Marc Vuillemot

Marc Vuillemot
Illustration.
Marc Vuillemot, le 16 juillet 2016.
Fonctions
Maire de La Seyne-sur-Mer

(12 ans, 3 mois et 14 jours)
Élection 16 mars 2008
Réélection 30 mars 2014
Prédécesseur Arthur Paecht
Successeur Nathalie Bicais
Biographie
Date de naissance (66 ans)
Lieu de naissance Toulon (France)
Nationalité française
Parti politique Parti socialiste (1981-2018)
GRS (depuis 2018)
Profession Instituteur spécialisé (retraité)

Marc Vuillemot
Maires de La Seyne-sur-Mer

Marc Vuillemot, né le à Toulon (Var), est un professeur et homme politique français. Il est maire de La Seyne-sur-Mer (Var) de 2008 à 2020, et membre du Parti socialiste de 1981 à 2018 puis de la Gauche républicaine et socialiste.

Biographie[modifier | modifier le code]

Marc Vuillemot est le fils d'une infirmière manipulatrice en radiologie au centre médico-social de La Seyne, et d'un technicien navigant pour la pose des câbles sous-marins. En 1974, il s'engage dans le militantisme associatif et l'année suivante, il préside ou s'investit dans diverses associations d'éducation populaire. En 1985, à 28 ans, il devient président de l'Office municipal de l'action socio-éducative (OMASE).

Il suit une scolarité tour à tour à l'école publique puis dans l'enseignement privé (Institution Sainte-Marie). Après avoir obtenu son baccalauréat, il étudie en classe préparatoire maths sup-biologie au lycée Thiers, à Marseille, période au cours de laquelle il devient militant syndical. En 1981, il adhère au Parti socialiste unifié (PSU) puis en 1985 au Parti socialiste (PS). Il abandonne ses études scientifiques et entre à l'École normale d'instituteurs de Draguignan, puis il fait une spécialisation à l'École normale d'Aix-en-Provence pour l'éducation des enfants et des adolescents déficients ou inadaptés. Il est alors affecté au collège Henri-Wallon à La Seyne, au sein d'une zone d'éducation prioritaire, où il exerce pendant trente ans jusqu'à son élection à la mairie de La Seyne.

Marc Vuillemot est veuf et père de deux enfants.

Candidat aux élections municipales de 2008 à la tête d'une liste d'union rassemblant le PS, Les Verts, le MRC, le PCF, le Parti occitan et le PRG, il est élu à la mairie de La Seyne le avec 50,6 % des voix[1] et succède à Arthur Paecht le suivant[1]. Réélu au second tour le avec 40,1 % des suffrages dans le cadre d'une triangulaire[2], à la tête d'une liste rassemblant les mêmes partis qu'en 2008 auxquels s'est joint le Nouveau parti anticapitaliste. Défendant depuis toujours les motions présentées par l'aile gauche du PS lors des congrès, il est considéré comme faisant partie des frondeurs.

Le , il entame un périple à vélo électrique entre La Seyne-sur-Mer et Paris[3], [4],[5] afin d'alerter l'opinion publique sur la situation de la maternité de l'hôpital intercommunal George-Sand de La Seyne-sur-Mer qui doit être fusionnée à celle de Toulon-Font-Pré, dans le cadre du futur hôpital Sainte-Musse de Toulon.

En , il quitte le PS et rejoint le mouvement Alternative pour un programme républicain, écologiste et socialiste (APRÉS), créé par Marie-Noëlle Lienemann et Emmanuel Maurel[6], qui devient quatre mois plus tard la Gauche républicaine et socialiste[7].

Il est battu par Nathalie Bicais (LR) aux élections municipales de La Seyne-sur-Mer en juin 2020.

Détail des fonctions et des mandats[modifier | modifier le code]

Distinctions et décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Histoire de La Seyne-sur-Mer (Var), site internet de Marius et Jean-Claude Autran
  2. Histoire de La Seyne-sur-Mer (Var), site internet de Marius et Jean-Claude Autran
  3. La Seyne : à Paris à vélo le défi de Marc Vuillemot, Var-Matin, 2 août 2011.
  4. Un maire parcourt 950 km à vélo pour sauver sa maternité, Elle, 1er août 2011.
  5. Justine Gay, « Un élu du Var traverse la France à vélo pour défendre la maternité de sa commune », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  6. Sylvia Zappi, « Emmanuel Maurel et Marie-Noëlle Lienemann lancent Après, avec 650 élus, cadres et militants socialistes », lemonde.fr, 19 octobre 2018.
  7. Quentin Laurent, « Européennes : Emmanuel Maurel lance sa Gauche républicaine et socialiste », sur Le Parisien, (consulté le ).
  8. Décret du 14 mai 2014 portant promotion et nomination au grade de chevalier de l'ordre national du Mérite sur décision du ministre de l'Intérieur

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]