María de la Purificación de la Aldea y Ruiz de Castañeda

Pura de la Aldea
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 86 ans)
BarceloneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
María de la Purificación de la Aldea y Ruiz de CastañedaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Allégeance
Activités
Sage-femme, infirmière, activisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Partis politiques
Lieu de détention

María de la Purificación de la Aldea y Ruiz de Castañeda, également connue sous le nom de Pura de la Aldea, née à Madrid le 10 août 1889 et morte à Barcelone le 17 juin 1976, est infirmière et sage-femme militante républicaine espagnole, victime de la répression du dictateur Franco après la guerre d'Espagne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Née à Madrid, elle étudie à l'Université centrale et devient l'une des premières femmes à obtenir le diplôme d'infirmière et de sage-femme[1].

En 1931, sous la Seconde République, alors que Victoria Kent est directrice générale des prisons, elle intègre l'administration pénitentiaire[2] et travaille à la prison de Ventas, à Madrid.

Après la guerre d'Espagne, lors de la défaite en 1939, elle est victime de l'épuration franquiste chez les fonctionnaires[3] comme de nombreuses infirmières et sages-femmes[4].

Le 1er mai 1939, le Conseil de Guerre la juge coupable de rébellion, avec les circonstances aggravantes d'être communiste. Elle est condamnée à la peine de mort, peine commuée en perpétuité[5].

Elle est détenue à la prison de Ventas, à Madrid, là-même où elle travaillait en tant que fonctionnaire. Se déroulent alors les nombreuses fusillades de femmes de la répression franquiste, comme celle des Treize Roses.

En prison, avec Trinidad Gallego Prieto, également infirmière et sage-femme, elle tente d'aider les détenues les plus vulnérables, les mères et leurs enfants[6].

Elle est ensuite transférée à la prison de Tarragone[7], puis le 18 mars 1943, déplacée à la prison pour femmes de Les Corts, à Barcelone[8].

Parmi ses camarades d'infortune se trouve Tomasa Cuevas Gutiérrez[9].

Elle obtient la liberté conditionnelle le 11 juillet 1944, et continue à militer dans la clandestinité, vivant avec une ancienne compagne de prison, Enriqueta Montoro Bravo. C'est dans leur maison que se réunit pendant des années la direction du PSUC de Barcelone[10].

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (es) Tomasa Cuevas, Testimonios de mujeres en las carceles franquistas, Inst. de estudios altoaragoneses, (ISBN 9788481271508)

Notes et références[modifier | modifier le code]

(es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « María de la Purificación de la Aldea y Ruiz de Castañeda » (voir la liste des auteurs).
  1. Dolores y Alberto Ruiz Berdún- Gomis Blanco, Compromiso social y género:La Historia de las matronas en España, en la Segunda República, La Guerra civil y la Autarquía (1931-1955), Ayuntamiento de Alcalà de Henares, (ISBN 978-84-15005-44-5)
  2. « Ha mort Pura de la Aldea », Treball, P.S.U. de C, no Número 445,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (es) Hernández Holgado, « Carceleras encarceladas. La depuración franquista de las funcionarias de Prisiones de la Segunda República », Cuadernos de Historia Contemporánea, vol. 27,‎ , p. 271-290 (lire en ligne [PDF], consulté le )
  4. Ruiz-Berdún et Alberto Gomis, « La depuración de las matronas de Madrid tras la Guerra Civil », Dynamis, vol. 32, no 2,‎ 00/2012, p. 439–465 (ISSN 0211-9536, DOI 10.4321/S0211-95362012000200008, lire en ligne, consulté le )
  5. Maria de la Purificación de La Aldea y Ruiz de Castañeda. Causa ordinaria nº 000159/IV57. Arxiu Tribunal Militar Tercer
  6. (es) Dolores Ruiz-Berdún et Alberto Gomis, « Matronas víctimas de la Guerra Civil Española », Asclepio, vol. 68, no 2,‎ , p159–p159 (ISSN 1988-3102, DOI 10.3989/asclepio.2016.31, lire en ligne, consulté le )
  7. Josep Subirats Piñana, Les Oblates (1939-1941. Pàgina 175-176-177, Valls, Cossetània Edicions, (ISBN 84-9791-218-7), p. 270
  8. « Memòria de la presó de dones de les Corts (1939-1955) Pura de la Aldea, apèndix nº 11 Pàg.3-4 », Fernando Hernández Holgado (consulté le )
  9. (en) « Testimonios de mujeres en las cárceles franquistas by Diputación Provincial de Huesca - Issuu », sur issuu.com (consulté le )
  10. (es) Tomasa Cuevas Gutiérrez, Testimonios de mujeres en las cárceles franquistas (Pura de la Aldea pàg.505,507,508,521,522,552,557,572,736,760), Huesca, Instituto de Estudios Altoaragoneses, (ISBN 84-8127-150-0), p. 913