Luciano Spalletti

Luciano Spalletti
Image illustrative de l’article Luciano Spalletti
Spalletti en 2018.
Situation actuelle
Équipe Italie (sélectionneur)
Biographie
Nationalité Italien
Naissance (65 ans)
Certaldo (Italie)
Taille 1,80 m (5 11)
Poste Milieu de terrain puis entraîneur
Parcours professionnel1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1985-1986 Entella Bacezza 027 0(2)
1986-1990 AC Spezia 120 0(7)
1990-1991 AS Viareggio 029 0(1)
1991-1994 Empoli FC 053 0(3)
Parcours entraîneur
AnnéesÉquipe Stats
1994 Empoli FC 02v 3n 3d
1995-1998 Empoli FC 049v 32n 33d
1998 UC Sampdoria 08v 5n 10d
1999 UC Sampdoria 06v 3n 6d
1999-2000 Venise FC 05v 4n 10d
2001 Udinese Calcio 02v 4n 5d
2001-2002 US Ancône 8v 5n 7d
2002-2005 Udinese Calcio 053v 32n 37d
2005-2009 AS Rome 121v 53n 50d
2009-2014 Zénith Saint-Pétersbourg 107v 45n 32d
2016-2017 AS Rome 50v 11n 14d
2017-2019 Inter Milan 46v 24n 20d
2021-2023 SSC Naples 63v 15n 17d
2023- Italie 4v 2n 1d
1 Compétitions officielles nationales et internationales.
Dernière mise à jour :

Luciano Spalletti, né le , est un footballeur italien devenu entraîneur.

Joueur de Serie C1 du milieu des années 1980 jusqu'au début des années 1990, c'est en tant qu'entraîneur qu'il acquiert une certaine notoriété dans le milieu du football, notamment en officiant sur le banc de l'Inter Milan et du SSC Naples.

Biographie[modifier | modifier le code]

Joueur en Serie C[modifier | modifier le code]

Luciano Spalletti commence à jouer au football à l'âge de 12 ans dans un petit club de Toscane au poste d'attaquant. Rapidement repéré par les recruteurs de l'ACF Fiorentina, il intègre son centre de formation et est repositionné au milieu de terrain[1].

Milieu de terrain travailleur[2], Luciano Spalletti fait sa carrière de joueur dans les divisions inférieures d'Italie. Il passe par Virtus Entella, Spezia, club où il devient capitaine emblématique, Esperia Viareggio et Empoli[2]. Il prend sa retraite à l'âge de 34 ans.

Des débuts réussis en tant qu'entraîneur[modifier | modifier le code]

Luciano Spalletti commence sa carrière d'entraîneur à l'Empoli, dernier club dans lequel il ait joué, en 1993. Il endosse d'abord les rôles d'adjoint et de formateur avant de prendre les rênes de l'équipe en 1995[1].

L'équipe évolue alors en Serie C1. Dès sa première saison il finit deuxième du championnat et accède ainsi à la Serie B[3].

L'exercice suivant en deuxième division se conclut également par une promotion, le club toscan finit en effet deuxième et accède ainsi à la Serie A[3]. Pour sa première saison dans l'élite, il termine à la 12e place et maintient ainsi son club en première division[4].

Une confirmation difficile[modifier | modifier le code]

Le jeune entraîneur est désireux de prendre en mains une équipe plus ambitieuse et signe ainsi avec la Sampdoria à l'été 1998. Mais Luciano Spalletti connaît à Gênes son premier échec, il est en effet limogé au bout de 28 journées et le club ligure finit relégué en fin de saison[2],[3]. Il signe ensuite au FBC Unione Venezia, mais le Toscan est démis de ses fonctions en mars 2000 et le club encore rétrogradé en Serie B à l'issue de la saison[3].

Luciano Spalletti se retrouve sans club. Il s'engage durant la deuxième partie de saison 2000-2001 à l'Udinese Calcio à la suite du licenciement de Luigi De Canio et les sauve de la relégation[3]. Le technicien fait ses valises pour l'AC Ancône[2], qui évolue au deuxième échelon national, et y réalise une saison moyenne, finissant à une modeste 8e place[5].

Une carrière relancée à l'Udinese[modifier | modifier le code]

Il mène l'Udinese Calcio à la quatrième place synonyme de qualification pour la Ligue des champions.

Le succès à la Roma[modifier | modifier le code]

Spalletti avec l'AS Rome en 2005.

Spalletti signe à l'AS Rome lors de l'été 2005.

Il démissionne de son poste en en regrettant le manque de moyens mis à sa disposition par la direction du club romain.

Le succès en Russie[modifier | modifier le code]

En , Spalletti devient l'entraîneur de Zénith Saint-Pétersbourg. Il remporte deux fois le championnat russe en 2010 et lors de la saison 2011-2012. Il est limogé du club après avoir perdu la première place du championnat le .

Retour à la Roma[modifier | modifier le code]

Le , il est nommé entraîneur de l'AS Rome en remplacement de Rudi Garcia[6].

Le , il quitte officiellement l'AS Rome[7].

Passage mitigé à l'Inter Milan[modifier | modifier le code]

Le , il s'engage deux ans à l'Inter Milan[8].

Il débute sur le banc de l'Inter Milan face à l'Olympique lyonnais en International Champions Cup (match gagné 1-0). En Serie A, il démarre très fort en gagnant 3-0 face à la Fiorentina. Pendant longtemps son Inter Milan restera invaincu, avant de chuter brutalement à la 17e journée face à l'Udinese Calcio sur le score de 1-3. Il s'ensuit une longue série sans victoire, interrompue face au Bologna Football Club 1909 (score final 2-1). Luciano Spalletti sera très souvent critiqué pour ses changements tardifs, ses choix douteux. Malgré une fin de saison assez irrégulière, l'Inter Milan parvient malgré tout à se qualifier en Ligue des champions, au terme d'un dernier match disputé face à la Lazio (4e au coup d'envoi), qui avait pourtant son destin entre les mains. En effet, les Nerazzurri remporteront cette « petite finale » 3-2, terminant à égalité de points avec les Biancocelesti, mais finissant devant eux grâce à la règle des confrontations directes.

Le , il est limogé par l'Inter Milan[9].

Champion avec le SSC Naples[modifier | modifier le code]

Le , il devient officiellement entraineur du SSC Naples[10]. Après être resté en tête du championnat pendant douze matchs et le tout en étant invaincu, son équipe connaît une période compliquée et se fait doubler par l'AC Milan, futur champion, et par l'Inter. Malgré un jeu attrayant, le Napoli finira troisième de Serie A et sortira face au FC Barcelone (3-5) en 1/16 de finale d'Europa League.

La saison 2022/23 présage une nouvelle ère pour le Napoli. Le club perd de nombreux cadres comme Dries Mertens, Lorenzo Insigne ou encore Kalidou Koulibaly. Ces derniers seront remplacés par des joueurs moins connus du grand public, à l'image du talentueux Khvicha Kvaratskhelia ou du défenseur coréen Kim Min-jae. La tâche de Luciano Spaletti est donc lourde car il doit permettre à son nouveau groupe de faire oublier les plus grandes figures du Napoli sur la dernière décennie. Le début de saison est très bien réussi, les nouvelles recrues sont directement impliquées dans l'équipe et ont un impact considérable. Le match gagné face à Liverpool (4-1) en phase de poules de la Ligue des champions est le symbole de tout cela.

Il est sacré champion de Serie A avec Naples après un nul sur la pelouse de l'Udinese (1-1), un succès que le Napoli n'avait pas connu depuis 1990[11]. Spalletti décide néanmoins de quitter Naples à l'issue de la saison, voulant prendre une année sabbatique[12].

Palmarès[modifier | modifier le code]

Empoli FC

 

AS Rome

 

Zénith Saint-Pétersbourg

SSC Naples

Distinctions individuelles[modifier | modifier le code]

  • Panchina d'oro : 2005.
  • L'allenatore dei sogni : 2005.
  • Meilleur entraîneur AIC : 2006 et 2007.
  • Entraîneur du mois en Serie A : septembre 2021, février 2022, octobre 2022 et janvier 2023.
  • Entraîneur de l'année en Serie A : 2023.
  • Prix national Enzo Bearzot : 2023.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Luciano Spalletti », fc-zenit.ru.
  2. a b c et d « Portrait de Luciano Spalletti », uefa.com.
  3. a b c d et e (en) « Spalletti returns to Udinese », uefa.com, 11 juin 2002.
  4. (it) « Classement Serie A 1997-1998 », legaseriea.it.
  5. « Classement Serie B 2001-2002 », footballdatabase.eu.
  6. Luciano Spalletti nommé entraîneur de l'AS Rome (off.), www.lequipe.fr, 14 janvier 2016.
  7. [1]
  8. [2]
  9. [3]
  10. [4]
  11. « Football : Naples sacré champion d’Italie pour la première fois depuis 1990 et l’ère Maradona », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. « Spalletti : « Naples mérite le meilleur et pour le moment je ne suis pas prêt pour ça » », sur L'Équipe (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]