Le Mesnil-Amelot

Le Mesnil-Amelot
Le Mesnil-Amelot
La nouvelle mairie et le parc paysager.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Meaux
Intercommunalité CA Roissy Pays de France
Maire
Mandat
Alain Aubry
2020-2026
Code postal 77990
Code commune 77291
Démographie
Gentilé Mesnilois
Population
municipale
1 016 hab. (2021 en augmentation de 7,29 % par rapport à 2015)
Densité 103 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 01′ 05″ nord, 2° 35′ 41″ est
Altitude Min. 87 m
Max. 121 m
Superficie 9,84 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mitry-Mory
Législatives 7e circonscription de Seine-et-Marne
Localisation
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Liens
Site web lemesnilamelot.fr

Le Mesnil-Amelot est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Le Mesnil-Amelot est situé au nord-est de la plateforme aéroportuaire de Roissy-Charles de Gaulle. Malgré cette proximité, la commune conserve encore un aspect champêtre au cœur du Pays de France.

Localisation de la commune de Le Mesnil-Amelot dans le département de Seine-et-Marne

Le Mesnil-Amelot faisait partie autrefois de la Goële.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Coupe géologique de Paris. De Longjumeau à Le Mesnil-Amelot.

La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1].

L'altitude varie de 87 mètres à 121 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 103 mètres d'altitude (mairie)[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune n’est traversée par aucun cours d'eau[3].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 700 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Plessis-Belleville à 15 km à vol d'oiseau[6], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 661,7 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[10],[11],[12].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Le Mesnil-Amelot est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[16] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[17],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[19],[20].

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

La commune compte 54 lieux-dits administratifs[Note 3] répertoriés consultables ici[21].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (53,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (48,8 %), terres arables (46,4 %), zones urbanisées (4,8 %)[22].

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[23],[24],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].

Planification[modifier | modifier le code]

La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Roissy Pays de France, approuvé le et porté par la communauté d’agglomération Roissy Pays de France[25].

La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[26]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 3].

Logement[modifier | modifier le code]

En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 373 dont 61,9 % de maisons et 37,3 % d’appartements.

Parmi ces logements, 83,4 % étaient des résidences principales, 3,5 % des résidences secondaires et 13,1 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 44,7 % contre 53,1 % de locataires[27] -[Note 4], dont 25,7 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 5] et, 2,3 % logés gratuitement.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par les lignes d'autocars No 16, No 701, No 702 et No 715 du réseau de bus Roissy Est et No 95.01 du réseau de bus Roissy Ouest.

Il est prévu que la gare terminus de la ligne 17 de Grand Paris Express soit située au Mesnil-Amelot. La gare sera située au nord du bourg, à proximité de la route de Paris (D 401). La ligne 17 étant en tranchée ouverte à ce niveau, les quais seront situés 6 mètres sous le niveau du sol. Sa mise en service est prévue en 2030[28].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Avant la Révolution française, le village porte le nom de Le Ménil Madame Rance[29],[30]. Madame Rance était la mère de Guillaume d'Annet et de Gauthier, vicomte de Dammartin. Il semble, toutefois, au vu des différents noms du village, qu'on ajoutait le nom des seigneurs et des dames qui le possédaient afin de le distinguer des autres Mesnil.

En effet, après s'être appelé Ménil Madame Rance, il prend le nom de Mesnil-Couturier, Mesnil-Desvieux et Mesnil-Amelot[29]. Par la suite, il reçoit le nom de Mesnil en France, Mesnil sous Dammartin-en-Goëlle pour reprendre le nom qu'il porte actuellement[29].

« Mesnil », apellatif toponymique très répandu dans la partie nord de la France, à partir de mansionem, le bas-latin a créé un nouveau terme dérivé du mot latin mansionile[31], diminutif de mansio, demeure, habitation, maison. Devenu en français médiéval maisnil, mesnil, « maison avec terrain »[32].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le Mesnil-Amelot est longtemps simplement une dépendance de la seigneurie et du marquisat de Mauregard Le seigneur de Mesnil-Amelot a alors haute, basse et moyenne justice sur toute la paroisse, qui est en outre un bailliage.

L'église date du XVIe siècle. Commencée sous le règne de Charles VIII de France, elle est terminée sous le règne de François Ier, en 1531.

En 1787, le village compte sur son territoire 12 fermes et 1700 arpents de terres labourables. Le Mesnil-Amelot forme alors 6 fiefs : Le fief Prémont (46 arpents), le fief Mariavanne (25 arpents) du duc d'Uzès, le fief Saint André (12 arpents 50 perches), le fief de Guivry, le fief de Sablonnières (50 perches) et un autre fief de 5 arpents appartenant au lieutenant général de police de Meaux.

Pendant la guerre de 1870, les Prussiens y établissent un camp d'approvisionnement, ce qui ne les empêche pas de mettre le feu à la mairie et autres lieux, la population tout entière ayant fui à Paris.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
1971 2008 Maurice Droy   Agriculteur
2008[33] En cours
(au 11 avril 2016)
Alain Aubry DVD Infirmier
Vice-président de la CA Roissy Pays de France (2016 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[34]

Équipements et services[modifier | modifier le code]

Eau et assainissement[modifier | modifier le code]

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [35],[36].

Assainissement des eaux usées[modifier | modifier le code]

En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune du Mesnil-Amelot est assurée par la Communauté d'agglomération Roissy Pays de France pour la collecte, le transport et la dépollution[37],[38],[39].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[40]. La Communauté d'agglomération Roissy Pays de France assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[37],[41].

Eau potable[modifier | modifier le code]

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la Communauté d'agglomération Roissy Pays de France qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [37],[42].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[44].

En 2021, la commune comptait 1 016 habitants[Note 6], en augmentation de 7,29 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
740743741682657695690654658
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
581618610556516530540582542
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
532560580522576574604559611
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
5725591 458823705565682851997
2021 - - - - - - - -
1 016--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués au Mesnil-Amelot depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint en 1975 avec 1 458 habitants.

Centre de rétention[modifier | modifier le code]

Un centre de rétention administrative lié à l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle[47], destiné à emprisonner les étrangers dépourvus de titre de séjour, est construit au Mesnil par Bouygues dans les années 2000. Il a une capacité nominale de 240 places[48]. Les salariés de la Cimade quittent ce centre en , pour protester contre les mauvais traitements et les dénis de justice dont ils sont témoins[49],[50]. Claudine Lepage, qui visite le centre avec deux autres sénateurs en , le décrit ainsi: « les conditions de vie sont terribles, vraiment honteuses. Avec la chaleur actuelle, c’est épouvantable. (...) Le vacarme des avions qui décollent toutes les deux minutes ajoute de l’angoisse à tout ça. J’ai déjà visité une prison et je peux vous assurer que les conditions n’étaient pas aussi terribles »[51]. Pendant la pandémie de Covid-19, le conseil d’État, rejette la requête de la Cimade demandant la fermeture du CRA, estimant que « les conditions de rétention sont compatibles avec les prescriptions sanitaires de lutte contre le virus ». En août 2020, l’Agence régionale de santé (ARS) déclenche une enquête sanitaire et découvre un cluster. Les retenus testés positifs au coronavirus sont transférés dans un bâtiment réservé aux personnes contaminées du centre de rétention de Vincennes[52].

Enseignement[modifier | modifier le code]

Le Mesnil-Amelot dispose d’une école élémentaire, située 4 bis rue de Brouet. Cet établissement public, inscrit sous le code UAI (Unité administrative immatriculée ) : 0 770 289 W, comprend 148 élèves (chiffre du Ministère de l'Éducation nationale)[53]. Il dispose d’un restaurant scolaire.

La commune dépend de l'Académie de Créteil ; pour le calendrier des vacances scolaires, Le Mesnil-Amelot est en zone C.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 308, représentant 861 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 21 440 euros[54].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 4 850, occupant 422 actifs résidants.

Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 57,9 % contre un taux de chômage de 8,7 %.

Les 33,5 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,5 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 2 % de retraités ou préretraités et 21 % pour les autres inactifs[55].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

En 2015, le nombre d'établissements actifs était de 240 dont 2 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 17 dans l’industrie, 10 dans la construction, 195 dans le commerce-transports-services divers et 16 étaient relatifs au secteur administratif[56].

Ces établissements ont pourvu 16 637 postes salariés.

  • Zones d'activités des Vingt arpents et du Gué.

Secteurs d'activité[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Le Mesnil-Amelot est dans la petite région agricole dénommée la « Goële et Multien », regroupant deux petites régions naturelles, respectivement la Goële et le pays de Meaux (Multien)[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 7] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[57].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[58]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 6 en 1988 à 4 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations diminue, passant de 134 ha en 1988 à 97 ha en 2010[57]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles duMesnil-Amelot, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture au Le Mesnil-Amelot entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[57],[Note 8]
Nombre d’exploitations (u) 6 5 4
Travail (UTA) 28 18 4
Surface agricole utilisée (ha) 805 471 389
Cultures[59]
Terres labourables (ha) 786 443 389
Céréales (ha) 555 s 224
dont blé tendre (ha) 300 187 s
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 181 s s
Tournesol (ha) s
Colza et navette (ha) s s 86
Élevage[57]
Cheptel (UGBTA[Note 9]) 0 0 0

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Martin.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monuments historiques[modifier | modifier le code]

Le Mesnil-Amelot compte un seul monument historique sur son territoire.

  • L'église Saint-Martin (classée aux monuments historiques par arrêté du [60]) a été bâtie entre 1520 et 1550 environ dans le style gothique flamboyant, la Renaissance se manifestant juste timidement par les chapiteaux du rond-point de l'abside. L'église Saint-Martin se distingue à la fois par sa belle homogénéité, son effet monumental, sa modénature et sa sculpture très soignées, et son plan particulier avec déambulatoire, mais sans chapelles rayonnantes ni transept. Les trois vaisseaux sont de même largeur, et de proportions élancées. Ils communiquent entre eux par des grandes arcades largement ouvertes, sauf dans l'abside, où les piliers sont plus minces. L'élévation s'organise sur deux niveaux. Le deuxième niveau d'élévation, qui représente environ un tiers de la hauteur totale, comporte des murs aveugles dans les trois travées de la nef, et des fenêtres hautes dans les deux travées du chœur[61]. La polychromie d'origine, restituée lors de la restauration de la fin du XXe siècle, complète avantageusement l'architecture, ainsi que le grand retable du maître-autel de 1654.

Autres éléments du patrimoine[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Le Mesnil-Amelot », p. 407–408
  • Louis Michelin, Essais historiques et statistiques sur le département de Seine-et-Marne : 2e livraison, Melun et Paris, (lire en ligne), p. 693-698
  • Maurice Pignard-Péguet, Histoire générale illustrée du département de Seine-et-Marne : histoire des communes, guerres, seigneuries, anciens monuments, églises, châteaux, Orléans, A. Gout, (lire en ligne), p. 561-563
  • Henri Stein, « L'ancien nom d'une paroisse de l'Île-de-France : Le Mesnil-Madame-Rance (Le Mesnil-Amelot) (Seine-et-Marne) », Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, Paris, vol. 65 « 1938 »,‎ , p. 56-60 (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  4. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
  5. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  8. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  9. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
  1. « Le Mesnil-Amelot - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  2. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  3. « Géoportail de l’urbanisme », sur geoportail-urbanisme.gouv.fr (consulté le ).
  4. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Plan séisme consulté le 15 octobre 2020 ».
  2. « Le Mesnil-Amelot » sur Géoportail. Carte IGN classique.
  3. Site SIGES - Seine-Normandie consulté le 26 août 2018
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Orthodromie entre Le Mesnil-Amelot et Le Plessis-Belleville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Plessis-belleville » (commune du Le Plessis-Belleville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Plessis-belleville » (commune du Le Plessis-Belleville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « Liste des zones Natura 2000 de la commune duMesnil-Amelot », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  11. « Liste des ZNIEFF de la commune duMesnil-Amelot », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « Liste des espaces protégés sur la commune duMesnil-Amelot », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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  16. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  17. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction duParis », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  21. « Liste des lieux-dits français », sur MémorialGenWeb (consulté en ).
  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  23. IAU Île-de-France, « Mode d'occupation du sol de l'Île-de-France », sur institutparisregion.fr (consulté le ).
  24. « Nomenclature du MOS en 11 postes », sur iau-idf.fr (consulté le ).
  25. « Le SCOT Roissy Pays de France », sur roissypaysdefrance.fr (consulté le ).
  26. « Etat d'avancement des documents d'urbanisme locaux au 01/11/2019 », sur /www.seine-et-marne.gouv.fr (consulté le ).
  27. Statistiques officielles de l'Insee.
  28. [PDF]Présentation de la réunion publique au Mesnil-Amelot (gare Le Mesnil-Amelot) - 2 décembre 2014 - Société du Grand Paris
  29. a b et c Monographie de la commune[réf. non conforme].
  30. , mais on en ignore la raison.
  31. Albert Dauzat, Les noms de lieux, origine et évolution, Libraire Delagrave, Paris, 1926, p. 153.
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