Maurand de Douai

Saint Maurand
Fonction
Abbé
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Saint Maurand
Activité
ReligieuxVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Fratrie
Autres informations
Ordre religieux
Étape de canonisation
Fête

Saint Maurand de Douai (ou Maurant, Mauront, Morand de Breuil), en latin Maurontus est l'un des saints patrons de Douai. Fête le 5 mai.

Biographie[modifier | modifier le code]

Saint Maurant né dans le comté de Ponthieu vers 634[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Quatrième enfant et seul fils de sainte Rictrude de Marchiennes, et d'Adalbaud, seigneur d'Ostrevent, chancelier de Thierry II.

Il est baptisé par saint Riquier. Influencé par la pensée de saint Amand, il devient moine et fonde en 674 le monastère de bénédictins à Breuil ou (Brüel) sur ses terres à proximité de l'actuelle Merville (Maurandville).

En 680, il recueille saint Amé, chassé de son diocèse de Sion par Thierry III. Devant les mérites de l'ancien évêque, il décide de lui confier la direction du monastère de Maurontville (Merville). À la mort de son ami, il reprend la crosse et meurt le (ou 702).
En 900, ses reliques sont transférées à l'église Saint-Jacques de Douai et gardées par la collégiale Saint-Amé.

Sculpture[modifier | modifier le code]

Une sculpture du XVIIe siècle (hauteur 116 cm) de saint Maurand est en l'église Saint-Jacques de Douai en pierre peinte et dorée. Il est représenté assis les pieds sur un socle, couronné avec dans sa main droite un sceptre et dans sa main gauche une maquette de la collégiale Saint-Amé.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Page 279- Galerie douaisienne ou Biographie de la Ville de Douai par Hippolyte-Romain-Joseph Duthillœul - imprimé par Adam Aubers à Douai en 1884 - archivé à la Bibliotheca Bodletana numérisé par Google Livres.

Source[modifier | modifier le code]

  • Claude Roussel, La Belle Hélène de Constantinople, Droz, Genève, 1998 (ISBN 0-600-00266-7).
  • Claude Malbranke, Guide de Flandre et Artois mystérieux, page 91-92, Presse Pocket, Paris, 1966.

Lien externe[modifier | modifier le code]