Ménétrol

Ménétrol
Ménétrol
La mairie.
Blason de Ménétrol
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Riom
Intercommunalité Communauté d'agglomération Riom Limagne et Volcans
Maire
Mandat
Jérôme de Abreu
2020-2026
Code postal 63200
Code commune 63224
Démographie
Gentilé Ménétrolois
Mitrodiens
Mitrodaires
Ménestroliens
Population
municipale
1 642 hab. (2021 en augmentation de 0,92 % par rapport à 2015)
Densité 184 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 52′ 21″ nord, 3° 07′ 30″ est
Altitude Min. 312 m
Max. 521 m
Superficie 8,94 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Riom
(banlieue)
Aire d'attraction Clermont-Ferrand
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Châtel-Guyon
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Ménétrol
Liens
Site web menetrol.fr

Ménétrol (Menestrol en occitan) est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Elle fait partie de l'unité urbaine de Riom et d'une manière plus large de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand.

Ses habitants, au nombre de 1 642 au recensement de 2021, peuvent être appelés de différentes façons comme les Ménétrolois, les Mitrodiens, les Mitrodaires ou encore les Ménestroliens.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Ménétrol est située au nord de Clermont-Ferrand[Diag 1], sur la plaine de la Limagne, à 2,3 kilomètres au sud-sud-est de sa sous-préfecture, Riom[1], et à 10,7 km du chef-lieu du département, Clermont-Ferrand[2]. Paris est à 337 km au nord à vol d'oiseau[3].

Quatre communes sont limitrophes : Châteaugay, Gerzat, Riom et Saint-Beauzire[4]. Celles-ci sont représentées géographiquement de la manière suivante :

Communes limitrophes de Ménétrol
Riom
Ménétrol Saint-Beauzire
Châteaugay Gerzat

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Géologie et pédologie[modifier | modifier le code]

La commune est située sur la plaine de Limagne, « vaste fossé d'effondrement ». Une grande partie du territoire communal repose sur des formations dérivées de roches sédimentaires tertiaires[Diag 2].

Le plateau de Châteaugay, à l'ouest, a été recouvert de « sables rouges feldspathiques » durant l'ère tertiaire par « une coulée boueuse »[Diag 2].

Enfin, la commune possède des terres de « très haute productivité », considérées comme « les meilleures de la région Auvergne »[Diag 2].

Relief[modifier | modifier le code]

La commune s'étend sur 894 hectares ; son altitude varie entre 312 et 521 mètres selon les données de l'IGN[5].

La commune « est marquée par un relief très contrasté » entre le plateau de Lachaud à l'ouest et la plaine de la Limagne à l'est Le territoire communal est principalement plat (altitude variant entre 320 et 330 mètres), sauf à l'ouest, au coteau de Bourrassol (520 mètres d'altitude), sur les pentes du plateau de Lachaud entre Riom et Châteaugay. La colline a une superficie sensiblement égale à celle de Ménétrol[Diag 2].

La plaine de la Limagne, à l'est, « est entièrement consacrée à la culture céréalière » ; son paysage traduisant « de grandes étendues ouvertes ». Toutefois, la pression urbaine « [met] en péril les terres très fertiles » ; elle a cependant conduit à la création de nouveaux quartiers[Diag 3].

À l'ouest, le coteau, situé à l'est du plateau de Lachaud, « domine » la commune. Occupé par des bois et des taillis, avec des pentes « recouvertes de vignes » au début du XIXe siècle, les boisements, en particulier la chênaie, reconquièrent le plateau au milieu du XXe siècle jusqu'à couvrir le haut des pentes au début du XXIe siècle[Diag 3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par quatre ruisseaux[Diag 2] :

  • celui du Gensat, affluent du Bédat long de 17,6 km[6], coulant à l'est de la commune ;
  • celui du Maréchat, au nord-est ;
  • celui de Mirabel, au nord ;
  • ainsi que la rase du Rif, au sud.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 617 mm, avec 8,4 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sayat_sapc », sur la commune de Sayat à 7 km à vol d'oiseau[9], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 776,1 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Malgré les contraintes du développement urbain (forte densité et voie express), le territoire communal est couvert par un site Natura 2000, une ZNIEFF et un espace naturel sensible[Diag 4].

À l'ouest de la commune, le coteau de Bourrassol est intégré dans la ZNIEFF de type 1 « versants du plateau de Châteaugay », s'étendant sur 524 hectares et cinq communes situées au sud de Riom. Inscrite à l'inventaire du patrimoine naturel en 1989, elle n'a été validée qu'en 1997 et une partie est appelée à intégrer la zone Natura 2000 « vallées et coteaux thermophiles au Nord de Clermont-Ferrand » ; on recense vingt-quatre espèces d'orchidées. Ce site est toutefois menacé par « une fermeture progressive des pelouses » et la « surfréquentation des véhicules tout-terrain »[Diag 5].

La colline de Mirabel, s'étendant aux communes de Marsat et Malauzat sur le territoire intercommunal de Riom-Communauté, est labellisé « espace naturel sensible » en 2006 par le conseil général du Puy-de-Dôme[Diag 5].

Un pré salé continental existe sur le site même du centre d'essais Michelin ; d'une superficie d'un hectare, il comprend des espèces végétales protégées dans la région (Plantain maritime, Jonc de Gérard)[Diag 5].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Ménétrol est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[13],[14],[15].

Elle appartient à l'unité urbaine de Riom, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[16] et 33 583 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[17],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].

La commune a approuvé le plan local d'urbanisme le 17 septembre 2013[Com 1]. Il remplace le plan d'occupation des sols approuvé en 1980 et modifié à plusieurs reprises[Diag 6].

Un programme d'aménagement de bourg a été réalisé en 2011 (aménagement de rues, requalification du secteur de l'école, mise en valeur de quartiers, etc.)[Diag 6].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (23,5 %), zones urbanisées (9,7 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,9 %), forêts (1,9 %)[21].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

La population est plutôt concentrée au nord-ouest, au plus près de Riom. En dehors, on trouve quelques hameaux à vocation agricole (Lachamp, Palbot, Bayle, La Maison Blanche, Bourassol)[Diag 7].

Tout ou partie de la commune fait partie du cœur métropolitain du Grand Clermont[22]. Le développement urbain progressif autour de la conurbation RiomMozac – Ménétrol a permis de former une seule zone urbaine[Diag 7].

À l'origine « un village agricole, de plaine », avec des « maisons et fermes traditionnelles [organisées] autour de l'église », la commune offre une vocation résidentielle depuis les années 1970 depuis la construction de maisons individuelles sur des terres auparavant agricoles. Néanmoins cette urbanisation est limitée par les pistes d'essai Michelin au sud, les coteaux de Bourrassol à l'ouest ainsi que les principales infrastructures[Diag 7], dont la rocade Est de Riom (RD 447, devenue RD 2009), soumise à l'amendement Dupont et à la loi bruit, où toute construction ne peut pas être envisagée[Diag 8].

60 % de la population de la commune habite à l'ouest de la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac et 40 % à l'est ; le lien entre ces deux parties est assuré par la route départementale 6 qui coupe la voie ferrée par un passage à niveau qui prévoit d'être supprimé[23].

Logement[modifier | modifier le code]

Le plan local d'habitat de la communauté de communes de Riom prévoyait, pour la période 2008-2014, de « structurer le développement résidentiel du territoire » en assumant « la vocation métropolitaine du bassin riomois » avec un objectifs fixé à deux cents résidences principales par an. Sur la commune de Ménétrol, le développement résidentiel constitue une priorité « compte tenu de son équipement en services, commerces et transports collectifs ». Aussi, de nouveaux ménages pourraient être accueillis sur le territoire communal[Diag 9].

Concernant l'accès au logement, nombre d'entre eux sont déjà programmés par Domocentre (neuf en habitat intermédiaire) et l'Ophis (collectif en réhabilitation)[Diag 9].

Malgré une baisse démographique dans les années 1990, le nombre de logements augmente : 631 en 2008, 697 en 2013[Diag 10],[Insee 1]. Ce parc de logements est majoritairement constitué de résidences principales (93,9 % en 2013)[Insee 1], dont la majorité ont été construites entre 1971 et 1990 (349, soit 53,8 % en 2011)[Insee 2]. Près de la moitié de ces résidences comptent cinq pièces ou plus[Insee 3].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 80,6 %, en baisse sensible par rapport à 2008 (81,7 %). La part de logements HLM loués vides était de 5,5 % (contre 5,8 %)[Insee 4].

Les résidences secondaires ne constituent que 1,4 % (dix logements) et les logements vacants 4,6 % (trente-deux logements)[Insee 1].

Ces logements étaient pour 94,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,6 % des appartements[Insee 1].

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Une zone d'activités de niveau régional pourrait être aménagée au nord de la commune et à l'est de Riom, et pourrait être desservie par le chemin de fer (fret). Elle accueillera des entreprises de logistique et d'industrie, afin de créer des emplois. Le secteur est actuellement couvert, au sud, par « des terres agronomiquement très riches »[Diag 11].

Une nouvelle zone de développement stratégique pourrait être développée dans le secteur de Riom-Ménétrol entre l'autoroute, la route de Saint-Beauzire, le centre-ville et la rocade est de Riom, afin de faire face à la pénurie foncière du Grand Clermont et de Riom-Communauté[Diag 12].

Enfin, la commune pourrait créer une zone d'habitat de type écoquartier au sud du secteur pavillonnaire. La zone pourrait accueillir 130 logements[Diag 13].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Grande Rue.

La commune bénéficie d'une bonne accessibilité routière, notamment avec l'autoroute à deux numéros A71-A89, située quasiment en plaine et passant sur la frontière communale avec Saint-Beauzire, dont l'accès s'effectue par la rocade est appelée RD 2009 (anciennement RD 447).

À l'ouest, la voie express (route départementale 2009, ancienne route nationale 9) crée une coupure entre les coteaux de Bourrassol et le reste du territoire. Cette route enregistrait un trafic de près de 28 000 véhicules par jour en 2009[Diag 14].

La route départementale 6 traverse le centre-ville et coupe la ligne de chemin de fer par un passage à niveau. Cette route se dirige vers Saint-Beauzire au sud-est et Riom au nord-ouest. La départementale 420 relie l'est de la zone urbanisée au nord à Gerzat en longeant la ligne de chemin de fer et le centre d'essais Michelin.

Les rues du cœur du bourg sont étroites et sinueuses, rendant difficile la circulation[Diag 14], y compris sur la Grande Rue, artère principale[Diag 15].

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Depuis le 3 septembre 2018, la commune est desservie par la ligne 1 du réseau RLV Mobilités reliant Volvic ou Enval à Ménétrol via Mozac et la gare SNCF de Riom[24],[25]. RLV Mobilités a remplacé l'ancien réseau R'cobus, où en 2016, les lignes 2 (Ménétrol – Piscine de Riom) et 4 (Chanterelle – Parc européen d'entreprises de Riom via le lycée Pierre-Joël-Bonté) desservaient la commune[26],[Com 2] ; il existait également un transport à la demande permettant de rejoindre différents services à Riom (bureau de poste, gare ferroviaire, centre communal d'action sociale ou cimetière)[Diag 15].

La ligne P73 du réseau Cars Région Puy-de-Dôme dessert la commune. Cette ligne relie la gare routière et la gare SNCF de Clermont-Ferrand à Châtel-Guyon via Riom[27].

Transports ferroviaires[modifier | modifier le code]

La ligne depuis le passage à niveau en direction de Riom.

La ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac traverse la commune et coupe la départementale 6 par le passage à niveau no 22, l'unique de la section électrifiée entre les gares de Riom - Châtel-Guyon et de Clermont-Ferrand[28]. La première gare, desservie par les trains express régionaux d'Auvergne-Rhône-Alpes, est la plus proche, à cinq kilomètres[Diag 15] par la route ; y circulent les trains des relations entre les deux gares précitées et prolongées à Moulins via Vichy, Montluçon via Gannat, Vic-le-Comte ou au-delà, ainsi que les Intercités à destination de Paris.

Dans le cadre de l'amélioration de l'offre de transports collectifs dans le Grand Clermont, il est envisagé de créer une halte[22].

La troisième tranche de travaux de l'axe ferroviaire Paris – Clermont-Ferrand, inscrite dans le cadre du contrat de plan État-région Auvergne 2015-2020 dans le cadre du projet de ligne à grande vitesse entre les capitales nationale et auvergnate, prévoit, sur la section Riom – Clermont-Ferrand, un relèvement de vitesse de 160 à 190, voire 200 km/h, s'accompagnant de la suppression du passage à niveau de la commune[29]. Ce passage à niveau est emprunté par plus de 5 000 véhicules par jour selon le maire[23], ou 3 500 véhicules par jour selon une étude pour SNCF Réseau[30]. Plusieurs solutions sont proposées pour contourner la commune, tel qu'un passage au sud vers la RD 420 ou au nord, vers la zone d'activités des Charmes, la création d'un passage inférieur ou supérieur à l'emplacement même du passage à niveau étant impossible car le site est en zone inondable[23]. Une concertation a été lancée par SNCF Réseau en avec les habitants pour proposer des solutions alternatives d'accès à la commune[30].

Aménagements cyclables[modifier | modifier le code]

Quelques aménagements ont été réalisés sur la commune, sur la RD 420 entre la RD 78 et Gerzat[Diag 15].

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est soumise à plusieurs risques. Le site prim.net recense : feu de forêt, inondation, mouvement de terrain, phénomène lié à l'atmosphère, séisme et transport de matières dangereuses[31].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Concernant le risque d'inondation, la commune a fait l'objet de cinq déclarations de catastrophe naturelle à la suite d'événements survenus en mai 1988, juin 1990, mai 1992, novembre 1994 et fin 1999[31]. Ce risque concerne surtout les habitations du nord-ouest de la commune[Diag 16].

Un plan de prévention de ce risque (PPRi) concernant neuf communes de l'agglomération riomoise a été prescrit par arrêté préfectoral du 27 décembre 1999 et approuvé le 22 décembre 2008, avant d'être annulé par décision du tribunal administratif de Clermont-Ferrand le 28 avril 2010[Diag 16] ; aussi, un autre PPRi a dû être appliqué par anticipation le 6 août 2010[32].

Le risque mouvement de terrain, avec aléa moyen à fort, affecte l'ensemble de la commune[Diag 16], laquelle a été l'objet d'arrêtés de catastrophe naturelle, notamment par retrait-gonflement des sols argileux sur la période du au 31 décembre 1991 (arrêté du 31 juillet 1992, JO du 18 août) et sur l'année 2002 (arrêté du 25 août 2004, JO du 26)[32].

Le risque feu de forêt est très faible sur la commune[32],[Diag 16].

La commune est soumise au risque sismique, de niveau 3 (modéré). Les précédents séismes ayant touché le secteur de Riom eurent lieu en 1450, 1477 et le , avec des intensités MSK allant de VII à VIII[32] ; au XXe siècle, trois séismes ont touché la commune :

  • le 4 juin 1905, avec une intensité de V sur l'échelle MSK[32] ;
  • le 25 mars 1957, avec une intensité de IV dans la commune ; l'épicentre étant localisé à Randan[Diag 16] ;
  • le 24 octobre 1981, avec une intensité de 3,5 ressentie ; l'épicentre étant localisé à Pessat-Villeneuve[Diag 16].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est concernée par le risque transport de matières dangereuses, en raison du passage de convois de marchandises empruntant la voie ferrée et de canalisations de gaz naturel[32].

Une ancienne exploitation minière, en service de 1863 à 1873, expose la commune au risque minier, rendant impossible toute construction dans le secteur de la concession de Cœur située entre Ménétrol et Gerzat[Diag 16]. Trois aléas sont inventoriés pour cette mine de bitume : un effondrement localisé (aléa fort), un tassement (aléa faible) et la présence de gaz de mines (aléa faible)[32].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le village a changé de graphie au cours du temps : Ménestrol ou Ménétrol.

Ménétrol vient du latin Monestrolium ou Ministroli, signifiant « petit monastère »[Com 3] ; au Moyen Âge, un prieuré dépendait de l'abbaye de Mozac.

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Le territoire du village était occupé par de grandes propriétés agricoles de plusieurs dizaines d'hectares. Ces propriétés diminuent en taille lors de la transition entre l'Antiquité et le Moyen Âge[Com 3].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Les propriétés agricoles laissent place à un village regroupé autour d'une chapelle[Com 3].

La première référence à Ménétrol remonte à 976, par la donation d'une petite chapelle par l'évêque de Clermont Étienne II, laquelle est donnée aux religieux de l'abbaye de Mozac[Com 3].

Le territoire est séparé en deux parties, le fief de Ménétrol au nord, appartenant à l'abbaye, et celui de Bourrassol au sud, appartenant au seigneur, où un château a été érigé au XIIIe siècle et détruit à la fin du Moyen Âge[Com 3].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Le bourg s'est développé en bordure du marais de la Limagne au XVIe siècle[Diag 1].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Il a existé une exploitation minière (concession de Cœur, à cheval entre Ménétrol et Gerzat), active entre 1863 (octroi) et 1873, dont la concession a été retirée en 1895 et annulée en 1939. 10 000 tonnes de grès imprégné de bitume ont été extraites jusqu'à trente mètres de profondeur[Diag 16].

Durant la Seconde Guerre mondiale, le château de Bourrassol servit de prison d'État au régime de Vichy pour y interner ceux que le maréchal Pétain jugeait responsables de la défaite de 1940. À la mi-, arrivaient Daladier, Maurice Gamelin et Léon Blum, venant du château de Chazeron. Les procès de Riom suivirent. Le 30 décembre 1941, Daladier, Gamelin et Blum y furent à nouveau transférés du fort du Portalet et y resteront jusqu'à fin 1942, et leur déportation vers l'Allemagne via Bordeaux[33]. Le château de Bourrassol est loué par l'administration pénitentiaire[Com 3].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Les résultats des élections depuis 2000 ont donné (au second tour) :

Les élections présidentielles dans la commune ont connu une participation très forte (86,20 % en 2002[MInt 1], 89,17 % en 2007[MInt 2] et 84,88 % en 2012[MInt 3]). En 2002, le sortant Jacques Chirac obtient 83,33 % des voix (805 voix sur 966 exprimés, soit un ratio de 5/6)[MInt 1]. En 2007, Ségolène Royal a obtenu le plus de suffrages (54,14 %)[MInt 2] malgré la victoire de Nicolas Sarkozy. En 2012, François Hollande recueille la majorité des voix dans la commune (61,54 %)[MInt 3].

Aux élections législatives de 2002, le député socialiste Jean Michel obtient 54,47 % des suffrages exprimés dans la commune[MInt 4] et il est élu dans la 6e circonscription[MInt 5] ; Claude Liebermann (UMP) est battu avec 45,53 %[MInt 4]. 62,41 % des électeurs ont voté[MInt 4]. En 2007, il est réélu dans la même circonscription[MInt 6]. Dans la commune, il obtient 56,60 % des voix, contre 43,40 % pour Marie-Thérèse Sikora (UMP). 63,05 % des électeurs ont voté[MInt 7].
La 6e circonscription disparaît à la suite du redécoupage des circonscriptions législatives de 2010 et Ménétrol se retrouve alors dans la 2e : en 2012, la députée socialiste Christine Pirès-Beaune, élue[MInt 8], recueille 64,83 % des voix dans la commune ; Lionel Muller (UMP) est battu avec 35,17 % des voix. 57,09 % des électeurs ont voté[MInt 9].

Aux élections européennes, moins d'un électeur sur deux a voté (43,46 % en 2004[MInt 10], 39,31 % en 2009[MInt 11] et 45,18 % en 2014[MInt 12]). En 2004, Catherine Guy-Quint obtient 32,23 % des suffrages et Brice Hortefeux 18,83 %[MInt 10] ; en 2009, Henri Weber 22,20 % et Jean-Pierre Audy 20,75 %[MInt 11] ; en 2014, la liste FN obtient 29,79 %, suivie par deux listes ex aequo obtenant chacune 16,10 % des suffrages : UMP et UG[MInt 12].

Aux élections régionales de 2004 (en Auvergne), Pierre-Joël Bonté, élu, obtient 58,43 % des suffrages dans la commune ; Valéry Giscard d'Estaing, battu, obtient 41,57 %. Le taux de participation est de 68,27 %[MInt 13]. En 2010, René Souchon obtient 68,25 % des voix. La participation communale s'élève à 53 %[MInt 14]. En 2015 en Auvergne-Rhône-Alpes, Jean-Jack Queyranne obtient 39,73 % des voix, mais il est battu par Laurent Wauquiez (37,73 % des voix dans la commune et élu dans la région). 62,9 % des électeurs ont voté[MInt 15].

Aux élections départementales de 2015, le binôme socialiste François Cheville - Danièle Privat obtient 55,80 % des voix[MInt 16], cependant il n'est pas élu dans le canton de Châtel-Guyon au détriment du binôme Lionel Chauvin - Anne-Marie Maltrait (Union de la droite)[MInt 17]. Le taux de participation est de 52,31 %[MInt 16], légèrement supérieur à la moyenne cantonale (51,93 %)[MInt 17].

Aux élections municipales de 2014, la maire sortante (Nadine De Carvalho) a été élue au premier tour, avec 55,66 % des voix, et acquiert quinze sièges au conseil municipal dont deux au conseil communautaire. Bernard Pannetier est battu et n'obtient que quatre sièges au conseil municipal. Le taux de participation est de 70,58 %[MInt 18].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

En 2011, Ménétrol comptait 1 604 habitants[34]. Ce nombre étant compris entre 1 500 et 2 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 19.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[35]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1800 1814 François Levadoux    
1814 1816 Jean-Baptiste Berthon    
1816 1827 Michel Gerzat    
1827 1832 Montel gendre à Faucher    
1832 1837 Jean Bréchard    
1837 1840 Jean Drouillat    
1840 1850 Claude-Antoine Bardiaux    
1850 1858 Léonce Malbet    
1858 1895 Michel Tixier    
1895 1900 Bonnet Deloche    
1945 1953 Jean-Baptiste Bargeon    
1953 1971 Pierre André Laurent    
1971 1977 René Roche    
1977 1983 Julien Citerne    
1983 1989 Christian Jaffeux    
mars 1989 mars 2008 Jean-Pierre Agier DVG Vice-président de Riom-Communauté chargé des finances
mars 2008 mars 2014 Nadine De Carvalho PS Présidente du SIAD de Riom-Limagne
mars 2014 2020 Nadine Boutonnet De Carvalho[36] PS  
2020 En cours
(au 24 août 2020)
Jérôme de Abreu[37] DVG-PS Gérant de société de transport[38]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Sur le plan administratif, Ménétrol dépendait du district de Riom en 1793 puis de l'arrondissement de Riom depuis 1801, ainsi que du canton de Riom de 1793 à 1801 et du canton de Riom-Est[39] jusqu'en mars 2015 ; à la suite du redécoupage des cantons de 2014, elle est rattachée au canton de Châtel-Guyon[40].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Ménétrol a fait partie jusqu'en 2016 de la communauté de communes Riom-Communauté. Celle-ci a fusionné avec les communautés de communes de Volvic et d'Ennezat[41] pour constituer la communauté de communes Riom Limagne et Volcans qui devient communauté d'agglomération en 2018.

Elle fait également partie de onze structures intercommunales sans fiscalité propre (dont le SIVOM de la région de Riom, le syndicat intercommunal d'aide à domicile de Riom-Limagne, ou encore le Syndicat du Bois de l'Aumône pour les déchets[Diag 1]).

Instances judiciaires[modifier | modifier le code]

Sur le plan judiciaire, la commune dépend de la cour administrative d'appel de Lyon, de la cour d'appel de Riom, du tribunal de proximité de Riom et des tribunaux administratif, judiciaire et de commerce de Clermont-Ferrand[42].

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

La commune a élaboré un agenda 21, initié en octobre 2009 et voté par le conseil municipal en mars 2011, avec quatre axes stratégiques[Com 4],[43].

La gestion des déchets est assurée par le Syndicat du Bois de l'Aumône. La déchèterie la plus proche est située à Riom, chemin de Maupertuis, accessible par la route départementale 211 ; celle-ci remplace l'ancienne déchèterie située route d'Ennezat[Com 2].

La commune procède à l'extinction de l'éclairage public la nuit entre 23 h 30 et h 30[Com 2].

Le réseau d'assainissement collectif est relié à celui du syndicat intercommunal d'assainissement de la région de Riom (SIARR). Celui-ci comprend 1 560 mètres linéaires de réseau unitaire et 12 011 mètres linéaires de réseau séparatif, ainsi que cinq déversoirs d'orage. Géré par la SEMERAP, il est connecté à la station d'épuration de Riom[Diag 17].

Le SIARR gère aussi le service public d'assainissement non collectif de la commune. Vingt-neuf logements y adhéraient en 2008[Diag 17].

Budget et finances locales[modifier | modifier le code]

En 2012, le budget de la commue s'élevait à 1 697 664  en fonctionnement et 1 334 896  en investissement[Com 5].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Au 28 août 2016, il n'existe aucun projet de coopération avec Ménétrol[44].

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Ménétrol dépend de l'académie de Clermont-Ferrand.

Les élèves commencent leur scolarité à l'école maternelle Jean-Roy puis à l'école élémentaire[45].

Ils poursuivent leur scolarité à Riom, au collège Jean-Vilar[46], puis au lycée Virlogeux pour les filières générales et technologiques, dont STMG, ou au lycée Pierre-Joël-Bonté pour la filière STI2D[47].

Santé[modifier | modifier le code]

La commune comprend deux cabinets de médecine générale, un cabinet dentaire, un cabinet de soins infirmiers et un centre de kinésithérapie[Diag 18].

Culture[modifier | modifier le code]

La commune possède une bibliothèque, une salle polyvalente, un stade municipal, un centre de loisirs sans hébergement pour les enfants de quatre à douze ans[Diag 18].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[49].

En 2021, la commune comptait 1 642 habitants[Note 3], en augmentation de 0,92 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
445400441502619607613630608
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
630610634606571595596568578
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
570550541474467475473503505
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
5065506789241 7591 6961 5811 5641 632
2017 2021 - - - - - - -
1 6351 642-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[50].)
Histogramme de l'évolution démographique

Au début du XXe siècle, la population augmente peu, à raison de 2,5 habitants par an environ. Elle augmente surtout dans les années 1960 et 1980 ; cette hausse étant due notamment « au « réveil » de l'agglomération riomoise à la fin des années 1960 et à la mise en place de la zone industrielle de Ladoux »[Diag 19]. Le solde migratoire est par conséquent élevé entre 1982 et 1990 (7,3 %)[Insee 5] ; le solde naturel, toujours positif depuis 1968-1975, « participe au renouvellement de la population »[Diag 19].

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,9 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 811 hommes pour 820 femmes, soit un taux de 50,28 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[51]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,1 
90 ou +
0,6 
5,7 
75-89 ans
6,9 
22,4 
60-74 ans
24,1 
21,7 
45-59 ans
23,1 
17,7 
30-44 ans
17,0 
15,3 
15-29 ans
13,8 
17,1 
0-14 ans
14,4 
Pyramide des âges du département du Puy-de-Dôme en 2020 en pourcentage[52]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
7,2 
75-89 ans
10,1 
17,7 
60-74 ans
18,4 
20,3 
45-59 ans
19,4 
18,4 
30-44 ans
17,4 
18,6 
15-29 ans
17,2 
17,1 
0-14 ans
15,4 

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Ménétrol possède un club de football : l'US Ménétrol[53].

Ménétrol compte une salle spécialisée couverte et éclairée, un terrain de grands jeux avec deux terrains où sont pratiqués les sports collectifs, une salle non spécialisée avec deux équipements où s'exerce au moins une activité physique ou sportive, d'après la base permanente des équipements de 2014[54].

Médias[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

La commune de Ménétrol possède deux zones d'activités artisanales, Ménétrol II et Ménétrol III, ainsi qu'une troisième en projet[Diag 11]. Une zone d'aménagement différé, dite de Corchevache, est actuellement occupée par les gens du voyage.

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage s'élevait à 35 697 , ce qui plaçait Ménétrol au 6 910e rang des communes de plus de quarante-neuf ménages en métropole[55].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2013, la population âgée de quinze à soixante-quatre ans s'élevait à 1 144 personnes, parmi lesquelles on comptait 73 % d'actifs dont 65,9 % ayant un emploi et 7,1 % de chômeurs[Insee 6].

On comptait 509 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 756, l'indicateur de concentration d'emploi est de 67,4 %, ce qui signifie que la commune offre moins d'un emploi par habitant actif[Insee 7].

663 des 756 personnes âgées de quinze ans ou plus (soit 87,7 %) sont des salariés[Insee 8]. 14 % des actifs travaillent dans la commune de résidence[Insee 9].

Le secteur du commerce prédomine dans la commune[Diag 11].

Entreprises[modifier | modifier le code]

Au , Ménétrol comptait 105 entreprises : 8 dans l'industrie, 14 dans la construction, 45 dans le commerce, le transport, l'hébergement et la restauration, 19 dans les services aux entreprises et 19 dans les services aux particuliers[Insee 10].

En outre, elle comptait 134 établissements[Insee 11].

Au 31 décembre 2013, elle comptait 169 établissements actifs (726 postes salariés), dont la répartition est la suivante :

Caractéristiques des établissements selon le secteur d'activité au 31 décembre 2013 (source : Insee)
Échelle Agriculture Industrie Construction Commerce, transports,
services divers
Administration publique,
enseignement, santé,
action sociale
Établissements actifs[Insee 12] 6,5 % 4,1 % 10,1 % 71,0 % 8,3 %
Postes salariés[Insee 13] 0,1 % 1,2 % 8,4 % 84,3 % 5,9 %

Une entreprise du secteur du commerce, des transports ou des services divers compte plus de cent salariés.

Agriculture[modifier | modifier le code]

Au recensement agricole de 2010, la commune comptait neuf exploitations agricoles. Ce nombre est en nette diminution par rapport à 2000 (13) et à 1988 (13). La commune était orientée dans les cultures générales[56].

La superficie agricole utilisée sur ces exploitations était de 595 hectares en 2010, dont 528 ha sont allouées aux terres labourables[56].

La partie orientale du territoire est caractérisée par « la présence de terres agronomiquement très fertiles », consacrées à la culture intensive[Diag 20].

La polyculture reste pratiquée sur les pentes du château de Bourrassol. Les terres labourables augmentent en superficie à chaque recensement : 541 hectares en 1979[Diag 20], 563 en 1988 et 709 en 2000, avant de baisser à 528 en 2010[56]. Elles sont surtout utilisées pour la culture du blé ou du maïs (grain ou semence)[Diag 20].

La commune compte deux viticulteurs ; il ne subsiste que quelques parcelles. Une partie du vignoble de l'appellation Côtes-d'auvergne est classée VDQS depuis 1972[Diag 20].

Industrie et artisanat[modifier | modifier le code]

Entre le milieu du XIXe siècle et 1951, une usine fabriquait du gaz à partir de la distillation de la houille. Ces installations ont été en grande partie détruites en 1954. Ce terrain est actuellement occupé par EDF-GDF[Diag 17].

Une ancienne décharge communale a fonctionné de 1950 à 1976 près du coteau de Bourrassol[Diag 17].

La zone d'aménagement concerté des Charmes, au nord-est de la commue, abrite depuis 2000 une dizaine d'entreprises, « où dominent les activités artisanales et de sous-traitance industrielle »[Diag 11].

Commerce et services[modifier | modifier le code]

Ménétrol abrite le centre commercial Riom Sud, composé de plus d'une cinquantaine de boutiques et d'un hypermarché à enseigne Carrefour[57].

Une boulangerie est implantée dans le centre du bourg[Com 6].

La base permanente des équipements de 2015 recensait 37 commerces : un hypermarché, un supermarché, trois boulangeries, deux librairies-papeteries ou vendeurs de journaux, quinze magasins de vêtements, deux magasins d'équipements du foyer, un magasin de chaussures, trois magasins d'articles de sports et de loisirs, deux parfumeries, une horlogerie-bijouterie, deux fleuristes, trois magasins d'optique et une station-service[58].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Au , la commune ne comptait aucun hôtel[Insee 14], camping[Insee 15] ou autre hébergement collectif[Insee 16].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Château de Bourassol[modifier | modifier le code]

Le château de Bourassol (ou de Bourrassol)[59], du XIIIe siècle, a été construit « sur une butte le long de la route royale Riom-Clermont »[60]. À la fin du Moyen Âge, il est « détruit par la volonté des habitants de Riom qui ne supportent plus les exactions et les soldats des seigneurs de Bourrassol »[Com 3].

À l'époque moderne, un nouveau château, de style Louis XIII, est construit « en contrebas de la butte à l'emplacement des anciennes dépendances »[Diag 21].

Église Saint-Martin[modifier | modifier le code]

L'église paroissiale Saint-Martin fut une ancienne dépendance de l'abbaye de Mozac. La partie la plus ancienne date du XIIe siècle et a été remaniée aux XVe, XVIIIe[Diag 21] (agrandissement[Com 3]) et au XIXe siècle[Diag 21], avec l'apparition d'un clocher à lanternon en 1823[Com 3].

La place de l'église est « à l'emplacement d'un ancien cimetière ». Le jardin, autour du chœur, servait de cimetière jusqu'à l'implantation du cimetière actuel[Diag 21].

L'église comprend plusieurs objets classés aux monuments historiques au titre objet :

  • une cloche en bronze, de 1518, classée le 30 octobre 1914[61] ;
  • un bénitier en pierre, du XVe siècle, classé le 5 décembre 1908[62] ;
  • un calice, patène, de la 2e moitié du XVIIIe siècle, œuvre de Louis Phélut, maître-orfèvre à Riom[63], ainsi qu'un autre de 1677, œuvre de Charles Vassadel, maître-orfèvre à Clermont-Ferrand[64] ; ces objets sont classés le 22 février 2010.

Autres édifices[modifier | modifier le code]

Le jardin d'agrément et le jardin botanique de la maison de retraite, au Clos-Jonville, du 3e quart du XXe siècle, ont fait l'objet d'un pré-inventaire en 1991[65].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Ménétrol Blason
Parti, au premier de gueules à la clef contournée d'or, au second d'azur à la fleur de lys d'argent.
Détails
Ses meubles s'inspirent de ceux du blason historique de l'abbaye de Mozac dont le prieuré de Ménétrol dépendait avant la Révolution française.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Insee[modifier | modifier le code]

Dossier relatif à la commune établi par l'Insee.

  1. a b c et d LOG T2 – Catégories et types de logements.
  2. LOG T5 – Résidences principales en 2013 selon la période d'achèvement.
  3. LOG T3 – Résidences principales selon le nombre de pièces.
  4. LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.
  5. POP T2M – Indicateurs démographiques.
  6. EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  7. EMP T5 – Emploi et activité.
  8. ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2013.
  9. ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
  10. DEN T3 – Nombre d'entreprises par secteur d'activité au .
  11. DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au .
  12. CEN T1 – Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2013.
  13. CEN T2 – Postes salariés par secteur d'activité au 31 décembre 2013.
  14. TOU T1 – Nombre et capacité des hôtels au .
  15. TOU T2 – Nombre et capacité des campings au .
  16. TOU T3 – Nombre d'autres hébergements collectifs au .

Site de la mairie[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Partie 1. Le diagnostic communal » / « 1. Situation du territoire à différentes échelles », p. 11-13.
  2. a b c d et e « Partie 2. État initial de l'environnement » / « 1. Géographie du territoire, fondements de son occupation », p. 81-85.
  3. a et b « Partie 2. État initial de l'environnement » / « 5. Les paysages », p. 136-142.
  4. « Partie 2. État initial de l'environnement » / « 2. Les espaces naturels », p. 86.
  5. a b et c « Partie 2. État initial de l'environnement » / « 2. Les espaces naturels » / « 2.1. Les zonages naturels », p. 87-93.
  6. a et b « Partie 1. Le diagnostic communal » / « 2. Articulation du PLU avec les documents d'urbanisme, plans et documents supra communaux », p. 14-25.
  7. a b et c « Partie 1. Le diagnostic communal » / « 8. Développement urbain » / « 8.1. Introduction », p. 67-69.
  8. « Partie 1. Le diagnostic communal » / « 8. Développement urbain » / « 8.2. Estimation des capacités d'accueil restantes », p. 69-71.
  9. a et b « Partie 1. Le diagnostic communal » / « 5. Habitat » / « 5.1. Les directives supra communales », p. 44-46.
  10. « Partie 1. Le diagnostic communal » / « 5. Habitat » / « 5.2. Le parc des logements de la commune de MENETROL », p. 47-50.
  11. a b c et d « Partie 1. Le diagnostic communal » / « 4. Économie » / « 4.2. Emploi », p. 32-37.
  12. « Partie 1. Le diagnostic communal » / « 7. Mobilité » / « 7.4. Les projets et directives à prendre en compte », p. 64-66.
  13. « Partie 1. Le diagnostic communal » / « 8. Développement urbain » / « 8.3. Les projets en cours », p. 71-77.
  14. a et b « Partie 1. Le diagnostic communal » / « 7. Mobilité » / « 7.1. Les infrastructures majeures », p. 54-57.
  15. a b c et d « Partie 1. Le diagnostic communal » / « 7. Mobilité » / « 7.2. Les modes de déplacements », p. 57-64.
  16. a b c d e f g et h « Partie 2. État initial de l'environnement » / « 3. Les risques naturels et technologiques », p. 101-110.
  17. a b c et d « Partie 2. État initial de l'environnement » / « 4. La qualité environnementale », p. 111-135.
  18. a et b « Partie 1. Le diagnostic communal » / « 6. Équipements et services », p. 52-53.
  19. a et b « Partie 1. Le diagnostic communal » / « 3. Démographie » / « 3.2. Le diagnostic démographique de Ménétrol », p. 27-29.
  20. a b c et d « Partie 1. Le diagnostic communal » / « 4. Économie » / « 4.3. La vocation agricole », p. 38-43.
  21. a b c et d « Partie 2. État initial de l'environnement » / « 6. Le patrimoine archéologique et architectural », p. 143-150.
  • Autres références :
  1. « Plan Local d’Urbanisme approuvé le 17 septembre 2013 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  2. a b et c « Guide du Mitrodaire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], (consulté le ).
  3. a b c d e f g h et i « Histoire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  4. « Notre agenda 21 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  5. « Budget 2012 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  6. « La boulangerie »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).

Ministère de l'Intérieur[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « Orthodromie entre Ménétrol et Riom »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Lion 1906 (consulté le ).
  2. « Orthodromie entre Ménétrol et Clermont-Ferrand »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Lion 1906 (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Ménétrol et Paris »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Lion 1906.
  4. Carte de Ménétrol sur le site Géoportail de l'IGN (consulté le 14 août 2016).
  5. « Répertoire géographique des communes », Institut national de l'information géographique et forestière.
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - le Gensat (K2767100) » (consulté le ).
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Ménétrol et Sayat », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Sayat_sapc », sur la commune de Sayat - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Station Météo-France « Sayat_sapc », sur la commune de Sayat - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  13. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  15. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Unité urbaine 2020 de Riom », sur insee.fr (consulté le ).
  17. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
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  23. a b et c Arthur Cesbron, « A Ménétrol, le projet de suppression du passage à niveau pourrait changer le visage de la commune » Accès libre, sur lamontagne.fr, (consulté le ).
  24. « Transports »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur rlv.eu (consulté le ).
  25. Fiche horaire de la ligne 1 : « Ligne 1 : Volvic / Enval / Mozac > Riom Sud > Ménétrol » [PDF], sur rlv-mobilites.fr (consulté le ).
  26. « Guide horaires R'cobus »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], Riom-Communauté, 2016 (consulté le 14 octobre 2016).
  27. Fiche horaire de la ligne P73 : (Châtel-Guyon) – Riom – Clermont-Ferrand, horaires valables du au (Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], sur auvergnerhonealpes.fr, Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, (consulté le ).
  28. « Massif Central Ferroviaire: les passages à niveau - 309 - PN 22 ».
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