Louis Rossel

Louis Rossel
Louis Rossel
Louis Rossel photographié par Eugène Appert,
Paris, musée Carnavalet, 1871.

Naissance
Saint-Brieuc (Royaume de France)
Décès (à 27 ans)
Versailles (République française)
Fusillé
Origine Français
Allégeance Drapeau de l'Empire français Empire français (1864-1870)
République française (1870-1871)
Drapeau de la Commune de Paris Commune de Paris (1871)
Grade Colonel
Années de service 18641871
Conflits Guerre franco-allemande de 1870
Commune de Paris
Faits d'armes Siège de Metz
Semaine sanglante
Autres fonctions Délégué à la Guerre de la Commune de Paris

Louis Rossel, né le à Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord) et mort le au camp de Satory à Versailles, est un militaire et homme politique français.

Avec le grade de colonel, il est le seul officier supérieur de l'armée française à rejoindre en 1871 la Commune de Paris et à y jouer un rôle important, comme délégué à la Guerre. Après l’écrasement du mouvement, il refuse l’exil que lui propose Adolphe Thiers et est fusillé à l’âge de 27 ans.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et carrière[modifier | modifier le code]

Louis Nathaniel Rossel est le fils du colonel Louis Rossel, officier de la Légion d'honneur, et de Sarah Campbell, écossaise ; il a deux sœurs : Isabella et Sarah. Il est issu d'une famille bourgeoise protestante nîmoise, et descendant de camisards cévenols originaires de Saint-Jean-du-Gard. La famille Rossel est profondément républicaine : son père, officier, refuse de prêter serment à Napoléon III[1].

Il naît à Saint-Brieuc, où son père est en poste en tant que chef de bataillon d'infanterie. Il suit des études à Saint-Brieuc, Mâcon, Nîmes, puis plus longuement au collège de La Flèche (Prytanée national militaire) dès 1855 avant d'intégrer l'École polytechnique (Promotion X1862).

En 1867, il se lie d'amitié avec Jean Macé, qui crée la Ligue de l'enseignement. Rossel commence l’enseignement de cours de grammaire aux classes défavorisées et s'engage pour l'école laïque. C’est ici qu’il a ses premiers véritables contacts avec des ouvriers. Il prend conscience que ceux-ci ne profitent pas pleinement des cours : « On leur a appris à lire (...) mais non pas la manière de s’en servir »[2],[3],[4].

Rossel est aussi un fin stratège, et rédige de nombreux articles ou ouvrages sur l'art militaire sous le pseudonyme de « Randall ». C'est également lui qui, lorsque paraît en 1869 le dernier volume de la correspondance de Napoléon Ier, démontre que les livres de stratégie attribués à ce dernier par la commission chargée de publier la correspondance, ne sont pas et ne peuvent pas être de lui. La commission est « frappée de la compétence et de l'esprit de ces judicieuses critiques »[5].

Guerre de 1870[modifier | modifier le code]

Durant la guerre franco-allemande de 1870, il est capitaine du génie à Metz avec la dernière armée française d'importance. Il estime alors que la guerre peut encore être gagnée, mais considère que certains hommes politiques, comme Adolphe Thiers, et maréchaux, comme François Achille Bazaine, ne le souhaitent pas. La raison de cette « abdication » viendrait selon lui du souhait de ces derniers de restaurer un ordre moral conservateur voire monarchique[6].

François Achille Bazaine

François Achille Bazaine, qui dirige le camp de Metz, n'ordonne effectivement pas d'offensive et finit par capituler. Louis-Nathaniel Rossel s'oppose alors à ce qu'il considère comme une « trahison envers la patrie et le peuple ».

À la capitulation, le , il s'enfuit pour rejoindre le gouvernement provisoire basé à Tours en passant par la Belgique où, le premier, il dénonce la trahison du maréchal Bazaine. Il souhaite s'entretenir avec Léon Gambetta et y parvient grâce à un ami polytechnicien. Rossel essaye de convaincre Léon Gambetta, déjà favorable à la résistance, de continuer le combat. Mais Léon Gambetta est mis en minorité au sein de son gouvernement. Il organise alors la rencontre entre Louis Rossel et le délégué du ministre de la Guerre, Charles de Freycinet, protestant comme lui. Ce dernier, dans l'incapacité de situer lui-même les armées françaises et de les coordonner, accorde à Louis Rossel le soin d'inspecter les armées du Nord et de former des officiers. Louis-Nathaniel Rossel s'y rend et revient quinze jours plus tard, estimant que sa mission est inutile. Rossel revoit alors Léon Gambetta et lui remet un rapport proposant des possibilités de reprise du combat. Léon Gambetta n'a plus d'influence et ne donne pas suite, il démissionne le .

Louis-Nathaniel Rossel est simplement envoyé par un général au camp de Nevers avec le grade de colonel. Il refuse la Légion d'honneur[7].

Commune de Paris[modifier | modifier le code]

Implication[modifier | modifier le code]

Le , Paris se soulève et Adolphe Thiers déplace son nouveau gouvernement à Versailles avec l'armée régulière. Il interdit la plupart des journaux contestataires et prend des mesures jugées autoritaires. Pour Louis Rossel, Adolphe Thiers pactise avec l'ennemi et abandonne le peuple. Il décide de rejoindre la Commune de Paris le .

Le , il devient chef de la 17e légion de la Commune. Le 3 avril, il est chef d’état-major de la Commune. Il considère alors que cette dernière court à sa perte si ses soldats ne s'organisent pas. En effet, la plupart d'entre eux désertent ou refusent tout combat alors même que l'armée régulière des Versaillais, très entraînée, se trouve aux portes de la capitale. Louis Rossel devient président de la cour martiale, le , mais démissionne, le , ulcéré par son manque de moyens et d'écoute. La Commune, allant dans son sens, le nomme le délégué à la Guerre en remplacement de Cluseret. Cependant, les moyens lui manquent et l'armée des Communards n'est guère formée à se battre. Sur les 200 000 hommes officiellement à la Garde nationale, seule une partie se bat.

D'après le communard Gaston Da Costa, partisan de Blanqui, Rossel, entravé dans ses projets de réorganisation militaire par la lenteur du parlementarisme de la Commune, adhère à un complot en vue d'instaurer une dictature[8]. Selon Rossel, cette accusation émane de son opposant le plus virulent, Félix Pyat, et est en désaccord avec ses convictions personnelles : « Je ne briserai pas l'obstacle , car l'obstacle, c'est vous et votre faiblesse : je ne veux pas attenter à la souveraineté publique[9],[10] ». Toujours d'après Da Costa, Rossel s’en entretient avec Raoul Rigault qui ne rejette pas le principe d’un coup d’État mais le conditionne au retour de Blanqui qu’il espère faire évader de sa prison de Figeac. Louise Michel, dans son histoire de la Commune[11], semble invalider cette thèse défendue plus tard par Da Costa : pour elle, « Rossel avait la science des armées régulières », mais « ignorait ce qu'est une armée d'insurgés » ; elle considère le retrait de Rossel comme le fruit d'une « incompréhension » et écrit : « Ce fut une perte réelle ; Versailles le prouve en l'assassinant »[11].

Le fort d'Issy détruit par les bombardements versaillais.

Après la prise du Moulin Saquet et celle du fort d'Issy par l’armée de Versailles le , Rossel fait placarder le 9 sur les murs de Paris, et sans avertir la Commune, une affiche déclarant la perte du fort. Puis il écrit une lettre de démission adressée à la Commune, qu'il clôt par : « je me retire et j’ai l’honneur de vous demander une cellule à Mazas ». Le , il assiste à une revue des troupes place de la Concorde. Il se déplace ensuite à l'hôtel de ville. Sa présence soulevant une tempête parmi les délégués. La Commune veut le faire passer devant la cour martiale. Certains membres du Comité de salut public, notamment Pyat, veulent ouvertement sa mort tandis que d'autres le considèrent comme leur seul espoir. Son arrestation provisoire est décrétée, Il est gardé à vue dans une salle de l’hôtel de ville dont il s’échappe avec la complicité de Gérardin. Louise Michel écrit à ce propos : « Avec le concours de son ami Charles Gérardin, il s'échappa d'autant plus volontiers, que la Commune le préférait ainsi »[12]. Selon la lettre de démission de Rossel, il a vainement essayé d’organiser 7 000 hommes - sur les 12 000 qu’on lui avait promis - pour débloquer le fort d'Issy, ce qui décide de sa démission[13].

Selon Da Costa, après la chute du fort d'Issy et la démission de Dombroswski, Rossel espère profiter de ce choc pour, au cours d’une revue des troupes place de la Concorde, convaincre les légions de Fédérés de marcher sur l’hôtel de ville pour renverser l’assemblée de la Commune. En fin de matinée, le nombre d’hommes des légions réunis sur la place lui paraissant insuffisant pour tenter l’aventure, il se rend à l’Hôtel de ville pour juger de l’état de l’Assemblée, et, devant l'accueil très hostile des délégués, aurait ensuite donné sa démission[14]. Louise Michel, le colonel Pierre Saint-Macary[15], l'historien et romancier Christian Liger[16], le député Jules Amigues[17], ou encore l'archiviste Edith Thomas[18] invalident tous cette thèse.

Après son arrestation, Louis-Nathaniel Rossel organise sa fuite avec son ami Gérardin. Blessé lors d'une chute de cheval, Rossel reste à Paris, caché jusqu'au dans un hôtel du boulevard Saint-Germain (hôtel de Montebello). Arrêté par les Versaillais, il déclare alors préférer être « du côté des vaincus, du côté du peuple »[19].

Exécution[modifier | modifier le code]

Exécution de Rossel, Bourgeois et Ferré, le à Satory. Photomontage d'Eugène Appert issu de la série les Crimes de la Commune.

Les Versaillais le jugent deux fois. La famille nîmoise de Louis-Nathaniel, des étudiants parisiens, des notables de Nîmes, de Metz, de Montauban, des responsables protestants, Victor Hugo, le colonel Pierre Denfert-Rochereau et de nombreux intellectuels le soutiennent, en vain. Adolphe Thiers propose à Louis Rossel de partir en exil à vie[20]. Celui-ci refuse, préférant mourir plutôt que de quitter la France[21].

Il est fusillé le , à l'âge de vingt-sept ans, au camp de Satory en même temps que Théophile Ferré et le sergent Pierre Bourgeois.

D'après l'étude de maître Julien Larnac, publiée en 1871, d'un point vue juridique, la sentence est illégale et constitue une erreur judiciaire. Son exécution est, pour Adolphe Thiers, motivée politiquement : « Il fallait faire un exemple »[22].

Louis-Nathaniel Rossel est inhumé, discrètement et de nuit, au cimetière protestant de Nîmes, aux côtés de sa sœur et de ses parents et non loin du tombeau familial Rossel-Dombre-Cadène. De vives manifestations en sa faveur éclatent dans la ville lorsqu’il est enterré.

Certains hommes politiques lui ont plusieurs fois rendu hommage, tels Charles de Gaulle[23] et Jean-Pierre Chevènement[24].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Mémoires et correspondance, Préface de Victor Margueritte, Stock, 1908.
  • La défense de Metz et la lutte à outrance, Paris, Le Chevalier, 1871, 61 p., lire en ligne sur Gallica.
  • La capitulation de Metz, Éditions De Broise, 1871, 15 p.
  • Derniers jours, 1871.
  • Papiers posthumes, recueillis et annotés par Jules Amigues. Paris, Lachaud, 1871, 381 p., DC 342.8.R6 A4. lire en ligne sur Gallica
  • Mémoires, procès et correspondance, présentés par Roger Stéphane, Paris, Pauvert, 1960, 528 p.
  • Abrégé de l'art de la guerre, extraits des (œuvres de Napoléon, Jomini, l'Archiduc Charles), annotés par L.N. Rossel, Paris, Lachaud, 1871, xix, 270 p.
  • Œuvres posthumes d'un héros de la commune, fusillé pour l'exemple à l'âge de 27 ans, réédition Théolib, Paris, 2014 (ISBN 978-2-36500-085-7).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Google Livres Rossel (1844-1871) par Édith Thomas, page 13, Éd. Galimmard, 1967.
  2. Article de Paule Masson et Jean-Philippe Milesy paru le 2 septembre 2014 dans l'Humanité, accessible en ligne.
  3. « Collège Jean Macé de Fontenay-sous-Bois », sur collegejeanmacefontenay.ac-creteil.fr, (consulté le ).
  4. Louis-Nathaniel Rossel et Jules Amigues, Rossel, Papiers posthumes, recueillis et annotés par Jules Amigues, Paris, Éditions Lachaud, , 386 p., p. 381.
  5. Hubert Saint-Julien, Louis Rossel (1844-1871) : pensée et action d'un officier insurgé : par Hubert Saint-Julien, Presses continentales, 1962.
  6. Louis-Nathaniel Rossel, La Capitulation de Metz : par le Colonel Rossel, Éditions De Broise, .
  7. Robert Bréchon, Les vies brèves : par Robert Bréchon, Éditions L'Inventaire, 2003.
  8. Gaston (1850-1909) Da Costa, La Commune vécue : 18 mars-28 mai 1871. T. 2 : par Gaston da Costa, Page 194 (lire en ligne).
  9. Lettre publique de démission de Louis-Nathaniel Rossel, transmise au Comité central de la Commune de Paris, 1871.
  10. Louis-Nathaniel Rossel, Mémoires et correspondance, 1844-1871, Paris, P-V. Stock, , 518 p. (lire en ligne), p. 333
  11. a et b Louise Michel, La Commune, Paris, P.-V. Stock, Bibliothèque sociologique, , 475 p., Pages 282 et 283
  12. Louise Michel, La Commune, Paris, P.-V. Stock, Bibliothèque sociologique, , 475 p., Page 283
  13. Édouard Gersprach, Le colonel Rossel : sa vie et ses travaux, son rôle pendant la guerre et la commune, Paris, E. Dentu, , 231 p. (lire en ligne)
  14. Gaston (1850-1909) Da Costa, La Commune vécue : 18 mars-28 mai 1871. T. 2 : par Gaston da Costa, page 197. (lire en ligne).
  15. Pierre Saint-Macary, « Le colonel Louis Rossel, oublié de tous les historiens, tenta par patriotisme de coordonner l'armée de la Commune de Paris. Héros exécuté pour trahison. », Libération,‎ , p. 1ère (lire en ligne)
  16. Christian Liger, Le Roman de Rossel, Paris, , À partir de la 150e page
  17. Jules Amigues, Papiers posthumes de Louis Rossel, Paris, Lachaud, , 381 p.
  18. Edith Thomas, Rossel, Paris, Gallimard,
  19. Voir la conférence tenue par Nicolas Cadène en 2006 devant la Société d'histoire du protestantisme français et son site consacré à ce sujet.
  20. Google Livres La Grande Revue, no 5 du 10 mars 1908, consulté le 28 février 2021
  21. Site patriotesdisparus.com, article de Benjamin Fayet, « Louis Rossel, la patrie sur la barricade », consulté le 23 février 2021.
  22. Élie Peyron, « La mort de Rossel », La Revue Socialiste,‎ .
  23. Charles de Gaulle, Le Fil de l'épée, Paris, Librairie Académique Perrin, coll. « Les mémorables », , 178 p. (ISBN 978-2-262-03383-5).
  24. Coscénariste avec Daniel Grandclément de Rossel et la Commune de Paris (1977).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jules Amigues, Rossel. Lettre à M. Saint-Genest sur le prétorianisme, Paris, Lachaud, 1875 , 18 p., lire en ligne sur Gallica
  • Nicolas Cadène, Louis-Nathaniel Rossel, un Officier chez les communards, conférence faite à la Société d'histoire du protestantisme français, pour le Club cévenol de Paris, le .
  • Nicolas Cadène, Louis-Nathaniel Rossel, un Officier protestant chez les communards, conférence faite à la médiathèque « Carré d'Art » de Nîmes pour la Société d'histoire du protestantisme de Nîmes et du Gard, le .
  • Jean-Hugues Carbonnier, « Louis Nathaniel Rossel et Paris », article paru dans Causses et Cévennes, 3 p.
  • Albert Cervoni, « Un officier et la Commune (L.N. Rossel) », dansCahiers du communisme (), p. 102-1091.
  • Édouard Gerspach, Le colonel Rossel : sa vie et ses travaux - son rôle pendant la guerre et la Commune - son procès, Études sur la Commune, Paris, Dentu, 1873, 230 p., lire en ligne sur Gallica.
  • Christian Liger, Le roman de Rossel, Robert Laffont, 1998 (ISBN 2-221-08743-7).
  • Étienne Marcel, Les Hommes de la Commune. Rossel.
  • Victor Margueritte, « Une figure », parue dans La Dépêche de Toulouse, .
  • Gilbert Maurey, La Commune et l'officier : Louis-Nathaniel Rossel, Éditions Christian, 2004.
  • Élie Peyron, Un patriote : Rossel, -, conférence faite à la Maison du Peuple de Nîmes le . Nîmes, Maison du Peuple, 1900, 65 p.
  • Charles Prolès, Le Colonel Rossel. Metz 1870-Paris 1871, Paris, Chamuel, 1898, 146 p., in-12 DC 280.5.R65 Pro [Second copy bound with Marx, K. The Commune of Paris and other items in volume lettered Kommune 1871: 1, shelved in alphabetical sequence].
  • Hubert Saint-Julien, Louis Rossel (1844-1871) Pensée et action d'un officier insurgé, Presses continentales, coll. « Les documents français », 1962.
  • Renée Saurel, Le destin de Rossel, dans Les Lettres françaises no 1118, du 10 au , p. 21
  • Édith Thomas, Rossel, 1844-1871, Paris, Gallimard, coll. « Leurs figures », , 504 p. (présentation en ligne), [présentation en ligne].
  • T. Tribout de Morembert, « Louis Rossel à Metz (1864-1870) », dans Europe Nos 504-505 (1971), p. 80-931.
  • M.W., «  Images de Louis Rossel », dans Esprit (), p. 417-419.
  • « Louis Rossel délégué à la guerre de la Commune (suite et fin) », Anonyme, paru dans Germinal, et Brousse, Paul, paru dans Le Peuple.
  • 3e Conseil de guerre de Versailles. Affaire Rossel. Rapport. Interrogatoire. Audition des témoins. Réquisitoire, Paul Bizet, Plaidoirie complète de Me Albert Joly. Recueillis et mis en ordre par Paul Bizet. Paris, Sagnier, 1871, 52p .
  • 1871: la Commune et la question militaire (Cluseret-Rossel) ; textes choisis et présentés par Patrick Kessel. (Paris), Union Générale d'Éditions, 1971, 380 p.
  • « Louis Rossel, un officier perdu , Revue prytanéenne (4 articles), 1969.

Archives[modifier | modifier le code]

La plupart des papiers personnels de Louis Rossel (correspondances, manuscrits, photos, diplômes…) furent déposés aux Archives nationales en 1966 puis repris par les ayant-droit en 2019. Ils appartiennent depuis cette date à une collection privée.

Iconographie[modifier | modifier le code]

  • Arrestation de Rossel (1871), dessin de M. Lix, d'après le croquis de M. G. Tiret, paru dans Le Monde illustré (« Les arrestations.- Interrogatoire de Rossel », sur Gallica, (consulté le ))

Filmographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]