Lorenz Oken

Lorenz Oken ( - ), de son vrai nom Lorenz Ockenfuss, est un naturaliste allemand.

Biographie[modifier | modifier le code]

Lieu de naissance à Ortenau (Bohlsbach, Souabe). Carte illustrée de 1880.

Né à Bohlsbach, Souabe, il étudie l'histoire naturelle et la médecine à l'université de Wurtzbourg. Une fois admis à celle de Göttingen, il est nommé Privatdozent et abrège son nom en Oken. En tant que Lorenz Oken, il publie un court travail intitulé Grundriss der Naturphilosophie, der Theorie der Sinne, mit der darauf gegründeten Classification der Thiere (1802) ; cela fut le premier document d'une série de publications qui lui ont conféré le statut de chef de file de la Naturphilosophie ou école physio-philosophique allemande.

À travers cette discipline, il réinvestit dans les sciences physiques les principes philosophiques qu'Emmanuel Kant avait déjà appliqués à la morale. Oken a été précédé en cela par Johann Gottlieb Fichte qui, s'appuyant sur les travaux de Kant, considérait que toutes les briques pour construire une science universelle étaient à disposition et qu'il ne restait plus qu'à faire un travail de coordination systématique de ces éléments disparates. Cette tâche entamée par Fichte est développée dans la Doctrine de la Science (Wissenschaftslehre), dont le but est la construction de toute connaissance a priori. Concernant cet objectif, Fichte n'a fait qu'esquisser la voie à suivre. Schelling est celui qui met en œuvre ces éléments de réflexion, et Oken celui qui en explore véritablement l'architecture, véritable labyrinthe dont il tire une vue d'ensemble et un plan systématique.

Liste partielle des publications[modifier | modifier le code]

  • Die Zeugung (1805)
  • Abriß des Systems der Biologie (1806, ein auch sprachschöpferisch ehrgeiziges Werk)
  • Über das Universum als Fortsetzung des Sinnensystems (1808)
  • Erste Ideen zur Theorie des Lichts, der Finsternis, der Farben und der Wärme (1808)
  • Grundzeichnung des natürlichen Systems der Erze (1809)
  • Esquisse du système d'anatomie, de physiologie et d'histoire naturale (Paris 1821)

Édition récente[modifier | modifier le code]

  • La génération (1805), traduction et commentaire par Stéphane Schmitt, Paris, Honoré Champion, 2017.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Stefan Büttner (de), « Oken (eigentlich Okenfuß), Lorenz », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 19, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 498–499 (original numérisé).
  • (de) Arnold Lang, « Oken, Lorenz », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 24, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 216-226
  • Hermann Bräuning-Oktavio (de), Oken und Goethe im Lichte neuer Quellen., Weimar, 1959.
  • Rudolph Zaunick, Max Pfannenstiel (de), Aus Leben und Werk von Lorenz Oken: dem Begründer der deutschen Naturforscherversammlungen: Eine Quellensammlung im Auftrage der Gesellschaft Deutscher Naturforscher und Ärzte. Zweiter Abschnitt: Lorenz Oken und J. W. von Goethe. Dans: Sudhoffs Archiv für Geschichte der Medizin und der Naturwissenschaften., Volume 33, Heft 3/4, 1941, p. 113–173 (JSTOR).
  • Walter Brednow (de), Lorenz Oken. Zu seinem 100. Todestage. Dans: Berichte der Naturforschenden Gesellschaft zu Freiburg. Volume 42, 1952, p. 115–141 (PDF).
  • Olaf Breidbach, Hans-Joachim Fliedner, Klaus Ries (de) (dir.), Lorenz Oken (1779–1851). Ein politischer Naturphilosoph., Hermann Böhlaus Nachfolger, Weimar, 2001, (ISBN 3-7400-1165-3).
  • Dietrich von Engelhardt, Jürgen Nolte, Von Freiheit und Verantwortung in der Forschung: Symposium zum 150. Todestag von Lorenz Oken (1779–1851) (= Schriftenreihe zur Geschichte der Versammlungen deutscher Naturforscher und Ärzte. Volume 9). Wissenschaftliche Verlagsgesellschaft, Stuttgart, 2002, (ISBN 3-8047-1955-4).
  • Friedrich Maurer (de), Lorenz Oken, sein Leben und Wirken. Gedächtnisrede, gehalten in der Aula der Universität Jena bei Gelegenheit der Sitzung der Medizinisch-Naturwissenschaftlichen Gesellschaft am 31. Januar 1930. Dans: Jenaische Zeitschrift für Naturwissenschaft., Volume 64, 1930, p. 531–550.
  • Emil Huschke (de), L. Oken. Gedächtnissrede gehalten am 18. September bei der Versammlung der Naturforscher zu Gotha. Dans: Akademische Monatsschrift., Herrmann Bethmann, Leipzig, 1851, p. 494–506 (online).

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