Ligne de Saint-Lô à Guilberville

Ligne de
Saint-Lô à Guilberville
Image illustrative de l’article Ligne de Saint-Lô à Guilberville
La voie à Gourfaleur en 2010.
Pays Drapeau de la France France
Villes desservies Saint-Lô
Historique
Mise en service 1892
Fermeture 1938
Concessionnaires Ouest (1883 – 1908)
État (Non concédée) (1908 – 1937)
SNCF (1938 – 1997)
RFF (1997 – 2014)
SNCF (à partir de 2015)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 414 000
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Trafic
Propriétaire SNCF
Carte
Carte détaillé

La ligne de Saint-Lô à Guilberville est une ancienne ligne du réseau ferré français ouverte en 1892.

Histoire[modifier | modifier le code]

La loi du (dite plan Freycinet) portant classement de 181 lignes de chemin de fer dans le réseau des chemins de fer d’intérêt général retient en n° 46 une ligne de « Vire à Saint-Lô »[1]. La ligne est déclarée d'utilité publique par une loi le [2].

La ligne est concédée à titre définitif par l'État à la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le . Cette convention est approuvée par une loi le suivant[3].

Le , un embranchement ferroviaire à Guilberville sur la ligne de Caen à Vire, ouverte un an plus tôt, a permis de relier directement Vire à Saint-Lô[4],[5]. Le transport de voyageurs a cessé sur cette ligne le . Le transport de marchandises a ensuite été limité à la section Saint-Lô - Torigni-Saint-Armand. La traction des trains de marchandises dans les années 1970 était assurée par des BB 63500 du dépôt de Caen, puis dans les années 1980 d'abord par le locotracteur Y 7400 de la gare de Saint-Lô, et par l'Y 8000 de cette même gare les dernières années de cette décennie avant fermeture.

La section de Condé-sur-Vire à Torigni-sur-Vire est officiellement fermée le . Elle est retranchée du réseau ferroviaire et déclassé (PK 12,000 à 16,900) par un décret du en raison de la création d’une rocade à Torigni-sur-Vire et de l'agrandissement de la cartonnerie de Saint-Amand[6]. La voie est déposée entre Condé-sur-Vire et Torigni-Saint-Amand début 1992 par l'entreprise Chancerel. Une partie des rails et les appareils de voie ont été récupérés par l'association ATCM qui exploite le Train Touristique du Cotentin entre Carteret et Portbail (Manche), et ont été reposés dans les gares de Barneville et de Carteret[réf. nécessaire].

Desserte actuelle[modifier | modifier le code]

Une des dix-neuf cyclo-draisines du vélorail de Condé-sur-Vire, propriété de l'Association pour la Vire.

La voie ferrée n'est plus utilisée par la SNCF.

Le tronçon Condé-sur-Vire-Gourfaleur (5,5 km) est exploité pour l'usage touristique par une association[7] pour la circulation touristique de quinze vélorails..

Vestiges[modifier | modifier le code]

La voie unique sur le tronçon Saint-Lô-Condé-sur-Vire est encore présente mais inutilisable. Au-delà la voie a été déposée.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « N° 8168 - Loi qui classe 181 lignes de chemin de fer dans le réseau des chemins de fer d'intérêt général : 17 juillet 1879 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 19, no 456,‎ , p. 6 - 12 (lire en ligne).
  2. « N° 10260 - Loi qui déclare d'utilité publique l'établissement d'un chemin de fer de Vire à Saint-Lô, avec embranchement sur Caen : 7 janvier 1881 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 22, no 593,‎ , p. 49 - 50 (lire en ligne).
  3. « N° 14218 - Loi qui approuve la convention passée, le 17 juillet 1883, entre le ministre des Travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest : 20 novembre 1883 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 28, no 834,‎ , p. 359 - 367 (lire en ligne).
  4. Histoire chronologique des chemins de fer européens et russes
  5. Le Journal des transports : revue internationale des chemins de fer et de la navigation, Paris, 16 avril 1892, p. 186 [lire en ligne]
  6. « Décret du 20 septembre 1991 portant retranchement et déclassement de sections de lignes dépendant du réseau ferré national géré par la Société nationale des chemins de fer français et rectification du décret du 22 février 1991 portant retranchement et déclassement de sections de lignes dépendant du réseau ferré national géré par la Société nationale des chemins de fer français : NOR: EQUT9101176D », Journal officiel de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, no 224,‎ , p. 12514 - 12515 (lire en ligne).
  7. L'Association pour la Vire

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]