Les Indés Radios

Les Indés Radios
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Devise : « La proximité est une force »

Situation
Création
Siège Drapeau de la France France
Langue Français
Organisation
Membres Radios thématiques locales, régionales ou multivilles
Dirigeant Jean-Eric Valli
(Président-cofondateur)
Personnes clés Éric Hauville (Cofondateur)

Géraldine Béguin, Directrice Générale exécutive


Site web www.lesindesradios.fr

Les Indés Radios est un groupement d'intérêt économique qui réunit 130 radios thématiques indépendantes, qui ont pour chacune d'elles une aire de diffusion locale ou régionale. Les principaux champs d'action de ce groupement sont la promotion et la défense des radios qui le composent, la formation et le conseil, notamment sur le numérique, mais surtout la commercialisation nationale et multi-villes de l'espace publicitaire des stations adhérentes.

La structure est régie par douze administrateurs qui sont des hommes de radio, dirigeants de groupes ou stations régionales de premier plan.

Historique[modifier | modifier le code]

1992-2010 : Les Indépendants[modifier | modifier le code]

En , le Groupement « Les Indépendants » est créé à l'initiative de Jean-Éric Valli, président fondateur de Groupe 1981 et d'Éric Hauville, fondateur du réseau disparu Radio Vallée-de-Seine (RVS). 18 radios se regroupent alors dans le but de proposer une offre publicitaire commune et de peser plus fortement sur le marché publicitaire national. Les Indépendants sont alors commercialisés par Lagardère publicité.

Le groupement se développe progressivement jusqu’à atteindre 130 stations et autour de 8,5 millions d’auditeurs quotidiens.

Le premier , TF1 Publicité remplace Lagardère pour la commercialisation du groupement auprès des annonceurs nationaux.

En , « Les Indépendants » sont rebaptisés « Les Indés Radios ».

Depuis 2010 : Les Indés Radios[modifier | modifier le code]

En 2012, l’application « Les Indés Radios » est lancée[1].

Sur le marché publicitaire national, Les Indés Radios rencontrent un léger fléchissement entre 2015 et 2016, les résultats passant respectivement de 86,6 millions d’euros à 84,4 millions d'euros dans un contexte de marché de la radio difficile, une année de bouleversement pour le marché publicitaire, aggravé par l'arrivée de la publicité de marque sur les antennes de Radio France et l'affaire Fun Radio[2].

En 2018, le groupement perd un procès en cassation face à l'Autorité de la Concurrence qui pointe neuf manquements dans les conditions d’entrée, de sortie et d'exclusion du GIE[3].

Au , 70 % des 131 radios indépendantes membres des Indés Radios sont déjà engagées sur le DAB+, le groupement poursuivant son développement sur le numérique en étant présent sur les boitiers internet, les consoles, les systèmes d'exploitation des voitures connectées, des télévisions connectées, des plateformes de streaming et des enceintes connectées[4].

Procès contre l'autorité de la concurrence[modifier | modifier le code]

À l'origine, l'Autorité de la concurrence a infligé aux Indés Radios une amende de 300.000 euros pour n'avoir pas respecté des engagements pris en 2006, après une saisine du Conseil de la concurrence par la radio Chante France pour « pratiques d'adhésion discriminatoires »[5]. Chante France imputait aux Indés radios une impossibilité d'accéder au marché de la publicité nationale, ce qui portait atteinte selon elle à son équilibre financier[5].

Concrètement, les griefs de l'Autorité de la Concurrence portaient sur les conditions d’entrée, de sortie et d'exclusion du GIE, qui selon elle constituaient neuf manquements, Les Indés Radios devant modifier plusieurs points de son règlement intérieur[6].

Le GIE a fait appel de cette décision puis s'est pourvu en cassation, mais le , on apprenait que la Cour de cassation confirmait l'amende de 300 000 euros envers Les Indés Radios[3].

Évolution de l'audience entre 2020 et 2022[modifier | modifier le code]

Au , Les Indés radios forment un ensemble de 130 radios adhérentes, écoutées quotidiennement par 8,3 millions de personnes[7],[8].

En 2022, elles sont écoutées quotidiennement par plus de 7,8 millions de personnes (Médiamétrie EAR National Novembre-décembre 2021, 13 ans et plus, lundi-vendredi, 5h-24h. Les 130 stations des Indés Radios recueillent ensemble une audience cumulée de 7 834 000)

Au-delà de ces 130 radios accessibles sur le site ou l'application, sont proposées + de 300 webradios[9].

95 % de la population française est couverte par les radios FM du groupement, 92 radios étant disponibles en DAB+[9].

Activité[modifier | modifier le code]

Activité principale[modifier | modifier le code]

Les principaux champs d'action du groupement sont la promotion et la défense des radios qui le composent, la formation et le conseil, notamment sur le numérique.

Mais depuis le début de la création du groupement, dans les années 1990, c'est surtout la commercialisation nationale et multi-villes de l'espace publicitaire des stations locales et régionales adhérentes[6]. En 2014, le GIE a récolté, via TF1 Publicité qui assure le contrat de régie, des recettes publicitaires de 85,3 millions d’euros. Ces recettes sont vitales aux radios qui composent le groupement, représentant 50 % des ressources totales de ces radios[6].

En , Alain Liberty fait part d'une des conséquences de la pandémie de coronavirus touchant la France : les annonceurs de certaines radios annulant ou décalant leurs campagnes, ils mettent en péril l'existence même des stations[10].

Partenariats[modifier | modifier le code]

Liste des douze administrateurs du GIE[modifier | modifier le code]

Le , le groupement élit un 12e administrateur, pour augmenter la représentativité des stations de radio en son sein[12].

Le , le groupement renouvelle son Conseil d'Administration et nomme un Vice-Président honoraire en la personne de Daniel Perez en raison de son implication particulière. Depuis cette date, le collège des administrateurs est composé de[13] :

Liste des radios adhérentes[modifier | modifier le code]

Historique[modifier | modifier le code]

Noms des stations adhérentes (en date de août 2022)[modifier | modifier le code]


Références[modifier | modifier le code]

  1. « Webradios, apps personnalisées... l'ère du sur-mesure », sur strategies.fr via Wikiwix, (consulté le ).
  2. Eleonore Eschemann, « Les Indés Radios, une année 2016 contrastée », sur lemediaplus.com, (consulté le ).
  3. a et b « 300.000 euros d'amende pour Les Indés Radios », sur www.lalettre.pro, (consulté le ).
  4. « Une nouvelle étape numérique pour Les Indés Radios », sur La Lettre Pro de la Radio & des Médias… (consulté le ).
  5. a et b Lefigazro.fr avec AFP, « Les Indés Radios : amende de 300.000 euros », sur www.lefigaro.fr, (consulté le )
  6. a b c et d Grégoire Poussielgue, « Le GIE les Indés Radios condamné à 300.000 euros d'amende par l'Autorité de la Concurrence », sur www.lesechos.fr, (consulté le ).
  7. Les Indés Radios, « Les Indés Radios », sur www.lesindesradios.fr (consulté le ).
  8. Brulhatour, « Des résultats 2019 en forte progression pour Les Indés Radios », sur www.lalettre.pro, (consulté le ).
  9. a et b Les Indés Radios, « Les Indés Radios - La bonne idée radio ! », sur www.lesindesradios.fr (consulté le ).
  10. François Quairel, « Alain Liberty (SIRTI) : "Le confinement rend complexe l'organisation des antennes" », sur www.lalettre.pro, (consulté le ).
  11. « Les Indés Radios, partenaires de The Voice », sur www.lalettre.pro, (consulté le ).
  12. « Un nouvel administrateur aux Indés Radios », sur www.lalettre.pro, (consulté le ).
  13. Brulhatour, « Réélection du Conseil d'administration des Indés Radios », sur www/lalettre.pro, (consulté le ).
  14. « Une nouvelle radio rejoint Les Indés Radios », sur www.lalettre.pro, (consulté le ).
  15. « 2 radios du sud-ouest deviennent membres des Indés Radio », sur www.technic2radio.fr, (consulté le ).
  16. Les Indés Radios, « Les Indés Radios au 1er décembre 2019 », sur www.les indesradios.fr (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]