Ménehould

Sainte Ménehould
Image illustrative de l’article Ménehould
Chapelle et Statues à Bienville
Naissance Ve siècle
à Perthes
Décès 14 octobre entre 490 et 500 
à Bienville
Fête 14 octobre
Saint patron Bienville, fabricants de lanterne[1]

Ménehould est une sainte de l'Église catholique qui a donné son nom à la ville de Sainte-Menehould en Champagne.

Biographie-Hagiographie[modifier | modifier le code]

On trouvera principalement des informations sur la vie de Sainte Ménehould dans le livre de Claude Buirette, Histoire de la ville de Sainte-Ménehould et de ses environs[2] ou dans le tome 12 des petits Bollandistes : vies des saints, de Monseigneur Paul Guérin[3].

Son prénom est orthographié aussi Manechilde (en latin Manechildis) ou Manehould[2].

Perthes[modifier | modifier le code]

Ménehould[3] naquit dans la première moitié du Ve siècle à Perthes, village champenois situé près de Saint-Dizier. Elle était fille du gouverneur du Perthois, le comte Sigmarus (Sigmar) et la cadette des sept filles de Sygmarus et de Lintrude : Amée[4], Hoïlde[5], Lintrude[6], Pusinne[6], Francule[6], Libaire[6] et Ménehould. Élevées dans la piété chrétienne par le prêtre Eugène, elles auraient toutes pris le voile. L’évêque de Châlons Saint Alpin reçut leurs vœux.

Château-sur-Aisne[modifier | modifier le code]

Ménehould s'installa avec son père sur l'une de ses terres à Château-sur-Aisne, lieu marécageux où les habitants furent atteints d'une maladie contagieuse. Ménehould y prit la direction d'un hospice fondé grâce au don de deux juifs convertis. Elle y soigna les habitants avec beaucoup de dévouement. Château-sur-Aisne deviendra Sainte-Ménehould.

La Neuville-au-Pont[modifier | modifier le code]

Ménehould s'installa sur une colline nommée Côte-à-Vignes près de La Neuville-au-Pont. On lui attribue plusieurs guérisons miraculeuses. Elle y aurait fait jaillir une source miraculeuse en plantant son fuseau en terre.

Bienville[modifier | modifier le code]

Après la mort de ses parents, elle s'installa à Bienville sur l'une des terres de son père (lequel avait attribué un domaine à chacune de ses filles). Elle y finit sa vie, y serait morte, à un âge avancé, le de l'an 490[3] ou 499 ou 500[2] selon les textes.

Culte et reliques[modifier | modifier le code]

Son souvenir est attaché à la ville de Sainte-Menehould, à celle de La Neuville-au-Pont et au village de Bienville où elle mourut le , jour retenu pour sa fête.

Iconographie[modifier | modifier le code]

  • Chapelle et église Sainte-Ménehould à Bienville
  • Église Saint-Charles de Sainte-Ménehould qui abrite les reliques de la sainte[7]

Autres[modifier | modifier le code]

Le prénom de Ménehould serait porté par une dizaine de personnes en France[8],[9].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Manuel de l'invocation des saints, abbé Etienne Demassias,1900 sur Gallica, consulté le 19 décembre 2010.
  2. a b et c Histoire de la ville de Sainte-Ménehould et de ses environs,1837sur Google Books, consulté le 19 décembre 2010.
  3. a b et c Les petits Bollandistes : vies des saints. T. XII, 1876, par Mgr Paul Guérin, 14 octobre: p336 sur Gallica, consulté le 19 décembre 2010.
  4. Les petits Bollandistes, T XVII Table hagiographique sur Gallica, consulté le 19 décembre 2010.
  5. Les petits Bollandistes, T V 30 avril sur Gallica, consulté le 19 décembre 2010.
  6. a b c et d Les petits Bollandistes, T XI sur Gallica, consulté le 19 décembre 2010.
  7. site du diocèse de Châlons consulté le 19 décembre 2010.
  8. Tout sur le prénom Menehould sur aufeminin.com, consulté le 13 octobre 2010.
  9. Le Prénom Menehould sur prenoms.com, consulté le 13 octobre 2010.

Liens externes[modifier | modifier le code]