La Salvetat-sur-Agout

La Salvetat-sur-Agout
La Salvetat-sur-Agout
Vue générale de La Salvetat-sur-Agout.
Blason de La Salvetat-sur-Agout
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté de communes des Monts de Lacaune et de la Montagne du Haut Languedoc
Maire
Mandat
Francis Cros
2020-2026
Code postal 34330
Code commune 34293
Démographie
Gentilé Salvetois
Population
municipale
1 121 hab. (2021 en stagnation par rapport à 2015)
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 36′ 06″ nord, 2° 42′ 14″ est
Altitude Min. 663 m
Max. 1 087 m
Superficie 87,55 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Pons-de-Thomières
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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La Salvetat-sur-Agout
Liens
Site web https://lasalvetatsuragout.fr

La Salvetat-sur-Agout [la salvə.'ta syʁ a.'gut] (occitan : La Salvetat d'Agot [la salβe.'tat da.'gut]) est une commune française située dans l'ouest du département de l'Hérault en région Occitanie.

La Salvetat-sur-Agout est une commune rurale qui compte 1 121 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 4 260 habitants en 1851. Ses habitants sont appelés les Salvetois ou Salvetoises.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par l'Arn, la Vèbre, le ruisseau de Vernoubre, la Sème, le Rieufrech, le ruisseau de Peyre Male, le ruisseau de Réganard, le ruisseau des Planquettes et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallée de l'Arn ») et sept zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Commune située dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc dans la zone que l'on appelle les Hauts cantons de l'Hérault. Elle est limitrophe du département du Tarn.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

La Salvetat-sur-Agout est limitrophe de sept autres communes dont quatre dans le département du Tarn[1].

Les communes limitrophes sont Le Soulié, Anglès, Lacaune, Lamontélarié, Nages, Fraisse-sur-Agout et Riols.

Communes limitrophes de La Salvetat-sur-Agout[1]
Lacaune
(Tarn)
Nages
(Tarn)
Lamontélarié
(Tarn)
La Salvetat-sur-Agout Fraisse-sur-Agout
Anglès
(Tarn)
Le Soulié Riols

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

La commune est la deuxième du département de l'Hérault en superficie, avec 8 755 hectares. Elle comprend de nombreux hameaux et quelque 139 lieux-dits, dont les principaux sont :

  • Arifat
  • Ayalet
  • Baliere
  • Baquier
  • Barthèses (les)
  • Barthézou
  • Belbèze
  • Bellevue
  • Belot
  • Beluguet
  • Besses Basses
  • Besses Hautes
  • Biquery
  • Bonabou
  • Bonneval
  • Bouldouires (les)
  • Bouriotte (la)
  • Broutille (la)
  • Burguet (le)
  • Cabanot
  • Cabrials
  • Cacavel
  • Cambarot
  • Cambou (le)
  • Camp del Tour
  • Camparut
  • Camporel
  • Camperdut
  • Canalasse (la)
  • Cantarane
  • Cas
  • Casteillet (le)
  • Caumezelles
  • Cavalié
  • Cabille
  • Cité de Marcouls
  • Citou
  • Cledelle (la)
  • Col d’Empy
  • Colombier
  • Combe Birot
  • Combe du Faux
  • Combe Rouge
  • Combecanden
  • Combesalat
  • Combette(la)
  • Combres
  • Condax
  • Couffignet
  • Cournut (le)
  • Coutelieres (les)
  • Crouzet (le)
  • Croye (la)
  • Dévès (le)
  • Dévèze (la)
  • Dévezel (le)
  • Douvieres (les)
  • Drayes (les)
  • Farguettes (les)
  • Faubourg Campemar
  • Faure
  • Félicien
  • Font Blanche (la)
  • Font Cabrials
  • Font dal roc
  • Font Rouge (la)
  • Fontalbes
  • Fonts (les)
  • Fournas (le)
  • Gache (la)
  • Gachette (la)
  • Gamelas
  • Gazel (le)
  • Gibou
  • Gieussels
  • Gorse Basse (la)
  • Gorse Haute (la)
  • Goudal
  • Goursolles (les)
  • Goutin fabre
  • Goutin pere
  • Goutine de Maur
  • Goutinemale
  • Grualgues
  • Gruasse (la)
  • Gua de la Vergne
  • Gua des Brasses
  • Guillou Bas
  • Guillou Haut
  • Jammou
  • Jasse (la)
  • Jasse de Sécun (la)
  • Jasse du Banès (la)
  • Jean Andrieu
  • Label
  • Laffachadou
  • Lanau
  • Larénas
  • La Roussille
  • Lassoubs
  • Lattes (les)
  • Layrolle
  • Lignères basses
  • Lixirié
  • Lunel
  • Madrague (la)
  • Maldinier
  • Malescalier
  • Marcouls
  • Mas d’Azais
  • Mégès
  • Meriat
  • Mirelac
  • Montblanc
  • Moulières
  • Moulin du Trou
  • Moutouse (la)
  • Nayriel
  • Ondes (les)
  • Padou
  • Pagès
  • Paillé de Bastide
  • Pastourel
  • Pause (la)
  • Pautru (la)
  • Pesseplane
  • Pesses (las)
  • Peyral (le)
  • Peyralade
  • Peyrebesse
  • Peyremale
  • Pioussourne (la)
  • Piquestelle
  • Pistre
  • Plaine de Cas
  • Plamelot
  • Planacan
  • Planchers (les)
  • Pode (la)
  • Pradelles de Cas (les)
  • Prat del Fau
  • Prat Tancat
  • Pré du Rey
  • Pré grand (le)
  • Primaube (la)
  • Querelle
  • Rajal (le)
  • Raziades (les)
  • Rebondin
  • Rec (le)
  • Reganard
  • Renquiere
  • Renteille
  • Resclause(la)
  • Rescol
  • Rey (le)
  • Rieu (le)
  • Rieu Blanc
  • Rieumajou
  • Roubillouse (la)
  • Roussille Basse (la)
  • Roussille Haute (la)
  • Roussolp
  • Roussolp petit
  • Roy
  • Sagne de Gos
  • Salvetat (la), village
  • Saujas le Bas
  • Saujas le Haut
  • Sénégas
  • Serayac
  • Serre (le)
  • Sidobre
  • Soult (le)
  • Suquet (le)
  • Tane (la)
  • Tautas (le)
  • Taverne (la)
  • Tenèle (la)
  • Triby (le)
  • Vaissiere
  • Valiere
  • Végende (la)
  • Verdier (le)
  • Vergne Escure
  • Vergne Redonde
  • Vernech
  • Vernets
  • Verniole
  • Vialanove
  • Vidals (les)
  • Violette (la)
  • Vivié (le).

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est arrosée par l'Agout qui forme le lac de la Raviège et ses affluents la Vèbre et le ruisseau de Vernoubre ainsi que l'Arn un affluent du Thoré.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 8 755 hectares ; son altitude varie de 663 à 1 087 mètres[2].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Accès avec la route nationale 607, ainsi qu'avec les transports en commun Hérault Transport.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 417 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 5,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lacaune à 12 km à vol d'oiseau[5], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 468,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Le 10 et , des chutes de neige significatives sont enregistrées sur la commune et dans les hauts cantons de l'Hérault[9].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[10],[11].

Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[12]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[13],[14].

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallée de l'Arn »[16], d'une superficie de 1 456 ha, dont le site est réduit au lit mineur du cours d'eau, concerne trois espèces aquatiques : Loutre, Moule perlière et Écrevisse à pattes blanches[17].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[18] :

  • la « tourbière de la Moutouse » (19 ha), couvrant 2 communes du département[19] ;
  • les « tourbières de Planacan, Verdier et de la Jasse » (100 ha), couvrant 2 communes du département[20],
  • la « vallée de l'Arn (et tourbière de Baïssescure et du Bourdelet) » (461 ha), couvrant 5 communes dont quatre dans l'Hérault et une dans le Tarn[21] ;

et quatre ZNIEFF de type 2[Note 3],[18] :

  • les « bois, landes, pelouses et zones humides des environs du lac du Laouzas » (7 053 ha), couvrant 5 communes dont deux dans l'Hérault et trois dans le Tarn[22] ;
  • le « massif du Somail » (23 004 ha), couvrant 11 communes dont dix dans l'Hérault et une dans le Tarn[23] ;
  • les « sagnes du plateau d'Anglès et bassin versant de l'Arn » (9 725 ha), couvrant 10 communes dont deux dans l'Hérault et huit dans le Tarn[24];
  • les « zones humides des Monts de Lacaune » (10 888 ha), couvrant 9 communes dont une dans l'Hérault et huit dans le Tarn[25].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Salvetat-sur-Agout est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[26],[I 1],[27]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (63,3 %), prairies (25,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %), eaux continentales[Note 5] (3,1 %), zones urbanisées (1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,5 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de La Salvetat-sur-Agout est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Agout, l'Arn, la Vèbre et le ruisseau de Vernoubre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1995, 1996, 1997, 1999, 2014, 2017 et 2018[31],[29].

La Salvetat-sur-Agout est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 6],[32].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Salvetat-sur-Agout.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 58,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 342 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 075 sont en aléa moyen ou fort, soit 80 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[34].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2017[29].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[35].

La commune est en outre située en aval du Barrage du Laouzas, un ouvrage de classe A[Note 7] situé dans le département du Tarn sur la Vèbre et disposant d'une retenue de 45 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[37].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de La Salvetat-sur-Agout est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[38].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous la forme ecclesiam de Salvetas en 1102[39].

De salvetat, équivalent occitan de sauveté, évolution du bas latin salvitatem, soit « lieu d'asile ». Ces sauvetés ou salvetats étaient des villes nouvelles où l'on pouvait trouver refuge ou asile. Ces asiles étaient habituellement organisés par une autorité ecclésiastique, à partir du XIIe siècle, essentiellement dans le Midi de la France.

Histoire[modifier | modifier le code]

Carte postale de l'arrivée du courrier (fin XIXe - début XXe siècle).

Le peuplement de la commune remonte au Xe siècle, là où se trouvent la chapelle de Saint-Étienne de Cavall et le vieux pont des pèlerins sur la Vèbre. Pour des raisons de sécurité, les habitants s'installent au XIIe siècle au piton rocheux plus haut, un lieu de refuge fortifié, ce qui explique le nom de La Salvetat. Guillaume de Jourdain (Guillaume Jordan de Cornouailles) depuis la tour médiévale du Cazal défendait les remparts, mais ce seigneur fait en 1311, cession, rémission et donation à Pierre IV Roger, abbé de l'abbaye Saint-Pons de Thomières avec Arnaud de Roquecefières de tous les droits et fiefs qu'ils avaient sur le château et le terroir de La Salvetat. En 1317, cet abbé-évêque inféoda certains biens de la Bastide[40].

On entrait en ville par une des trois portes : la Poterne, le Carretal et la Portanelle. Malgré ses défenses, la ville a été prise et le château et les remparts détruits et reconstruits plusieurs fois au cours de l'histoire, notamment au temps des Cathares et à l'époque des guerres de Religion.[réf. nécessaire]

Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « Société républicaine » en 1793[41].

La commune portait le nom de La Salvetat ou La Salvetat-d'Anglès. Le , la Salvetat prend le nom de La Salvetat-sur-l'Agout[42]. Par le décret du , la commune prend le nom de La Salvetat-sur-Agout[43].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de La Salvetat-sur-Agout

Les armes de La Salvetat-sur-Agout se blasonnent ainsi :
« de gueules à une tour d'argent ajourée et maçonnée de sable, sommée de trois donjons d'or aussi maçonnés de sable, celui du milieu plus haut que les autres, le tout posé sur une rivière d'azur »[44].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[45],[46].

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Commune faisant partie de l'arrondissement de Béziers de la communauté de communes des Monts de Lacaune et de la Montagne du Haut Languedoc et du canton de Saint-Pons-de-Thomières.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Période Identité Étiquette Qualité
1875 1878 Auguste Roque    
1878 1880 Léopold Azaïs    
1880 1880 Emile Gros    
1947 1983 Maurice De Crozals    
1983 1989 Yves Monti    
1989 janvier 1990 Jean Guiraud PS  
janvier 1990 mars 2008 Francis Cros PS Conseiller général du Canton de La Salvetat-sur-Agout (1992-2015)
Ancien président de la communauté de communes
mars 2008 2020 Thibault Estadieu DVD  
2020 en cours Francis Cros PS  

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Ses habitants sont appelés les Salvetois. Au dernier recensement, la commune comptait 1121 habitants.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 8132 9193 1773 6493 9863 8454 0094 1744 260
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 0353 7773 8963 6683 6563 5483 6013 3203 124
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 9992 8412 7112 2002 1041 9491 9191 6771 506
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 5321 3611 1151 1741 1531 1181 1941 2041 112
2017 2021 - - - - - - -
1 1411 121-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Service public[modifier | modifier le code]

Police municipale, caserne de sapeurs pompiers. En 2011 elle emploie 24 agents de la fonction publique territoriale[49].

Enseignement[modifier | modifier le code]

La Salvetat-sur-Agoût fait partie de l'académie de Montpellier.

La commune dispose d'une école maternelle et élémentaire.

Santé[modifier | modifier le code]

Culture et festivités[modifier | modifier le code]

Cuisine languedocienne, Moments musicaux de La Salvetat-sur-Agout[51], festival de la poésie sauvage[52], festival country...

Activités sportives[modifier | modifier le code]

Chasse, pétanque, randonnée pédestre, Orient'Raid, pêche, sports nautiques[53],

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 528 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 1 002 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 970 [I 4] (20 330  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 6 % 7,3 % 10,2 %
Département[I 7] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 638 personnes, parmi lesquelles on compte 74,4 % d'actifs (64,2 % ayant un emploi et 10,2 % de chômeurs) et 25,6 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 565 emplois en 2018, contre 523 en 2013 et 540 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 423, soit un indicateur de concentration d'emploi de 133,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,9 %[I 10].

Sur ces 423 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 344 travaillent dans la commune, soit 81 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 69,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 9,7 % les transports en commun, 10,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

129 établissements[Note 10] sont implantés à la Salvetat-sur-Agout au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 129
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
10 7,8 % (6,7 %)
Construction 15 11,6 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
56 43,4 % (28 %)
Activités financières et d'assurance 2 1,6 % (3,2 %)
Activités immobilières 15 11,6 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
8 6,2 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
13 10,1 % (14,2 %)
Autres activités de services 10 7,8 % (8,1 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 43,4 % du nombre total d'établissements de la commune (56 sur les 129 entreprises implantées à la La Salvetat-sur-Agout), contre 28 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[54] :

  • Cabrol La Salvetat, charcuterie (1 849 k€) ;
  • SLVT Logistics, entreposage et stockage non frigorifique (753 k€) ;
  • De L'agout, commerce d'alimentation générale (244 k€) ;
  • Gigado, restauration traditionnelle (186 k€) ;
  • FC Transactions, activités des marchands de biens immobiliers (120 k€).

Tourisme[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans les « Plateaux du Sommail et de l'Espinouze », une petite région agricole occupant une frange nord-ouest du département de l'Hérault[55]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 77 31 26 24
SAU[Note 13] (ha) 1 911 1 240 1 400 1 442

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 77 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 31 en 2000 puis à 26 en 2010[57] et enfin à 24 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 69 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[58],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1911 ha en 1988 à 1442 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 25 à 60 ha[57].

Entreprise[modifier | modifier le code]

Commerce et artisanat[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le village a fait partie de l'association « Les Plus Beaux Villages de France », mais n'est plus labellisé à ce jour.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[15].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  7. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[36].
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[56].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Carte IGN sous Géoportail
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre La Salvetat-sur-Agout et Lieuvillers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Lacaune » (commune de Lacaune) - fiche climatologique - période 1991-2020 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Lacaune » (commune de Lacaune) - fiche de métadonnées » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Hérault : les images de la neige qui a recouvert le département », sur actu.fr, (consulté le ).
  10. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  11. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « Le parc naturel régional du Haut-Languedoc en chiffres », sur parc-haut-languedoc.fr (consulté le ).
  13. [PDF]« Le parc naturel régional du Haut-Languedoc – charte 2011-2023 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur parc-haut-languedoc.fr (consulté le ).
  14. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  16. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Salvetat-sur-Agout », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « site Natura 2000 FR7300942 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Salvetat-sur-Agout », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  20. « ZNIEFF les « tourbières de Planacan, Verdier et de la Jasse » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « ZNIEFF la « vallée de l'Arn (et tourbière de Baïssescure et du Bourdelet) » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « ZNIEFF les « bois, landes, pelouses et zones humides des environs du lac du Laouzas » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. « ZNIEFF le « massif du Somail » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. « ZNIEFF les « sagnes du plateau d'Anglès et bassin versant de l'Arn » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  25. « ZNIEFF les « zones humides des Monts de Lacaune » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  26. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  27. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  28. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  29. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de La Salvetat-sur-Agout », sur Géorisques (consulté le ).
  30. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  31. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  32. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  33. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  34. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de La Salvetat-sur-Agout », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  35. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  36. Article R214-112 du code de l’environnement
  37. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  38. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  39. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1497.
  40. cf. Jean-Baptiste Trottet-le-gentil, prêtre, vicaire général, official et chanoine de l'église de Saint-Pons de Thomières, Chronologie des abbez du monastère et des evesques de l'église de S. Pons de Thomières, Béziers, 170 ; réédition en 1873), p.30
  41. Jean-François Dubost, « Le réseau des Sociétés Politiques dans le département de l'Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795) », Annales historiques de la Révolution française, no 278, 1989. p. 416.
  42. B.L. 1848, II-516
  43. J.O. 1958, no 240, p.9328
  44. Didier Catarina, Jean-Paul Fernon, avec le concours de Jacky David, Armorial des communes de l'Hérault, Éd. Artistes en Languedoc, 2004, p. 68 (ISSN 1264-5354).
  45. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  46. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  47. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  48. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  49. Chiffres clés de la commune
  50. https://lasalvetatsuragout.fr/vie-locale/anciens-retraite/inauguration-maison-de-retraite/
  51. https://lasalvetatsuragout.fr/culture/moments-musicaux/
  52. https://lasalvetatsuragout.fr/culture/poesie-sauvage-2017/
  53. https://lasalvetatsuragout.fr/loisirs-et-sports/nautisme/
  54. « Entreprises à la Salvetat-sur-Agout », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  55. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  56. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  57. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de La Salvetat-sur-Agout - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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  59. « Ancienne église Saint-Etienne-de-Cavall », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).

Références des cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
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  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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Références de l'Insee[modifier | modifier le code]

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  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à la Salvetat-sur-Agout » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à la Salvetat-sur-Agout » (consulté le ).
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  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à la Salvetat-sur-Agout » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à la Salvetat-sur-Agout » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • André Cablat, Condax, commune de la Salvetat-sur-Agoût du XVIe au XXe siècle, [La Salvetat-sur-Agoût], [Communauté de communes de la Montagne du Haut Languedoc héraultais], coll. « Mémoire de la Montagne du Haut Languedoc Héraultais », [1998], 131 p.
  • Michel Cros, Histoire de La Salvetat-sur-Agoût, [La Salvetat-sur-Agoût], [Communauté de communes de la Montagne du Haut Languedoc héraultais], coll. « Mémoire de la Montagne du Haut Languedoc Héraultais », [1998], 88 p.
  • Noélie Guiraud, La Salvetat-sur-Agoût, notre parler : mots et expressions d'origine ancienne, [La Salvetat-sur-Agoût], [Communauté de communes de la Montagne du Haut Languedoc héraultais], coll. « Mémoire de la Montagne du Haut Languedoc Héraultais », [1998], 71 p.
  • Aimé Guiraud, La Salvetat-sur-Agoût mon pays : la vie de tous les jours dans un village du Haut-Languedoc vers 1920, Montpellier, office départemental d'action culturelle de l'Hérault, coll. « Aires » (no 1), , 120 p.

Fonds d'archives[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]