María Luisa Carcedo

María Luisa Carcedo
Illustration.
María Luisa Carcedo, en .
Fonctions
Députée aux Cortes Generales

(3 ans, 10 mois et 7 jours)
Élection
Réélection
Circonscription Asturies
Législature XIIIe et XIVe
Groupe politique Socialiste
Successeur Jesús Ruiz López
Ministre espagnole de la Santé, de la Consommation et du Bien-être social

(1 an, 4 mois et 1 jour)
Président du gouvernement Pedro Sánchez
Gouvernement Sánchez I
Prédécesseur Carmen Montón
Successeur Salvador Illa (Santé)
Alberto Garzón (Consommation)
Pablo Iglesias (Droits sociaux et Agenda 2030)
Haute commissaire à la Lutte contre la pauvreté infantile

(2 mois et 22 jours)
Président du gouvernement Pedro Sánchez
Prédécesseur Poste créé
Successeur Pau Marí-Klose
Sénatrice aux Cortes Generales

(2 ans, 8 mois et 22 jours)
Élection 25 septembre 2015
Circonscription Asturies (désignée)
Législature Xe, XIe et XIIe
Groupe politique Socialiste
Successeur María Fernández
Députée aux Cortes Generales

(3 ans, 9 mois et 12 jours)
Élection
Circonscription Asturies
Législature Xe
Groupe politique Socialiste
Successeur Adrián Barbón

(4 ans et 19 jours)
Élection
Réélection
Circonscription Asturies
Législature VIIIe et IXe
Groupe politique Socialiste
Successeur Hugo Morán
Conseillère à l'Environnement et à l'Urbanisme des Asturies

(4 ans et 6 jours)
Président Juan Luis Rodríguez-Vigil
Antonio Trevín
Gouvernement Rodríguez-Vigil
Trevín
Prédécesseur Felipe Fernández Fernández
Successeur Juan José Tielve Cuervo
Biographie
Nom de naissance María Luisa Carcedo Roces
Date de naissance (70 ans)
Lieu de naissance San Martín del Rey Aurelio
(Espagne)
Nationalité Espagnole
Parti politique PSOE
Diplômée de Université d'Oviedo
Profession Médecin

María Luisa Carcedo María Luisa Carcedo
Ministres de la Santé d'Espagne
Hauts commissaires à la Lutte contre la pauvreté infantile

María Luisa Carcedo Roces, née le à San Martín del Rey Aurelio dans les Asturies, est une femme politique espagnole membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).

Licenciée en médecine et chirurgie de l'université d'Oviedo, elle est haute fonctionnaire de la principauté des Asturies à l'époque de Pedro de Silva. Elle est élue en députée à la Junte générale et devient conseillère à l'Environnement du gouvernement autonome. Elle est réélue députée régionale en . Après les élections de , elle est désignée porte-parole du groupe parlementaire socialiste.

En , elle entre en politique nationale comme députée des Asturies au Congrès des députés. Elle démissionne après sa réélection en , pour prendre la direction de l'Agence d'évaluation des politiques publiques. Elle retrouve son siège en .

Ayant intégré en la direction du PSOE en tant que secrétaire au Bien-être social sous l'autorité de Pedro Sánchez, elle est désignée l'année qui suit sénatrice par le Parlement asturien et quitte le Congrès en conséquence. Elle participe début à la tentative avortée de Sánchez de coaliser une majorité pour son investiture à la tête du gouvernement espagnol.

Après que Sánchez est arrivé au pouvoir en , elle est retenue pour occuper le poste nouvellement créé de Haute commissaire à la Lutte contre la pauvreté infantile. Elle le quitte en pour remplacer la démissionnaire Carmen Montón comme ministre de la Santé.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Elle est mariée et mère d'un fils.

Formation et profession[modifier | modifier le code]

María Luisa Carcedo est titulaire d'une licence en médecine et chirurgie obtenue à l'université d'Oviedo. Elle est diplômée en médecine du travail. Elle est médecin chargée des premiers secours au Service de Santé des Asturies (SESPA). Elle a exercé en tant que directrice régionale de la Santé publique de la principauté des Asturies alors présidée par Pedro de Silva.

Engagement politique[modifier | modifier le code]

Dans les Asturies[modifier | modifier le code]

Elle rejoint très jeune la Fédération socialiste asturienne-PSOE et se présente dès les élections régionales de 1991 sur les listes du parti. Lors du scrutin, elle obtient un siège de députée pour la IIIe législature. En , elle est nommée conseillère à l'Environnement et à l'Urbanisme par le président régional Juan Luis Rodríguez-Vigil et conserve les mêmes attributions sous la présidence d'Antonio Trevín, jusqu'à la fin de la législature[1]. Elle conserve son siège lors des scrutins de 1995, 1999 et 2003. Elle est porte-parole du groupe socialiste au parlement régional de 1999 jusqu'à sa démission en pour intégrer les listes socialistes au Congrès des députés.

Au niveau national[modifier | modifier le code]

Lors des élections générales du , elle figure en deuxième place sur la liste présentée par le parti dans la circonscription des Asturies[2]. La liste remporte quatre sièges et elle est donc élue députée au Congrès des députés. Elle est réélue lors des élections générales du mais elle abandonne son mandat parlementaire lorsqu'elle accepte, en début de législature, la proposition de la ministre des Administrations publiques, Elena Salgado, de devenir la présidente de l'Agence nationale chargée de l'Évaluation des Politiques publiques (AEVAL)[3]. Elle occupe le poste jusqu'en 2011 ; date à laquelle les conservateurs reprennent le pouvoir. Lors des élections du , elle est une nouvelle fois réélue députée des Asturies et devient porte-parole adjointe du groupe socialiste entre 2012 et 2014. De 2014 à 2015, elle occupe les fonctions de porte-parole à la commission des Services sociaux.

Lors du congrès fédéral extraordinaire du PSOE de 2014, elle est nommée secrétaire au Bien-être social au sein de la direction exécutive présidée par le secrétaire général Pedro Sánchez. Elle renonce alors à son poste de secrétaire à l'Économie, à l'Emploi et au Développement qu'elle occupait au sein de la direction de la FSA-PSOE[4].

Le , elle est désignée sénatrice par la Junte générale de la principauté des Asturies en représentation de la communauté autonome des Asturies au Sénat espagnol[5]. En conséquence, elle démissionne de son mandat de députée qui revient à Adrián Barbón pour les deux mois restants de la Xe législature. Au Sénat, elle est nommée porte-parole adjointe du groupe parlementaire socialiste à compter du [6] jusqu'à sa révocation par la direction fédérale socialiste provisoire en [7].

En , elle est choisie par Pedro Sánchez pour négocier un accord de gouvernement avec les autres forces politiques visant à redonner aux socialistes le gouvernement national[8]. Toujours proche de Sánchez[9] et à la suite du retour de ce dernier au secrétariat général du PSOE en , elle redevient porte-parole adjointe du groupe socialiste sénatorial aux côtés d'Andrés Gil García. En outre, elle est nommée secrétaire fédérale à la Santé[10] au sein de la commission exécutive fédérale issue du 39e congrès.

Ministre de la Santé[modifier | modifier le code]

Le , elle est annoncée comme future ministre de la Santé, de la Consommation et du Bien-être social en remplacement de Carmen Montón, démissionnaire[11]. Elle prend ses fonctions le lendemain.

Sa fortune personnelle est estimée à 1,2 million d'euros[12].

Après le gouvernement[modifier | modifier le code]

María Luisa Carcedo est nommée en Conseil des ministres, le , membre permanente du Conseil d'État. Elle prend la suite d'Adela Asua, occupant comme elle la présidence de la neuvième section, chargée des affaires concernant les ministères du Travail, de la Sécurité sociale, des Droits sociaux, et de l'Égalité[13].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (es) « Carcedo: "Es un escenario complejo, pero el PSOE no dirá 'pasapalabra' como Rajoy" », La Nueva España,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (es) « BOE 036 du 11 février 2004 », sur eleccionnes.mir.es, (consulté le ), p. 8
  3. (es) IECISA, « Agencia de Evaluación y Calidad - María Luisa Carcedo preside la reunión de la Red Interadministrativa de Calidad en los Servicios Públicos celebrada en Madrid », sur www.aeval.es (consulté le )
  4. « Francisco Blanco y Elsa Pérez asumen cargos de Carcedo y Lastra en la FSA », La Nueva España,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (es) Europa Press, « María Luisa Carcedo, candidata del PSOE asturiano al Senado », europapress.es,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. (es) « La asturiana María Luisa Carcedo, nombrada número dos del PSOE en el Senado », El Comercio,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. « Adriana Lastra y María Luisa Carcedo, rebajadas de sus cargos parlamentarios del PSOE », La Nueva España,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. (es) Anabel Díez, « Sánchez elige un equipo moderado para negociaciones difíciles », EL PAÍS,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « María Luisa Carcedo, el apoyo en los momentos más difíciles », La Nueva España,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. (es) « María Luisa Carcedo, nueva secretaria de Sanidad del PSOE », Redacción Médica,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. (es) « María Luisa Carcedo, nueva ministra de Sanidad », eldiario.es,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. (es) « El millonario patrimonio de la nueva ministra de Sanidad, María Luisa Carcedo », sur Look, (consulté le )
  13. (es) « El Gobierno nombra miembro permanente del Consejo de Estado a María Luisa Carcedo », Europa Press,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Fiche sur le site du Congrès des députés : VIIIe, IXe, Xe, XIIIe et XIVe législatures.
  • Fiche sur le site du Sénat : Xe, XIe et XIIe législatures.