Maso et Miso vont en bateau

Maso et Miso vont en bateau

Réalisation Nadja Ringart
Carole Roussopoulos
Delphine Seyrig
Ioana Wieder
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Documentaire
Durée 55 minutes
Sortie 1975

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Maso et Miso vont en bateau est un documentaire français sorti en 1976. Il est réalisé par le collectif féministe Les Insoumuses rassemblant Nadja Ringart, Carole Roussopoulos, Delphine Seyrig et Ioana Wieder[1].

Synopsis[modifier | modifier le code]

Le film est une réponse féministe à l'émission présentée par Bernard Pivot le sur Antenne 2 intitulée Encore un jour et l'année de la femme, ouf ! C'est fini[2]. Dans cette émission, Françoise Giroud, alors secrétaire d’État chargée de la condition féminine du gouvernement Giscard, est invitée à commenter une vaste sélection de déclarations misogynes prononcées par des figures publiques françaises.

Genèse du film[modifier | modifier le code]

Par différents procédés tels que l'utilisation d'intertitres ironiques, de boucles, de musique en contrepoint, etc., Maso et Miso vont en bateau expose et dénonce avec humour les échanges phallocratiques et misogynes qui ont lieu sur le plateau de télévision.

Malgré les tentatives de Françoise Giroud pour empêcher la diffusion du film[3], il est projeté dans le cinéma indépendant parisien L'Entrepôt en 1976, puis diffusé parmi les milieux militants. Il est toujours considéré comme « un véritable détournement politique, un piratage humoristique et un manifeste pour la vidéo féministe »[2],[4],[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Maso et Miso vont en bateau de Delphine Seyrig - (1976) - Documentaire, Film documentaire » (consulté le )
  2. a et b « Maso et Miso vont en bateau - Tënk », sur www.tenk.fr (consulté le )
  3. « La double vie, militante et artistique, de Delphine Seyrig, sur France Culture », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « Maso et Miso vont en bateau », sur Centre Simone de Beauvoir (consulté le )
  5. Eric Loret, « Les femmes font bandes à part », sur Libération, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]