Maariv (journal)

Maariv
מעריב
Image illustrative de l’article Maariv (journal)

Pays Drapeau d’Israël Israël
Langue Hébreu
Périodicité Quotidien
Diffusion 90 000 ex.
Fondateur Azriel Carlebach
Date de fondation 1948
Ville d’édition Tel Aviv

Propriétaire Eli Azour
Directeur de publication Ronit Hassin Hochman
Directeur de la rédaction Doron Cohen et Golan Bar-Yosef
Site web www.maariv.co.il

Maariv (en hébreu : מעריב, le Soir) est le deuxième plus gros tirage des journaux payants en Israël et l'un des trois principaux quotidiens israéliens, avec Haaretz et Yediot Aharonot.

Histoire[modifier | modifier le code]

Fondé, le , par le journaliste israélien Azriel Carlebach (transfuge du Yediot Aharonot), dans le cadre d'une société de rédacteurs (dissoute dans les années 1990), Maariv, d'abord plutôt marqué à droite, est un journal populaire et notoire du fait de l'abondance de ses sources politiques, sa lutte en faveur de la liberté de la presse et contre la corruption. Il a révélé plusieurs scandales, dont l'affaire du « silicone dans le lait » en 1995. Maariv se livre depuis sa naissance à une lutte contre son grand concurrent Yediot Aharonot (ayant mené à l'affaire des écoutes téléphoniques en 2000).

En , en difficulté financière, Maariv est racheté par Shlomo Ben Zvi, déjà propriétaire du journal Makor Rishon, un journal conservateur et religieux. Dans la négociation, Ben Zvi déclare que trois cents à quatre cents employés vont pouvoir rester dans le groupe. Les employés manifestent contre cette vente à Ben Zvi. Une fois la vente effectuée, 350 personnes sont licenciées[1],[2],[3]. Cependant, la situation financière du journal ne s'améliore pas et en , Ben Zvi demande la protection de la justice avant la liquidation du journal[4].

Depuis , il publie aussi une édition du soir. En , Maariv a été racheté par le groupe The Jerusalem Post et son propriétaire Eli Azour.

Journalistes[modifier | modifier le code]

Parmi les journalistes, rédacteurs et contributeurs, qui ont contribué, au fil des années, au développement du journal, on compte : Shalom Rosenfeld (lauréat du Prix Israël), Dov Yudkovski (ancien directeur de Yediot Aharonot), Amnon Abramowitch (a quitté Maariv pour Channel Two), Amnon Dankner, Amnon Rubinstein (ancien ministre), Tullia Zevi, l'humoriste et cinéaste Ephraim Kishon, Joseph Tommy Lapid (ancien ministre de la Justice), son fils Yaïr Lapid (qui a quitté Maariv pour Yediot Aharonot, actuellement ministre des Finances) et Uri Avnery.

Depuis 2010, Maariv est représenté à Paris par Gideon Kouts (également correspondant de la Radio-télévision publique IBA).

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Gid Lipkin, « Religious Paper Buys Maariv for $22 Million », Al-Monitor, .
  2. (en) « Dismissal of Ma'ariv Employees Begins », Arutz sheva, .
  3. (en) « Ma'ariv Board Confirms Sale to Ben-Zvi », Arutz sheva, .
  4. (en) « 'Ma'ariv' Not Going To Press Today », Arutz sheva, .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]