Liste des comtes de Porcien

La première mention du « pagus portuensis » (comté de Porcien ou Porcéan, en Champagne) remonte au VIIIe siècle. Il s'agissait d'un comté carolingien puissant situé dans les Ardennes. Les comtes qui en ont la charge sont fidèles à la dynastie carolingienne en place.

La récurrence du prénom de Roger dans cette famille laisse penser qu'ils seraient apparentés aux comtes de Laon.

Histoire[modifier | modifier le code]

Lors du Traité de Verdun en 843, le pagus portuensis est cédé à Charles le Chauve. Il devient dès lors un comté-frontière. Le Porcien et ses comtes endossent, de fait, le rôle de défenseurs du royaume contre le puissant voisin Lotharingien et surtout Germanique. Au XIIIe siècle, le comté appartient à la maison de Châtillon. Les principales places fortes se trouvaient à Rethel et Château-Porcien.

Famille de Porcien[modifier | modifier le code]

Famille de Grandpré[modifier | modifier le code]

Maison de Blois[modifier | modifier le code]

Maison de Châtillon[modifier | modifier le code]

Maison de Valois-Orléans[modifier | modifier le code]

Maison de Croÿ[modifier | modifier le code]

Prince de Porcien[modifier | modifier le code]

En 1561, le Porcien est érigé en principauté pour la Maison de Croÿ : le titre fut transmis (avec celui de duc d'Aerschot) à la maison d'Arenberg.

En 1608, le Porcien est vendu à Charles Ier de Mantoue, duc de Nevers et de Rethel et passe en 1608 dans la Maison de Gonzague, en 1659 au cardinal Mazarin, en 1661 dans la famille de La Porte de La Meilleraye, en 1738 dans la Maison de Durfort puis en 1781 dans la Maison d'Aumont de Rochebaron.

Titre éteint en 1826 avec la 11e princesse Louise-Félicité d'Aumont de Rochebaron (1759-1826), aussi duchesse de Rethel-Mazarin.

Ce titre fut relevé en 1826 par la Maison Grimaldi, souverains de Monaco et est toujours porté de nos jours par l'actuel souverain.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Gaston Robert, Documents relatifs au Comté de Porcien... 1134-1464, Librairie A. Picard. Monaco, Paris, 1935.

Notes[modifier | modifier le code]