Margaret Benson

Margaret Benson
Margaret Benson, vers 1880.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 50 ans)
WimbledonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Truro High School (en) (-)
Lady Margaret Hall (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
Mère
Mary Benson (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie

Margaret Benson, née le à Crowthorne, dans le Berkshire et morte le à Wimbledon (Londres), est une égyptologue et philosophe britannique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle est l'une des six enfants d'Edward White Benson, évêque anglican de Truro qui devient plus tard archevêque de Cantorbéry, et de Mary née Sidgwick (1841–1918), la sœur du philosophe Henry Sidgwick, fondateur du Newnham College. Margaret Benson et sa sœur Mary Benson font leurs études secondaires à l'école de filles Truro Girls High School, une école fondée par leur père en 1879[1]. En 1883, Margaret s'inscrit au collège pour femmes Lady Margaret Hall d'Oxford. Son intelligence est considérée remarquable[2].

Elle est la première femme à obtenir une concession afin de pouvoir effectuer des fouilles en Égypte. Avec l'archéologue écossaise Janet Gourlay, peut-être sa compagne[3], elle conduit des fouilles pendant trois saisons (1895-1897) dans le temple de la déesse Mout à Karnak.

Étant d'une santé fragile, elle n'est pas en mesure de continuer les fouilles après 1897. En 1907, elle souffre d'une grave dépression nerveuse. Elle meurt en 1916 à Wimbledon, à l'âge de 50 ans. après avoir vécu quelques années dans un prieuré, à Roehampton.

Famille[modifier | modifier le code]

Elle a cinq frères et sœurs, le romancier Edward Frederic Benson, Arthur Christopher Benson, l'auteur des paroles de la musique d'Edward Elgar, Land of Hope and Glory et le directeur du Magdalene College à Cambridge, Robert Hugh Benson, pasteur anglican converti au catholicisme et auteur de romans[2].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Capital, Labour, Trade, and the Outlook, 1891. A textbook.
  • Subject to Vanity, Methuen, 1894.
  • avec Janet Gourlay, The Temple of Mut in Asher: An account of the excavation of the temple and of the religious representations and objects found therein, as illustrating the history of Egypt and the main religious ideas of the Egyptians, Londre, John Murray, 1899.
  • The Soul of a Cat, and Other Stories, Heinemann, 1901.
  • The Venture of Rational Faith, 1908.
  • The Court of the King, 1912.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Mark D. Chapman, ‘Benson, Edward White (1829–1896)’, Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004; online edn, Oct 2009 accédé le 4 mars 2017
  2. a et b (en) Jessica Martin, « Benson, Margaret (1865–1916) », dans Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, (lire en ligne Inscription nécessaire)
  3. (en) « Sapphistry on the Spoil Heap: Lesbianism and Female Homosociality in Early Archaeology », sur torch.ox.ac.uk (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]