Mérindol

Mérindol
Mérindol
Vue générale.
Blason de Mérindol
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Apt
Intercommunalité Communauté d'agglomération Luberon Monts de Vaucluse
Maire
Mandat
Philippe Batoux
2020-2026
Code postal 84360
Code commune 84074
Démographie
Gentilé Mérindolais, Mérindolaises
Population
municipale
2 251 hab. (2021 en augmentation de 11,27 % par rapport à 2015)
Densité 85 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 45′ 24″ nord, 5° 12′ 14″ est
Altitude 168 m
Min. 100 m
Max. 620 m
Superficie 26,59 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Mérindol
(ville isolée)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Cheval-Blanc
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Mérindol
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Mérindol

Mérindol est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le village, localisé au sud du massif du Luberon, domine légèrement la plaine de la Durance, frontière entre Vaucluse et Bouches-du-Rhône. Cette plaine a permis à la commune de développer une agriculture, agriculture aujourd'hui relativement importante pour son économie. Son histoire, comme celle de plusieurs autres villages du Luberon, fut marquée par les guerres de religion.

Ses habitants sont appelés les Mérindolins ou Mérindolais[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Accès[modifier | modifier le code]

La route départementale 973 pour le voyageur qui viendra d'Avignon ou de Cavaillon et qui se rendra vers les Alpes, traverse la commune sur un axe ouest-est.

L'accès à l'autoroute A7 à Sénas est distant de 12 km et permet de se rendre à Marseille au sud ou Lyon et Paris au nord.

La gare SNCF à Avignon TGV est distante de 50 km[2].

L'aéroport d'Avignon est à 29 km et l'Aéroport de Marseille à 36 km.

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

La commune de Mérindol est à cheval entre la plaine alluviale de la Durance au sud de la commune et le relief du Petit Luberon au nord. L'altitude de la commune passe de 100 m à 620 m d'altitude au nord de Mérindol, sur le relief calcaire du Luberon[3].

Les risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

En France, les communes doivent informer les habitants des risques naturels et technologiques auxquels ils sont exposés. Pour cela il existe un document officiel, le Document d'information communal sur les risques majeurs (D.I.C.R.I.M) car toutes les communes ne sont pas épargnées par les risques majeurs. La commune de Mérindol a réalisé ce document en . Ainsi, Mérindol est exposée à sept risques majeurs dont :

  • 5 risques naturels : inondation, séisme, incendie de forêt, mouvement de terrain, aléas météorologiques[4] ;
  • 2 risques technologiques : transport de matières dangereuses, rupture de barrage[5].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est limitée au sud par la Durance[1]. Celle-ci a joué un rôle important dans le développement de la commune, notamment pour ce qui touche l'irrigation des cultures.

Sismicité[modifier | modifier le code]

Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[6].

Catastrophes naturelles passées sur la commune[7][modifier | modifier le code]

  • Du au  : mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols.
  • Du au  : inondations et coulées de boue.
  • Du au  : mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols.
  • Du au  : inondations et coulées de boue.
  • Du au  : inondations et coulées de boue.
  • Du au  : mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols.
  • Du au  : inondations et coulées de boue.
  • Du au  : mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols.
  • Du au  : inondations et coulées de boue.
  • Du au  : inondations, coulées de boue et glissements de terrain.
  • Du au  : tempête.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 688 mm, avec 5,9 jours de précipitations en janvier et 2,3 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cadenet », sur la commune de Cadenet à 14 km à vol d'oiseau[10], est de 14,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 703,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 44,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −12,7 °C, atteinte le [Note 1],[11],[12].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[13]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Mérindol est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mérindol, une unité urbaine monocommunale[18] de 2 097 habitants en 2017, constituant une ville isolée[19],[20]. La commune est en outre hors attraction des villes[21],[22].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (63,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (27,3 %), zones agricoles hétérogènes (26,3 %), forêts (23,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,6 %), zones urbanisées (2,4 %), terres arables (1,7 %), eaux continentales[Note 3] (1,3 %), prairies (1,1 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

La graphie Merindol et Merindolio est attestée au XIIIe siècle.

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Une première présence humaine est attestée par de l'outillage et des vestiges datés de l'âge du bronze et de l'âge du fer[1].

Antiquité[modifier | modifier le code]

La colonisation romaine fut importante. Un vicus a été découvert et fouillé au hameau des Borrys, près de Puget-sur-Durance. Outre ses ruines d'habitations ont été mis au jour des mosaïques, un autel dédié aux Nymphes Éternelles et des tombes à incinération[1].

Mais le vestige majeur reste la présence d'un important établissement thermal (35 mètres de long), précédé d'un péristyle (12 mètres de large) qui contenait sept baignoires individuelles, des salles de cultures physiques et un système d'air chaud alimenté par un foyer[1].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Le premier seigneur connu est Guy, vicomte de Cavaillon. Ce fut lui qui, en 1225, accorda aux moines de l'abbaye de Silvacane le droit de pâture sur son fief[1]. Un bac permettant de traverser la Durance est attesté en 1240[24]. Puis, en 1248, Mérindol devint possession directe du comte de Provence[1]. En 1257, celui-ci transigea avec les évêques de Marseille et de Cavaillon. Le premier obtint ce village et ses dépens en fief, le second en garda le spirituel[25]. À la fin du XIIIe siècle, Guillaume de Podio était seigneur de Mérindol ; en 1300, il vendit cette terre à Bertrand de Baux, prince d'Orange[26].

En 1393, Mérindol est assiégée et prise par les troupes pontificales, puis entièrement détruite[27], bien que cette destruction soit parfois mise au crédit de Gantonnet d'Abzac, vicaire général en Provence de Raymond de Turenne. Il va rester déshabité pendant plus d'un siècle[25].

Renaissance[modifier | modifier le code]

Le massacre de Mérindol en 1545.
Sur le chemin du souvenir, un banc permet de voir l'ensemble du village.

Cet abandon, au cours du XVe siècle, entraîna la disparition du bac au profit de celui de Sénas[28]. Le village fut repeuplé, grâce à un acte d'habitation passé en 1504, par Ogier d'Anglure, évêque de Marseille, avec des vaudois, dissidents de l’Église catholique[29]. Mérindol est l'un des quarante villages, de part et d'autre du Luberon[30] dans lesquelles s'installent au moins 1400 familles de vaudois des Alpes, soit environ 6 000 personnes, venues des diocèses alpins de Turin et d'Embrun entre 1460 et 1560, selon l'historien Gabriel Audisio. Les deux tiers de ces futurs vaudois du Luberon sont arrivés entre 1490 et 1520.

En 1530, le dominicain Jean de Roma dirige une campagne de lutte contre les hérétiques : les pillages et meurtres se succèdent, jusqu’à l’intervention du roi, alerté par la tournure des événements (l’Inquisiteur s’enrichissant des pillages)[31].

En 1540 à nouveau, un juge d’Apt fait arrêter et brûler un meunier protestant de Mérindol (et confisque à son profit son moulin, importante richesse à l’époque). Les vaudois de Mérindol se révoltent, et volent les troupeaux de moutons de la région. Cela entraîne des condamnations, et notamment l’édit de Mérindol (), qui condamne 19 habitants au bûcher, et le village à être rasé. Après plusieurs ambassades du village, grâces et délais accordés par le roi pour qu’ils abjurent leur hérésie, la grâce est refusée le . Le village est entièrement brûlé le , et les habitants qui sont capturés, vaudois convertis au calvinisme, massacrés[32].

C’est à Mérindol encore que, le , au tout début des guerres de religion, Paulon de Mauvans rallie les soixante églises protestantes de Provence à la conjuration d'Amboise : deux mille hommes sont promis au parti huguenot[33]. Mérindol est l’une des deux places de sûreté, avec Forcalquier, accordées par l’édit de Saint-Germain aux protestants de Provence[34].

Période moderne[modifier | modifier le code]

Le fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.

Période contemporaine[modifier | modifier le code]

La Résistance, la libération[modifier | modifier le code]

Le , quatre gendarmes, sur les six qui avaient rejoint le maquis, sont fusillés par l'occupant allemand. Une stèle de trois mètres de haut a été dressée sur le lieu de leur exécution dans le bois de pins qui limite le chemin du Bac[25]. Cette colonne SS légère qui remontait en camion vers Pertuis a aussi fait deux morts au hasard du trajet à La Roquette et à l'entrée de Lauris [35].

Lors de la libération, les allemands ont laissé du matériel sur place faute d'essence, mais ont fait main basse sur des vivres et des vélos.

Des représailles et des règlements de compte ont été menées aussi conduisant, par exemple, aux meurtres de la maison forestière de la Font de l'Orme où la mère et la fille de 16 ans ont été tuées, le père grièvement blessé pour des soupçons non étayés[35].

Le chemin du souvenir[modifier | modifier le code]

Sur le chemin du souvenir (été 2005).
En mémoire des Vaudois de Provence morts pour leur foi (l'inscription est un peu effacée).

En 1977, trois associations (les associations vaudoises d'Allemagne, de France et d'Italie) décident de créer un chemin du souvenir qui voit le jour en 1977. Une pancarte signale que l'inauguration du chemin s'est faite avec des représentants catholiques.

Ce chemin est devenu aride à partir de l'incendie du mois d'août 1980. En haut du chemin demeurent quelques vestiges du temple protestant.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Conseil municipal[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie de Mérindol.
Liste des maires successifs[36]
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1965 mars 1977 Maurice Blampignon    
mars 1977 mars 1983 Marcel Paviot    
mars 1983 1984 Claude Meynard    
1984 juin 1995 François Bonnet-Dupeyron    
juin 1995 mars 2001 René Dumas DVD  
mars 2001 mars 2008 Mireille Sueur PCF Retraitée de la fonction publique
mars 2008 mars 2014 Philippe Batoux PS Retraité de l'enseignement
Vice-président de la CC Provence Luberon Durance (? → 2014)
mars 2014 3 juillet 2020 Jacqueline Combe UMP-LR Infirmière libérale
Vice-présidente de la CA Luberon Monts de Vaucluse (2017 → 2020)
3 juillet 2020[37] En cours Philippe Batoux PS Retraité de l'enseignement
4e vice-président de la CA Luberon Monts de Vaucluse (2020 → )

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

Depuis maintenant (deux ans) Mérindol dispose d'un système de recyclage des déchets de type (couleur jaune) comme le carton, l'aluminium, le papier, le plastique... En distribuant des sacs spéciaux pour récolter ces déchets. Il y a aussi de nombreux conteneurs spécialisés dans le recyclage du verre.

La commune possède une déchèterie située à côté de la caserne des pompiers sur la route départementale 973.

Fiscalité locale[modifier | modifier le code]

L'imposition des ménages et des entreprises à Mérindol en 2009[38]
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 10,82 % 0,00 % 7,55 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 14,20 % 0,00 % 10,20 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 41,64 % 0,00 % 28,96 % 8,85 %
Taxe professionnelle (TP) 00,00 % 20,97 % 13,00 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Drapeau de l'Allemagne Ötisheim (Allemagne), commune de 4 915 habitants dans l'arrondissement d'Enz dans le Bade-Wurtemberg.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[40].

En 2021, la commune comptait 2 251 habitants[Note 4], en augmentation de 11,27 % par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
650621712776825762788814823
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
8708608901 128878868795778789
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
759788812693707702671687672
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
7258691 0211 2211 5211 7981 9031 9231 966
2015 2020 2021 - - - - - -
2 0232 2322 251------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune possède un centre de loisirs, une crèche, une école maternelle et primaire publique[43], les élèves sont ensuite affectés au collège Clovis-Hugues à Cavaillon[44], puis vers le lycée Ismaël-Dauphin à Cavaillon.

Sports[modifier | modifier le code]

On trouve sur la commune un terrain de football, plusieurs terrains de tennis et un boulodrome en plein air.

Santé[modifier | modifier le code]

La commune dispose de deux médecins, d'une pharmacie, d'un kiné, d'un dentiste et d'une infirmière

Les deux hôpitaux les plus proches sont le centre hospitalier de Cavaillon (19 km) et celui de Salon-de-Provence (20 km)

Cultes[modifier | modifier le code]

  • Église paroissiale Sainte-Anne, Monument historique classé[45]
  • Le temple de l'église réformée, à la suite du rétablissement de la liberté de culte, est l’un des premiers, avec celui de Lourmarin, à avoir été reconstruit en 1808.

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune produit des vins AOC côtes-du-luberon. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label vin de pays d'Aigues[46]

Tourisme[modifier | modifier le code]

Comme pour l'ensemble des communes du Luberon, le tourisme joue un rôle, directement ou indirectement, dans l'économie locale.

On peut considérer trois principales sortes de tourisme en Luberon. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel, qui s'appuie sur le riche patrimoine des villages perchés ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert, qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le Luberon et ses environs[47].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Allée de platanes, accès principal au vieux village.
Pont suspendu sur la Durance.

Monuments classés :

  • Église paroissiale Sainte-Anne (milieu XVIIIe siècle) (cadastre AH 146) : inscription par arrêté du .
  • Pont suspendu franchissant la Durance (ancien) et maison du gardien (également sur commune de Mallemort, dans les Bouches-du-Rhône) (cadastre A 60) : inscription par arrêté du [48].
  • Vieux château, site archéologique (XIIIe et XIVe siècle), vestiges découverts et à découvrir composant le castrum du Vieux Mérindol (cadastre A 47, AE 45, 46) : inscription par arrêté du .

Autres monuments :

  • Beffroi avec horloge publique (seconde moitié du XVIIe siècle).
  • Église de Mérindol.

Festivités / Manifestations[modifier | modifier le code]

Chaque année depuis 1999, le village de Mérindol accueille le Salon des éco-énergies[49]. Ce salon, qui est la plus grande manifestation de Mérindol, s'installe sur le village fin septembre pour la durée d'un weekend.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Mérindol au cinéma[modifier | modifier le code]

1941 : Après l'orage de Pierre-Jean Ducis avec René Dary, Jules Berry[50].

1956 : L'Eau vive de François Villiers avec Charles Blavette, Pascale Audret, Andrée Debar, Henri Arius, Milly Mathis. Film tourné également à Cavaillon.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Mérindol

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

D'azur, à une hirondelle volante en bande d'argent ; et une mer du même, à la pointe de l'écu[51]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g Robert Bailly, op. cit., p. 266.
  2. Distance sur Mappy
  3. D'après les cartes IGN
  4. par Hebert.m cofondateur du D.I.C.R.I.M
  5. Ce D.I.C.R.I.M ainsi que ceux des autres communes françaises sont consultables gratuitement sur la base de données officielle http://www.bd-dicrim.fr/uploads/84074-merindol-2814.pdf
  6. Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
  7. Informations fournies par prim.net.
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. « Orthodromie entre Mérindol et Cadenet », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Cadenet », sur la commune de Cadenet - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Station Météo-France « Cadenet », sur la commune de Cadenet - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  13. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  15. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  17. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Unité urbaine 2020 de Mérindol », sur insee.fr (consulté le ).
  19. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  21. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  24. Catherine Lonchambon, « D’une rive à l’autre de la Durance : d’étranges bateaux », in Guy Barruol, Denis Furestier, Catherine Lonchambon, Cécile Miramont, La Durance de long en large : bacs, barques et radeaux dans l’histoire d’une rivière capricieuse, Les Alpes de lumière no 149, Forcalquier 2005, (ISBN 2-906162-71-X), p. 55.
  25. a b et c Robert Bailly, op. cit., p. 267.
  26. Pithon-Curt, Histoire, t.III, p. 407.
  27. Germain Butaud, « Villages et villageois du Comtat Venaissin en temps de guerre (milieu XIVe-début XVe siècle) », in Christian Desplat, Les villageois face à la guerre : XIVe – XVIIIe siècle, Actes des XXIIe Journées internationales d’histoire de l’abbaye de Flaran, 8, 9, 10 septembre 2000, Toulouse, Presses universitaires du Mirail, 2002, (ISBN 2-85816-603-X), p. 60.
  28. Catherine Lonchambon, op. cit., p. 54.
  29. a et b Jules Courtet, op. cit., p. 221.
  30. "Guide historique du Luberon vaudois", par Gabriel Audisio, page 17, Éditions du Parc naturel régional du Luberon mars 2002
  31. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne)., p. 120.
  32. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne)., p. 122-131.
  33. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne)., p. 211-212.
  34. Jean-Yves Royer, Forcalquier, auto-édition, 1986, p. 51.
  35. a et b Roger, ... Jouve, Roger : une vie de berger entre Durance et Luberon : les mémoires de Roger Jouve, Arnoult Seveau, dl 2016 (ISBN 978-2-7466-9080-6 et 2-7466-9080-2, OCLC 989668544, lire en ligne)
  36. Les maires de Mérindol, sur francegenweb.org
  37. « Philippe Batoux retrouve son fauteuil de maire », Le Dauphiné Libéré,‎ (lire en ligne)
  38. « Impôts locaux à Mérindol », taxes.com.
  39. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  40. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  41. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  43. Enseignement publique primaire en Vaucluse
  44. Carte scolaire du Vaucluse
  45. Notice no PA00082077, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  46. Le label Vin de pays d'Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdan, La Bastidonne, Les Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d'Aigues, Cabrières-d'Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L'Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d'Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d'Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d'Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d'Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon.
  47. Voir Massif du Luberon
  48. Notice no PA00082078, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  49. Site officiel du Salon
  50. Cinéluberon-Apt
  51. Malte-Brun, in la France illustrée, tome V, 1884

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, A. Barthélemy, Avignon, 1986, , 475 p. (ISBN 2-903044-27-9)
  • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, , 400 p. (lire en ligne)
  • Gabriel Audisio et Jacques Aubery (320 p.), Histoire de l'exécution de Cabrières et de Mérindol, Paris, Paris Eds De, , 295 p. (ISBN 2-905291-35-4)
  • Brice PEYRE, Histoire de Mérindol en Provence, réimpression de l'édition d'Avignon de 1939, Laffite reprints, Marseille, 1971 et 1984

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]