Lyonsite

Lyonsite
Catégorie VIII : phosphates, arséniates, vanadates[1]
Image illustrative de l’article Lyonsite
Accompagnée de mcbirneyite (cristaux noirs en inclusion) et de lammerite verte empilée, les minuscules aiguilles de lyonsite rouge-noir, sont environnés des aiguilles de piypite vert émeraude et de riches revêtements microcristallins noirs d'hématite et un revêtement microcristallin orange de rutile contenant de l'antimoine. Combinaison rarissime sur un échantillon de la région de Tolbachik, en Extrême-Orient russe.
Général
Symbole IMA Lyo[2]
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique Cu3Fe4(VO4)6
Identification
Couleur noire
Système cristallin orthorhombique
Classe cristalline et groupe d'espace dipyramidale - mmm (2/m 2/m 2/m)
Pmcn
Clivage distinct/bon, bon à {001}
Habitus cristaux euédriques - se présentant sous forme de cristaux bien formés ayant une bonne forme externe. Forme semblable à une petite latte de plâtre mince, de forme tabulaire (rectangulaire).
Trait gris sombre
Éclat métallique
Propriétés optiques
Biréfringence biaxiale
Propriétés chimiques
Densité 4,215 g/cm3 (calculée)

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

La lyonsite, de symbole Lyo[2], est un minéral fumerollien rare, dont la composition est celle d'un vanadate de fer et de cuivre, de formule Cu3Fe4(VO4)6. Elle a été décrite par Hughes et al. en 1987[3], et nommée en l'honneur du minéralogiste John Bartholomew Lyons (1916-1998)[3],[4].

La lyonsite cristallise dans le système orthorhombique[5]. Elle se présente généralement sous la forme de petits cristaux tabulaires généralement bien formés, opaques et noirs, avec un éclat métallique. Elle a un bon clivage et un trait gris foncé.

Composition[modifier | modifier le code]

Composition Masse moléculaire = 1 103,66 g/mol
Vanadium 27,69 %  V 49,44 % V2O5
Fer 20,24 %  Fe   28,94 % Fe2O3
Cuivre 17,27 %  Cu   21,62 % CuO
Oxygène 34,79 %  O

Dans la lyonsite le vanadium est à son état d'oxydation le plus élevé (+V), de même que le cuivre, cuivrique (+II), et le fer, ferrique (+III). Sa formule peut donc s'écrire plus précisément CuII3FeIII4(VVO4)6.

Gisements[modifier | modifier le code]

La lyonsite a été décrite pour la première fois en 1987 sur le volcan Izalco, au Salvador. Elle a également été signalée dans un dépotoir de la mine Lichtenberg Absetzer en Thuringe (Allemagne) et aux abords du volcan Tolbatchik dans la péninsule du Kamtchatka (Russie)[6]. Elle est souvent associée à la howardevansite et à la thénardite.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. a et b (en) Laurence N. Warr, « IMA–CNMNC approved mineral symbols », Mineralogical Magazine, vol. 85, no 3,‎ , p. 291-320 (DOI 10.1180/mgm.2021.43 Accès libre).
  3. a et b (en) John M. Hughes, Sarah J. Starkey, MaryAnn L. Malinconico et Lawrence L. Malinconico, « Lyonsite, Cu32+Fe43+(VO4)63-, a new fumarolic sublimate from Izalco volcano, El Salvador: Descriptive mineralogy and crystal structure », American Mineralogist, vol. 72,‎ , p. 1000-1005. (lire en ligne [PDF])
  4. (en) « Lyonsite », dans J. W. Anthony, R. Bideaux, K. Bladh et al., Handbook of mineralogy, (lire en ligne [PDF]) (consulté le )
  5. (en) « Lyonsite Mineral Data », sur webmineral.com (consulté le )
  6. Mindat.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]