Laura Sadis

Laura Sadis
Illustration.
Portrait officiel de Laura Sadis, 2003.
Fonctions
Conseillère d'État du canton du Tessin
–
Prédécesseur Marina Masoni
Successeur Christian Vitta
Conseillère nationale
–
Législature 47e
Groupe politique RL
Commission CSEC
Successeur Ignazio Cassis
Députée au Grand Conseil du canton du Tessin
–
Biographie
Date de naissance (63 ans)
Lieu de naissance Bellinzone
Nationalité suisse
Parti politique Parti libéral-radical
Diplômée de Université de Zurich
Profession Experte fiscale
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Laura Sadis, née le à Bellinzone (originaire de Lugano), est une personnalité politique suisse, membre du Parti libéral-radical (PLR). Elle est députée du canton du Tessin au Conseil national de à et de à .

Biographie[modifier | modifier le code]

Laura Sadis naît le à Bellinzone. Elle est originaire d'une autre commune tessinoise, Lugano[1], où elle passe son enfance. Elle est issue d'une grande famille politique[2]. Son père, Ugo Sadis, siège au gouvernement tessinois de 1971 à 1983[3],[4].

Elle grandit à Lugano. Elle obtient une licence d'économie à l'Université de Zurich en 1985[5], puis un diplôme d'experte fiscale[6]. Elle travaille ensuite comme consultante[7]. Elle siège de 2007 à 2015 au Conseil de banque de la Banque nationale suisse[7],[8].

Célibataire et sans enfants[2], elle est en couple avec le député tessinois Jacques Ducry, tour à tour membre du PLR et du Parti socialiste[9],[10],[11].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

En 1988, elle est élue au Conseil communal (législatif) de Lugano, puis en 1995 au Grand Conseil du canton du Tessin, où elle est membre des commissions de gestion et des finances[6] et préside le groupe radical de 1999 à 2003[2].

Elle est élue en 2003 au Conseil national, permettant à son parti de gagner un siège[12]. Elle est membre de la Commission de la science, de l'éducation et de la culture (CSEC)[6].

Le , elle est élue en troisième position au Conseil d'État du canton du Tessin[13], où elle remplace Marina Masoni à la tête du département des finances et de l'économie[2]. Elle préside le gouvernement en 2011-2012. Réélue le , à nouveau en troisième position[14], elle crée la surprise en ne se représentant pas au terme de son second mandat[6],[15], malgré le soutien populaire dont elle bénéficie et un bon bilan[16]. Cible de la Lega durant ses mandats[7], elle estime que son parti ne la soutient pas assez et dénonce le climat politique malsain dans son canton[17].

En 2017, elle est évoquée comme candidate potentielle à la succession de Didier Burkhalter au Conseil fédéral[16], après avoir déjà été approchée en 2009 lors de la succession de Pascal Couchepin[17],[18]. Elle se met à la disposition de son parti cantonal[19], mais celui-ci retient une candidature unique du canton pour le poste, celle d'Ignazio Cassis[20].

Positionnement politique[modifier | modifier le code]

Consensuelle, elle est qualifiée de libérale-radicale humaniste, plus radicale que libérale, dans le sillage de Didier Burkhalter. Selon la NZZ, elle affichait une position centriste en 2015. Elle est europhile et membre du Nouveau mouvement européen suisse[7],[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ « Biographie de Laura Sadis », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. ↑ a b c d et e Nicole della Pietra, « Laura Sadis, le choix tessinois de la mesure », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  3. ↑ (it) « Elenco dei Consiglieri di Stato dal 1893 », sur www4.ti.ch (consulté le )
  4. ↑ (it) « Addio a Ugo Sadis, un breve ritratto », sur laRegione, (consulté le )
  5. ↑ « Base de données sur les Élites suisses au XXe siècle », sur www2.unil.ch (consulté le )
  6. ↑ a b c et d (it) « In altre parole - Laura Sadis », sur rsi, (consulté le )
  7. ↑ a b c et d Florent Quiquerez, « Trois Tessinois à l’assaut d’un fauteuil de ministre », 24 heures,‎ (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le )
  8. ↑ (de) « Schweizerische Nationalbank (SNB) - Bankrat (Stand: 6. Januar 2015) », sur web.archive.org (consulté le )
  9. ↑ (it) « Incontro democratico: parla Sadis », sur www.ticinonews.ch, (consulté le )
  10. ↑ (it) « Il ritorno di Jacques Ducry (in lista per il Plr). Ma “io sono sono sempre lo stesso” », sur Ticino Today, (consulté le )
  11. ↑ (it) «Quando siamo finiti sul Mattino, Laura mi ha detto: Lei sopravvive, lui no!», sur Ticinonline, (consulté le )
  12. ↑ Bernard Wuthrich, « Mes premiers «pas perdus». Laura Sadis, Parti radical, Tessin », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  13. ↑ (it) « Elezioni cantonali 2007 - Risultati », sur www3.ti.ch (consulté le )
  14. ↑ (it) « Risultati elezioni cantonali 2011 », sur www3.ti.ch (consulté le )
  15. ↑ « Retrait surprise de la conseillère d'Etat tessinoise Laura Sadis », sur rts.ch, (consulté le )
  16. ↑ a et b Andrée-Marie Dussault, « Femme, Tessinoise et PLR, qui dit mieux? », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  17. ↑ a et b ATS, « Canton du Tessin – Succession de Burkhalter: Laura Sadis lève la main », 24 heures,‎ (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le )
  18. ↑ « La Tessinoise Laura Sadis intéressée par le poste de Didier Burkhalter », sur rts.ch, (consulté le )
  19. ↑ Michel Guillaume, « Trois Tessinois sur les rangs pour le Conseil fédéral », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  20. ↑ Michel Guillaume, « Le Tessin uni derrière Ignazio Cassis », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )

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