Littérature grecque contemporaine

La littérature grecque contemporaine désigne l'ensemble des littératures orales et écrites en grec moderne, de Grèce, ou par des Grecs (minorités, diasporas, exils), depuis 1800. Le grec moderne (en grec : (νεο)ελληνική γλώσσα / (neo)ellinikí glóssa « langue grecque (moderne) », ou simplement (νέα) ελληνικά / (néa) elliniká) est la langue maternelle de 15 millions de locuteurs, dont 10,7 millions en Grèce où il est langue officielle, comme à Chypre. Il existe aussi des minorités de langue grecque en Albanie et en Turquie.

Contexte[modifier | modifier le code]

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Après la révolution de 1821, où la littérature grecque connaît un renouveau. Parmi les principaux auteurs de cette période (jusqu'au début XXe): Dionýsios Solomós, Andreas Calvos, Kostís Palamás, Emmanouíl Roḯdis, Alexandre Papadiamándis, Ángelos Sikelianós, Kóstas Karyotákis.

Romanciers[modifier | modifier le code]

Poètes[modifier | modifier le code]

XXe siècle[modifier | modifier le code]

Georges Séféris en 1963

Parmi les auteurs contemporains, Dimitris Lyacos (1966-) a consolidé sa réputation dans le récent contexte postmoderne[2].

Romanciers et nouvellistes[modifier | modifier le code]

Poètes[modifier | modifier le code]

XXIe siècle[modifier | modifier le code]

Romanciers[modifier | modifier le code]

Poètes[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Le théâtre grec moderne (en) a son origine en Crète vénitienne (Duché de Candie, 1204-1646), qui connaît la Renaissance crétoise, marque par l'École crétoise (école d'iconographie postbyzantine) et L' Accademia degli Stravaganti (L'Académie des Extravagants) en littérature. Les deux premiers textes connus sont la tragédie Érophile (1600) de Georges Chortatzis (1545-1610) et le drame religieux Le Sacrifice d'Abraham (Η Θυσία του Αβραάμ (el), publié en 1713), attribué à Vicenzos Kornaros (1553-1613). Parmi d'autres productions, tragédies, comédies, pastorales, et moralités, émergent Panoraia et Katsourbos de Georges Chortatzis (1545-1610), puis Fortuné (Fōskolos, 1669) de Marco Antonio Foscolo (it), Le Roi Rhodolinos (1647) de Joannes Andreas Troilos.

Après la conquête de la Crète par les Turcs, parmi les réfugiés dans les Îles Ioniennes (Départements français de Grèce, République des Sept-Îles, République des îles Ioniennes), se développe une École des Sept Îles (en), dont les dramaturges Petros Katsaitis (el), Savoyas Rousmelis[6], Dimitrios Gouzelis (el)[7], Antonios Matesis[8] (Vasilikos, (1830)).

Après la Guerre d'indépendance grecque (1821-1829), sur le territoire grec peut grandir un théâtre grec de la Première École d'Athènes (en) (phanariote, en katharévousa) (1830-1880) :

En fin de siècle, s'impose la Nouvelle École d'Athènes (en) ((Γενιά του 1880), palamienne, en grec démotique), autour de Kostís Palamás (1859-1943). Le Théâtre Royal, futur Théâtre national de Grèce (1932), est fondé en 1880. Diverses formes de théâtre deviennent populaires (comédies, opérettes) : Le sort de la laitue (1889) et L'amant du berger (1891) de Dimitrios Koromilas ou Golfo (créée en 1877) de Spýros Peressiádis (1854-1918). Les grands noms sont :

Après 1945, sont admirés, tant au théâtre qu'au cinéma :

Un âge d'or du cinéma grec se fait en partie sur l'adaptation de ce théâtre et les nouveaux acteurs tels que Dimitris Horn, Manos Katrakis, Orestis Makris, Melina Mercouri et autres.

Au début du 21e siècle, quelques noms s'imposent : Yorgos Maniotis, Fanis Sakellariou, Dimitris Lyacos...

Compléments[modifier | modifier le code]

Auteurs[modifier | modifier le code]

Œuvres[modifier | modifier le code]

Institutions[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • R. Beaton, An Introduction to Modern Greek Literature, Oxford University Press, 1999
  • M. Vitti, Ιστορία της Νεοελληνικής Λογοτεχνίας [History of Modern Greek Literature], ed. Οδυσσέας, Athens, 2003
  • Roderick Beaton et David Ricks, The Making of Modern Greece: Romanticism, Nationalism, and the Uses of the Past (1797–1896) (Farnham: Ashgate 2009), (ISBN 978-0-7546-6498-7)
  • Konstantinos Thiseos Dimaras (Κ. Θ. Δημαράς), Ιστορία της νεοελληνικής λογοτεχνίας. Athen, Ικαρος 1975, A History of Modern Greek Literature, Albany (New York), State University of New York Press 1972
  • Peter Mackridge (et autres), Contemporary Greek Fiction in a United Europe. From local history to the global individual, Legenda Books, Oxford, 2004, (ISBN 1-900755-85-8)
  • Linos Politis, Geschichte der neugriechischen Literatur, Romiosini, Cologne, 1996, (ISBN 3-923728-08-5)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Iōánnīs Polémīs (1862-1924) - Auteur », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  2. (en) Fran, Historical Dictionary of Postmodern Literature and Theater, Lanham, Maryland, Rowman and Littlefield, , 586 p. (ISBN 978-1-4422-7619-2), pp.266-67
  3. (en) « Sotiris Dimitriou », sur wikidata.org (consulté le ).
  4. « Maloùtas, Kostis », sur editionsdo.fr (consulté le ).
  5. « Une fois (et peut-être une autre) de Kostis Maloùtas », sur En attendant Nadeau, (consulté le ).
  6. https://www.zakynthos.me/post/theatre-savoyas-rousmelis-and-his-quack-doctors
  7. « Dimítrios Gouzélis (1774-1843) », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  8. « Antṓnios Mátesīs (1794-1875) - Auteur », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  9. « Iōánnīs Zampélios (1787-1856) - Auteur », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  10. « Théâtre (genre littéraire) grec moderne », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  11. (en) « Home Page », sur Athens & Epidaurus Festival (consulté le ).