Louis Simonneaux

Louis Simonneaux
Biographie
Nom de naissance Louis Georges Simonneaux
Naissance
à Servon-sur-Vilaine
Ordination sacerdotale par le
cardinal Emmanuel Suhard
Décès (à 93 ans)
à Versailles
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par le
cardinal Paul Gouyon
Dernier titre ou fonction Évêque émérite de Versailles
Évêque de Versailles

Blason
« In evangelium pacis » (Ep 6,15)
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Louis Simonneaux, né le à Servon-sur-Vilaine (Ille-et-Vilaine) et mort à Versailles le , est un prélat catholique français, évêque de Versailles de à , puis évêque émérite.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né en Bretagne, c'est dans les environs de Rennes que Louis Simonneaux reçoit sa formation. Il passe d'abord par le petit séminaire de Châteaugiron, puis rejoint le grand séminaire de Rennes. Il part à Rome étudier au séminaire français et à l'Université grégorienne. Le cours de ses études est interrompu par son service militaire qu'il effectue de à et par la guerre. Fait prisonnier, il reste cinq ans en Allemagne et ne revient en France qu'en . Il reprend alors ses études en passant un certificat de lettres à la Sorbonne, obtient une licence de théologie à l'institut catholique de Paris et commence un doctorat.

Louis Simonneaux est ordonné prêtre pour le diocèse de Rennes le par le cardinal Emmanuel Suhard, archevêque de Paris. Son ministère débute auprès des jeunes puisqu'il est aumônier des étudiants. Il reçoit par la suite de nombreuses missions comme le catéchuménat des personnes adultes, la coordination d'un secteur de Mission ouvrière, qui le conduisent à devenir vicaire général le .

Il est nommé évêque de Versailles le et est consacré le suivant par le cardinal Paul Gouyon. Il est à la tête du nouveau diocèse de Versailles, issu du redécoupage de la province de Paris, qui correspond au nouveau département des Yvelines. Pour mieux gérer un diocèse en pleine extension son épiscopat voit se construire 27 nouvelles églises, il réorganise le territoire en quatre secteurs confiés à des vicaires épiscopaux, auxquels il laisse une grande liberté. Simmoneaux doit, comme son prédécesseur, mettre en œuvre les décisions du concile Vatican II. C'est pourquoi il crée un conseil presbytéral dans lequel l'évêque s'appuie sur ses prêtres comme collaborateur. Il réagit aussi à la baisse des effectifs dans les séminaires et instaure la formation continue pour les prêtres.

Simonneaux doit aussi faire face aux scissions engendrées par le concile, en , lorsque la paroisse de Port-Marly est occupée par une communauté intégriste et échappe à son autorité. Il cherche à dialoguer avec les traditionalistes. Par exemple, il autorise qu'une messe soit dite dans l'ancien rite à la chapelle de l'hôpital de Versailles, en .

Il démissionne de ses fonctions le , à l'âge de 72 ans et c'est Jean-Charles Thomas, coadjuteur depuis , qui lui succède. Il se retire alors à Rennes dans son diocèse d'origine, où il devient aumônier dans une clinique. En , il prend sa retraite dans la maison de retraite saint-Louis de Versailles qu'il avait créée[1]. Il y meurt le [2].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Le Parisien, « Mgr Simonneaux est décédé », sur leparisien.fr, (consulté le )
  2. « Mgr Louis Simonneaux est décédé », sur catholique78.fr

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Dominique-Marie Dauzet, Frédéric Le Moigne, Dictionnaire des évêques en France au XXe siècle, Paris, Le Cerf, 2010, 841 p.

Lien externe[modifier | modifier le code]