978-2-35678-033-1).
  • Delphine Grivel, Maurice Denis et la musique, Lyon, Symétrie, 2011, 336 p. (ISBN 978-2-914373-53-1).
  • Catherine Verleysen, Maurice Denis et la Belgique, 1890-1930, Universitaire Pers Leuven, , 175 p. (ISBN 9789058678089, présentation en ligne).

Iconographie[modifier | modifier le code]

Odilon Redon, Maurice Denis (1903), lithographie.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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