María Teresa Mestre

María Teresa Mestre
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María Teresa Mestre en 2009.

Titre

Grande-duchesse consort de Luxembourg

Depuis le
(23 ans, 6 mois et 10 jours)

Prédécesseur Joséphine-Charlotte de Belgique
Biographie
Titulature Duchesse de Nassau
Princesse de Bourbon-Parme
Nom de naissance María Teresa Mestre Batista
Naissance (68 ans)
La Havane (Cuba)
Père José Antonio Mestre Álvarez (1926-1993)
Mère María Teresa Batista Falla (1928-1988)
Conjoint Henri
Enfants Guillaume de Luxembourg
Félix de Luxembourg
Louis de Luxembourg
Alexandra de Luxembourg
Sébastien de Luxembourg
Religion Catholicisme

María Teresa Mestre Batista, née le à La Havane (Cuba), est l'épouse du grand-duc Henri de Luxembourg.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Petite-fille du millionnaire et philanthrope[1] cubain Agustín Batista y González de Mendoza, fondateur de la Trust Company of Cuba (la plus puissante banque de l'île avant la révolution cubaine)[2], et petite-nièce du millionnaire et philanthrope[1] cubain Eutimio Falla y Bonet, grand banquier et magnat du sucre, María Teresa Mestre y Batista est née au sein de la grande bourgeoisie hispano-cubaine[3]. Sa famille quitte Cuba en après la révolution cubaine et la prise du pouvoir par Fidel Castro. Elle s'établit d'abord à New York, où, à partir de 1961, elle étudie au lycée français de New York. En , ses parents s'installent pendant quelques mois dans leur propriété familiale à Santander en Espagne, puis prennent domicile définitivement à Genève (Suisse) où elle passe avec succès le baccalauréat français en .

Elle acquiert la nationalité suisse et fait ses études de sciences politiques à l'Institut de hautes études internationales de Genève où elle est diplômée en 1980. C'est là qu'elle rencontre le grand-duc héritier de Luxembourg Henri, avec qui, pendant quatre ans, elle suit ses études. Ils se marient le . Elle devient alors grande-duchesse héritière, devenant la troisième jeune femme roturière en Europe (après les reines de Norvège et de Suède) à devenir consort héritière[3]. Sa langue maternelle est l'espagnol mais elle parle également couramment le français, l'anglais et le luxembourgeois.

Depuis son enfance, elle prend des cours de ballet et de chant. Elle joue de la guitare, aime la musique et la littérature et s'intéresse à la peinture. Sportive, elle pratique le ski, le patinage et les sports nautiques.

La grande-duchesse a une sœur et un frère qui habitent en Suisse[4]. Elle est par ailleurs la nièce de l'éditeur et mécène cubain Victor Batista Falla[5],[6].

Descendance[modifier | modifier le code]

Avec son mari, le grand-duc Henri, María Teresa Mestre a cinq enfants et six petits-enfants :

Grande-duchesse de Luxembourg[modifier | modifier le code]

Le couple grand-ducal fleurissant la tombe d'un soldat de la Seconde Guerre mondiale au Luxembourg American Cemetery and Memorial, en 2004.
La famille royale en 2012. La grande-duchesse est à droite, en rouge.
Le couple grand-ducal au Sénat de Pologne en 2014.

Accession au trône[modifier | modifier le code]

Le , le grand-duc Jean abdique en faveur de son fils aîné Henri qui devient grand-duc de Luxembourg.

Rapport Waringo[modifier | modifier le code]

Le magazine d'informations en ligne Reporter relate le départ de la Cour d'une trentaine de collaborateurs depuis 2015, soit près d'un tiers du personnel[7]. Par conséquent, en , avec l'accord du chef de l'État, Xavier Bettel nomme Jeannot Waringo, ancien directeur de l'Inspection générale des finances et retraité, en tant que représentant spécial du Premier ministre pour qu'il examine la gestion des ressources humaines au service de la famille grand-ducale[8].

Quelques semaines avant la publication du rapport, les premières informations révélées montrent que sur les onze millions d'euros de dotation de l'État inscrits au budget, près de huit millions sont réservés aux frais de personnels qui sont en constante augmentation[9]. La rotation de l'emploi est mis en cause par le caractère difficile de l'épouse du grand-duc. Selon le journaliste Pol Schock, dans un article publié dans le quotidien d'Lëtzebuerger Land, c'est elle qui tiendrait les rênes et qui aurait toujours le dernier mot concernant le fonctionnement de la Cour. Selon le Land, il n'est pas impossible que ce rapport déclenche une crise sérieuse au palais pouvant mener jusqu'à l'abdication du grand-duc[10].

Le , le grand-duc sort de son silence et publie une lettre en luxembourgeois, en français, en anglais et en espagnol dans laquelle il dénonce « [ses] articles mettant en cause injustement [son] épouse »[11],[12]. Stéphane Bern, proche du couple grand-ducal, marque également son soutien à María Teresa en critiquant ces indiscrétions[13].

Un an après, les recommandations du rapport Waringo ont abouti à un renouvellement de l'organigramme de la Cour grand-ducale et à une direction remplacée par une structure appelée la « Maison du Grand-Duc ». Pour autant, aucune décision ne définit encore le rôle de la grande-duchesse qui reste absente de la Constitution[14],[15].

En , alors que les époux grand-ducaux célèbrent leurs quarante ans de mariage, une interview accordée à Paris Match révèle que la grande-duchesse est déçue par la création de la Maison du Grand-Duc à la suite du rapport et affirme « [qu'il] y a sans doute une forme de misogynie à vouloir effacer l'épouse du grand-duc ». Yuriko Backes, la maréchale de la Cour, responsable de la communication annonce à RTL Radio qu'elle n'aurait pas validée la publication de cet entretien et précise que ce « n'est pas [à la grande-duchesse] de s'occuper du management quotidien d'une administration »[16],[17],[18]. Le Premier ministre n'aurait pas été non plus informé de ces déclarations comme il aurait dû l'être puisque deux passages dépassent le caractère personnel de l'entretien[19]. Dans un article de RTL publié en , Jeannot Waringo, l'auteur du rapport, affirme être tout autant déçu par les propos tenus par la grande-duchesse et affirme : « je n'ai pas mérité d'être qualifié de misogyne, c'est totalement faux, ce n'est pas moi. Mais peut-être que cet aspect a été mal décrit dans l'article »[20]. Au moment de la parution de l'article dans Paris Match, il estimait que les déclarations du grand-duc allaient à l'opposé de ce qu'il défendait dans son analyse[19].

Engagements[modifier | modifier le code]

Microfinance[modifier | modifier le code]

Depuis 2006, María Teresa assure la présidence d'honneur de LuxFLAG[21], Luxembourg Fund Labeling Agency, la première agence à octroyer un label de qualité à des fonds d’investissements en microfinance à travers le monde. À cet égard, depuis 2005, l'épouse du grand-duc préside le jury international du Prix européen de la Microfinance, qui récompense chaque année le porteur d’une initiative en matière de microfinance et de finance inclusive dans des pays en développement[21].

En 2008, le professeur Muhammad Yunus et les dirigeants du Crédit agricole créent la fondation Grameen Crédit agricole, que la grande-duchesse rejoint dès sa création, en tant que membre du conseil d'administration[21]. Elle a appuyé de nombreux projets de microfinance portant sur l’amélioration de la qualité de l’éducation des filles et l’indépendance des femmes grâce à l’octroi de microcrédits[21].

La main tendue[modifier | modifier le code]

A la suite de sa visite à la prison centrale de Bujumbura, capitale du Burundi, en , María Teresa découvre le sort d’enfants mineurs emprisonnés pour des délits de droit commun. En quatre ans, avec l’aide de la Maison Shalom fondée par Maggy Barankitse, la fondation de l'épouse du grand-duc a réussi à faire libérer les 600 mineurs incarcérés dans les prisons burundaises dans des conditions inhumaines à travers tout le pays[21]. Ces enfants ont ensuite bénéficié d’une aide psychologique, juridique et éducative grâce au projet « La main tendue » entièrement financé par la Fondation du Grand-Duc et de la Grande-Duchesse[22].

Lutte contre le viol comme arme de guerre et les violences sexuelles en zones sensibles[modifier | modifier le code]

En , à Londres, María Teresa a assisté aux sessions de travail du Sommet mondial pour l’éradication de la violence sexuelle en période de conflit, en présence d'Angelina Jolie, envoyée spéciale du Haut Commissariat pour les réfugiés et a rencontré plusieurs personnalités engagées sur le terrain dans la lutte contre ce fléau[21].

En 2016, María Teresa rencontre le docteur Denis Mukwege dans le cadre de l’attribution du Prix Sakharov. Fortement touchée par son travail, elle a participé à l’exposition Hidden Voices, organisée par The Dr. Denis Mukwege Foundation à Genève l’année d’après ()[21].

Cette exposition, consacrée aux survivantes de viols de guerre, a également bénéficié du soutien de la fondation du grand-duc et de la grande-duchesse. Très sensible au combat du Dr Denis Mukwege contre le viol comme arme de guerre, l'épouse du grand-duc saisit l’occasion et prend l’initiative d’organiser un forum international dédié aux et avec la participation de survivantes au Luxembourg, en [21],[23].

En septembre 2021, la grande-duchesse a reçu le titre de « Championne de la lutte contre les violences sexuelles liées aux conflits en soutien au plaidoyer des Nations Unies » des mains de Pramila Patten, représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies chargée de la question des violences sexuelles en temps de conflit[24].

Forum Stand Speak Rise Up![modifier | modifier le code]

L'épouse du grand-duc réunit alors autour d’elle des partenaires stratégiques de taille, le docteur Denis Mukwege, lauréat du prix Nobel de la paix 2018, et Céline Bardet (We are not Weapons of War) pour préparer le forum international Stand Speak Rise Up! pour en finir avec les violences sexuelles dans les zones sensibles[21],[23].

À l'initiative de María Teresa, cette conférence s'est tenue à Luxembourg les 26 et . Prix Nobel de la paix en 2006, le professeur Muhammad Yunus et Nadia Murad (Nobel de la Paix 2018) étaient parmi les intervenants d’honneur. Ce forum international a été une plateforme pour les survivantes, le but étant d’aboutir à une aide concrète et efficace[21],[23].

Le forum a réuni des acteurs clefs de la communauté internationale dans la lutte contre les violences sexuelles ainsi que quelque cinquante survivantes venant d’une quinzaine de pays différents. Trois prix Nobel de la Paix y ont pris part : Nadia Murad, le docteur Denis Mukwege et le professeur Muhammad Yunus[21],[23]. Des personnalités prestigieuses comme Pramila Patten, représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU sur les violences sexuelles dans les conflits, Lord Ahmad of Wimbledon, représentant spécial du Premier ministre britannique sur les violences sexuelles et Peter Maurer, président du Comité international de la Croix-Rouge y ont également participé[21],[23].

Stand Speak Rise Up! a été ouvert le par l'épouse du grand-duc de Luxembourg. Point d’orgue de cette session inaugurale, l’Appel lancé à la communauté internationale pour en finir avec les violences sexuelles dans les zones sensibles. « Je lance aujourd'hui un appel à toutes les personnes de bonne volonté qui refusent de voir les violences sexuelles comme un dommage collatéral des guerres », a souligné la grande-duchesse. « Il est peut-être utopique de croire que nous pourrons arrêter les guerres, mais ayons au moins l’ambition de stopper un jour l’utilisation du viol comme arme de guerre, de soumission et de terreur », a-t-elle ajouté à la tribune du Forum[23],[21].

María Teresa a évoqué dans son discours l’implication des survivantes et l’importance de leur parole dans l’élaboration de solutions dans la lutte contre les violences sexuelles, en particulier l’utilisation du viol comme arme de guerre : « C’est avec les survivantes et grâce à elles que nous trouverons des solutions adaptées et créatives. Je suis très fière que ce forum soit une première de par leur présence et leur implication »[23],[21].

Très sensible au sort insupportable des enfants nés du viol de guerre, María Teresa a également remis à deux hauts représentants onusiens présents à la conférence Michelle Bachelet, haut commissaire aux droits de l'homme, et Pramila Patten, représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU sur les questions de violences sexuelles dans les conflits, un plaidoyer demandant à la communauté internationale de se saisir d’urgence de la situation des enfants nés du viol et de prendre en considération leurs besoins différents et spécifiques[23],[21].

Patronages[modifier | modifier le code]

María Teresa est ambassadrice de bonne volonté de l'UNESCO depuis 1997 et effectue de fréquents voyages à l'étranger pour promouvoir le micro-crédit, l'éducation des femmes et des filles[3]

Le couple grand-ducal est un membre actif de la fondation Mentor, créée sous le patronage de l'Organisation mondiale de la Santé pour empêcher la consommation de drogues par les jeunes. L'épouse du grand-duc accorde son haut patronage à l'association Luxembourg Alzheimer et à l'association Aide au développement de la santé. Elle est aussi membre d'honneur du Comité international paralympique.

Avec son époux, elle crée la Fondation du grand-duc Henri et de la grande-duchesse Maria Teresa qui poursuit quatre objectifs : assistance à des personnes dans le besoin résidant au Luxembourg et ayant adressé une demande d'aide aux souverains ; appui à l'intégration dans la société de personnes souffrant d'un handicap ; promotion de structures scolaires ouvertes à des enfants et adolescents ayant des problèmes d'apprentissage ; contribution à des actions de développement et d'aide humanitaire à l'étranger[22].

À la suite du décès de la mère du grand-duc Henri, Joséphine-Charlotte en , María Teresa reprend ses activités : présidence de la Croix-Rouge luxembourgeoise[3] et de la Fondation luxembourgeoise contre le Cancer ; Haut Patronage à SOS Villages d'Enfants-Luxembourg[21] et au Cercle Artistique de Luxembourg[21] ; présidence d'honneur de l'Orchestre philharmonique du Luxembourg[21],[25].

À partir du , María Teresa assure le haut patronage d'Unicef-Luxembourg[25].

Elle a été nommée, en , « Éminente avocate des enfants » par l'Unicef[3],[25] à Genève et a annoncé qu'elle allait se consacrer en particulier aux orphelins du sida et aux enfants-soldats.

Titres et honneurs[modifier | modifier le code]

Titulature[modifier | modifier le code]

  • 22 mars 1956 - 14 février 1981 : Madame María Teresa Mestre ;
  • 14 février 1981 - 7 octobre 2000 : Son Altesse Royale la grande-duchesse héritière de Luxembourg, duchesse héritière de Nassau et princesse de Bourbon-Parme ;
  • depuis le 7 octobre 2000 : Son Altesse royale la grande-duchesse de Luxembourg, duchesse de Nassau et princesse de Bourbon-Parme.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Caroline Pigozzi, « Maria Teresa de Luxembourg: Notre pays est une grande famille », sur Paris Match, .
  2. « Mort à La Havane de Victor Batista Falla, mécène de la littérature cubaine », sur actualitte.com, .
  3. a b c d et e María Teresa de Luxembourg, interviewée par Caroline Pigozzi, « La grande-duchesse de Luxembourg, un parfum de fantaisie latine en Europe », Paris Match, semaine du 15 au 21 mars 2018, pages 78-80.
  4. María Teresa, Grande-Duchesse de Luxembourg. Maison Grand-Ducale de Luxembourg.
  5. Décès de M. Victor Batista Falla, oncle de S.A.R. la Grande-Duchesse, Communiqué du Maréchalat de la Cour, monarchie.lu, 13 avril 2020.
  6. (en) Victor Batista Falla, uncle of Grand Duchess Maria Teresa, dies of coronavirus in Havana, sur today.rtl.lu, 13 avril 2020.
  7. Christoph Bumb, « Le gouvernement met la Cour grand-ducale sous contrôle », Reporter,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. « Jeannot Waringo nommé auprès de la Cour », Luxemburger Wort,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. Geneviève Montaigu, « Cour grand-ducale : un rapport qui fait trembler le Palais », Le Quotidien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. « La Grande-Duchesse en ligne de mire du rapport Waringo », Luxemburger Wort,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. « Polémique à la cour Grand-Ducale : Grand-Duc : Des articles mettent en cause injustement mon épouse », RTL 5minutes,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. David Marques, « Rapport sur le fonctionnement de la Cour : les étapes du feuilleton », Le Quotidien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. Thomas Holzer, « «Juger sur des ragots est indigne de notre pays» », L'essentiel,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. Patrick Jacquemot, « Passage en force sur la Maison du Grand-Duc », Luxemburger Wort,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. « Cour Grand-Ducale: Un an après le rapport Waringo, des améliorations toujours attendues », RTL 5minutes,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. Stéphane Bern, « Maria Teresa et Henri de Luxembourg : quarante ans d'amour », Paris Match,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. Maurice Fick et Claude Zeimetz, « Personne ne veut écarter la Grande-Duchesse », RTL 5minutes,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. « «Personne ne veut mettre la Grande-Duchesse à l'écart» », Luxemburger Wort,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. a et b « L'interview du Grand-Duc vient semer le trouble », Luxemburger Wort,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. « J'ai vraiment apprécié ma mission à la Cour Grand-ducale », RTL 5minutes,‎ (lire en ligne).
  21. a b c d e f g h i j k l m n o p q et r Site officiel de María Teresa, grande-duchesse de Luxembourg
  22. a et b Fondation Grand-duc Henri et Grande-duchesse María Teresa
  23. a b c d e f g et h Site officiel de Stand Speak Rise Up!
  24. Stand Speak Rise Up! asbl, « Communiqué de Presse_Prix ONU », sur Standspeakriseup.lu,
  25. a b et c Site officiel de la Cour grand-ducale
  26. (fr) (Informations et actualité du gouvernement luxembourgeois)
  27. « S.A.R. la Grande-Duchesse | Cour grand-ducale », sur www.monarchie.lu (consulté le )

Sources[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]