Massimo De Francovich


Massimo De Francovich
Naissance (88 ans)
Rome (royaume d'Italie)
Nationalité Drapeau de l'Italie Italienne
Profession Acteur

Massimo De Francovich, né le à Rome (royaume d'Italie), est un acteur italien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il suit une formation à l'Académie nationale d'art dramatique de Rome, dont il sort diplômé en 1957[1] : ses débuts sur scène ont lieu la même année avec Vittorio Gassman avec qui il monte la pièce Ornifle de Jean Anouilh[2].

Par la suite, il collabore avec la Compagnia dei Giovani dans des spectacles tels que Six Personnages en quête d'auteur de Pirandello, Le Journal d'Anne Frank de Goodrich, Les Trois Sœurs de Tchekhov, La fiaccola sotto il moggio (it) de d'Annunzio, Les Deux Gentilshommes de Vérone de Shakespeare[3].

En 1964, il interprète Horace dans Hamlet de Shakespeare, mis en scène par Franco Zeffirelli et en 1967 Biff dans Mort d'un commis voyageur de Miller mis en scène par Edmo Fenoglio, avec Evi Maltagliati et Tino Buazzelli, acteur avec qui il partagera la scène pendant encore six ans, jouant de nombreux spectacles dont La rigenerazione d'Italo Svevo. En 1975, il fonde une coopérative théâtrale avec Mila Vannucci, Lucia Catullo, Vittorio Sanipoli, Maria Fabbri et Carlo Bagno dans laquelle il récite et met en scène des textes de Svevo, Pirandello et Joyce. Il travaille ensuite avec Giancarlo Sepe dans Come le foglie (it) de Giacosa et avec Giuseppe Patroni Griffi dans Six Personnages en quête d'auteur de Pirandello et Oncle Vania de Tchekhov. Massimo De Francovich joue aux côtés de Valeria Moriconi dans Filumena Marturano de De Filippo, mis en scène par Egisto Marcucci, et Antoine et Cléopâtre de Shakespeare, mis en scène par Giancarlo Cobelli. En 1990, il entame sa longue relation artistique avec Luca Ronconi, d'abord au Teatro Stabile de Turin, puis au Teatro di Roma et enfin au Piccolo Teatro de Milan : il participe à plusieurs de ses spectacles, dont Strano interludio de O'Neill, Gli ultimi giorni dell'umanità de Kraus, L'uomo difficile (it) de von Hofmannsthal, Le Roi Lear de Shakespeare, Peer Gynt d'Ibsen, Les Frères Karamazov de Dostoïevski, Candelaio de Giordano Bruno, Phénix de Marina Tsvetaïeva, Les Bacchantes d'Euripide, Mémorial de Thucydide, Périclès et La Peste d'Enzo Siciliano, Professeur Bernhardi de Schnitzler, L'Éventail de Goldoni, Inventato di sana pianta de Broch, La trilogie Lehman de Massini. En 1992, il joue dans No Man's Land de Pinter, mis en scène par Guido De Monticelli, et, en 1999, dans L'invenzione dell'amore (it) de Stoppard, dans une mise en scène de Piero Maccarinelli. Dirigé par Maccarinelli lui-même, il interprète, en 2003, Gin game de Coburn, avec Valeria Moriconi et Fragments d'un discours amoureux Fragments d'un discours amoureux de Barthes. En septembre 2004, il joue dans Paolo Borsellino essendo Stato écrit et mis en scène par Ruggero Cappuccio.

Carmelo Rifici l'a dirigé dans I pretendenti de Jean-Luc Lagarce, Il gatto con gli stivali - Una recita continuamente interrotta de Tieck / Tessitore, Nathan le Sage de Lessing, Jules César de Shakespeare. Serena Senigaglia l'a dirigé dans La Punaise de Maïakovski et dans Prospettive sulla guerra civile de H.M. Enzensberger. En 2010, il a été le protagoniste du Teatro Stabile di Trieste dans La notte dell'angelo texte et mise en scène de Furio Bordon. En 2011, il est le protagoniste de Sarabanda d'Ingmar Bergman aux côtés de Giuliana Lojodice pour le Teatro Stabile della Toscana sous la direction de Massimo Luconi. En 2013 et 2014, il partage la vedette aux côtés de Luca Zingaretti (également réalisateur) dans Torre d'avorio de Ronald Harwood.

Au cours des saisons 2015 et 2016, il est Henry Lehman dans la Trilogie Lehman de Stefano Massini, mise en scène pour la dernière fois par Luca Ronconi, pour le Piccolo Teatro de Milan. De 2015 à 2019, il joue le rôle de Mr. Green dans Visiting Mr. Green de Jeff Baron aux côtés de Maximilian Nisi et mis en scène par Piergiorgio Piccoli. En 2018, il est Œdipe dans Œdipe à Colone de Sophocle, mis en scène par Yánnis Kókkos au Théâtre grec de Syracuse et ' Théâtre grec d'Épidaure. En 2019 et 2020, il était le protagoniste aux côtés de Franco Branciaroli dans Falstaff e il suo servo de Nicola Fano mis en scène par Antonio Calenda. En 2020, il enregistre pour Radiotre La Conscience de Zeno d'Italo Svevo en 25 épisodes.

Massimo De Francovich a mis en scène un total de sept comédies du théâtre d'Italo Svevo — certaines jusqu'alors inconnues — ainsi qu'en 1991 un spectacle élaboré à partir des lettres de l'auteur qu'il intitule Caro bon bon.

Pour le grand écran, il tient un rôle dans Pasolini, mort d'un poète de Marco Tullio Giordana, Mains fortes de Franco Bernini, Onorevoli detenuti de Giancarlo Planta, La vita altrui (it) de Michele Sordillo, Le Manuscrit du prince de Roberto Andò, La grande bellezza par Paolo Sorrentino.

En 2004, il fait partie du casting du film Ovunque sei aux côtés de Stefano Accorsi et Barbora Bobulova. Entre 2008 et 2010, il joue le vieil homme dans la série télévisée Romanzo criminale réalisée par Stefano Sollima et en 2009, il joue dans la fiction Boris (it).

Parmi les nombreuses récompenses, il reçoit le prix Armando Curcio en 1990, le prix Ubu et le prix Le Fenici en 1991, et le prix E. Flaiano en 1994, le Sacher d'oro de Nanni Moretti en 1994 pour le film Pasolini, mort d'un poète, le prix Salvo Randone en 2000 et à nouveau en 2006 le prix Ubu, le prix de la critique italienne, le prix Veretium de Borgio Verezzi, le prix du théâtre Olimpici pour Le Professeur Bernhardi de Schnitzler. En 2019, il reçoit le Flaiano Lifetime Achievement Award.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il est marié à l'actrice Paola Bacci[4].

Filmographie partielle[modifier | modifier le code]

Au cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Récompenses et distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Dal sito dell'agenzia NCE
  2. « Intervista a Teatro.org » [archive du 15 aprile 2013]
  3. Premiati Luzzati e De Francovich di Rodolfo di Giammarco da La Repubblica del 30 maggio 1990.
  4. Claudia Provvedini, « De Francovich: «Scelsi l'Accademia per pigrizia» », sur Corriere della Sera, 16 gennaio 2005
(it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Massimo De Francovich » (voir la liste des auteurs).

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