La Nouvelle Critique (politique)

La Nouvelle Critique  
Discipline Politique
Marxisme
Culture
Langue français
Directeur de publication Guy Besse (1959-1966)
Francis Cohen (1967-1980)
Rédacteur en chef Jean Kanapa (1948-1958)
Publication
Maison d’édition Parti communiste français (Drapeau de la France France)
Période de publication 1948-1980
Fréquence mensuelle

La Nouvelle Critique est une revue créée en 1948 par le Parti communiste français. L'agrégé de philosophie Jean Kanapa en a été le rédacteur en chef jusqu'en 1959. Dirigée à partir de 1967 par le journaliste Francis Cohen, elle cesse de paraître en février 1980.

Elle est créée pour propager dans les milieux intellectuels ce que le Parti communiste français présente comme les analyses marxistes élaborées en tous domaines ; elle se veut, ainsi l'indique son sous-titre, une « revue du marxisme militant »

À partir du début des années 1960, elle devient un des lieux des débats qui s'ouvrent parmi les intellectuels communistes et les « compagnons de route ». Cette ouverture - qui va croissant dans les années 1970 - et des problèmes financiers conduisent à la disparition de la revue en 1980.

Historique[modifier | modifier le code]

1948-1955 le marxisme militant de la « guerre froide »[modifier | modifier le code]

Le premier numéro paraît en . Son format est peu courant : 18 cm en hauteur, 13,5 cm en largeur. On y lit que « le véritable marxisme ne se juge marxiste qu'à partir du moment où il lui semble mériter l'épithète enthousiasmante de stalinien[1] » et des invitations à « méditer » Jdanov, dans le sillage de l'éloge funèbre signé par Aragon début septembre. Le peintre André Fougeron y écrit « Le peintre à son créneau », où il pourfend les peintres abstraits, deux mois et demi après avoir défrayé la chronique de presse artistique, lors de l'ouverture du salon d'Automne le 24 septembre 1948[2].

Les illustrations sont réservées en principe à la une de couverture. Parmi les exceptions, le numéro paru au moment de la mort de Staline[3] : la Nouvelle Critique publie alors en première page une photo du « petit père des peuples », dûment légendée par une citation de Maurice Thorez. Cette austérité de forme est redoublée par le propos. La « revue du marxisme militant » comporte des articles difficiles à lire, mais elle s'adresse à une catégorie de lecteurs que rien ne rebute. Elle annonce pourtant son ambition en reprenant une citation de Karl Marx :

  • Nous ne nous présentons pas au monde en doctrinaires avec un principe nouveau : voici la vérité, c'est ici qu'il faut tomber à genoux. Mais nous rattachons notre critique à la critique de la politique, à la prise de parti en politique, donc à des luttes réelles et l'y identifions.

La rédaction de la revue comprend à l'origine huit personnes[4] y compris le rédacteur en chef Jean Kanapa : Victor Joannès, Annie Besse, Pierre Daix, Jean-Toussaint Desanti, Jean Fréville, Victor Leduc, Henri Lefebvre.

De 1948 à , soit les sept années d'une guerre froide qui fige les positions à l'Est et à l'Ouest, le noyau initial du comité de rédaction demeure présent, auquel s'ajoutent quatre autres membres : Régis Bergeron, Francis Cohen, Jeanne Lévy, Boris Taslitzky. Entretemps, le format de la revue,austère, prend de la hauteur et devient un plus classique 21,5 x 13,5 cm. « La véritable science est dans le camp de la classe ouvrière, de la révolution, de l'Union soviétique, de Staline », lit-on dans l'article de M. Darciel [H. Provisor], Jean-T. Desanti et G. Vassails : « Science bourgeoise et science prolétarienne », La Nouvelle Critique, juillet-, pages 32-51. Parmi les autres numéros parus dans cette période, l'un se détache par son volume (378 pages) et par son importance quant à l'information qu'il livre sur l'idéologie communiste d'alors. Publié en avril-[5], sous le frontispice de Marx-Engels-Lénine-Staline[6], il communique les « documents des journées nationales d'études des intellectuels communistes » qui s'étaient déroulées à Ivry-sur-Seine, les 29 et .

À la fin de l'été 1955, le comité de rédaction, dont Annie Kriegel, témoigne qu'à « la différence de beaucoup d'autres publications[7], celui de La Nouvelle Critique fonctionnait régulièrement », déménage de la rive gauche où il était installé depuis les débuts de la revue (au n° 64 du boulevard Auguste Blanqui, 13e arrondissement) pour la rive droite, au n° 95-97, boulevard Sébastopol. Ce mouvement géographique se prolonge, en , par le mouvement des hommes.

1956-1957 le choc du XXe Congrès du PC soviétique[modifier | modifier le code]

L'année 1956 s'ouvre pour La Nouvelle Critique, par l'ouverture de son comité de rédaction. Deux de ses membres le quittent en janvier (c'est-à-dire avant les révélations du Rapport Khrouchtchev : Victor Joannès[8] et Régis Bergeron. Huit nouveaux y entrent[9] : deux docteurs en médecine, Émile Baulieu et Jeanne Lévy, deux germanistes, André Gisselbrecht et Émile Bottigelli, un historien Jean Suret-Canale, un spécialiste de l'art, Pierre Gaudibert, un philosophe, Lucien Sebag. Le huitième, est un responsable politique, Victor Michaut[10] ancien membre du Bureau politique du Parti. Ce renouvellement ne fait cependant pas dévier la revue. En effet, anticipant de quelques mois nombre de ses camarades, l'ancien responsable de l'Union des étudiants communistes de 1939, devenu journaliste, un temps député, Pierre Hervé publie en ce début d'année un livre critique (La Révolution et les fétiches), qui dénonce l'aveuglement stalinien, l'inefficacité du PCF à influer malgré son audience, sur le cours de l'histoire depuis 1945, l'ouvriérisme des intellectuels, etc. Le livre aurait pu passer inaperçu, mais l'ancien dirigeant de la Résistance qu'est Pierre Hervé n'est pas un inconnu et trouve une tribune dans le premier numéro de l'année 56 de France Observateur : deux pleines pages en milieu de journal, reprennent les morceaux choisis du livre, agrémentées, pour marquer l'importance de la défection, d'une photo de Hervé discutant d'égal à égal avec ...Jacques Duclos[11]. Dès février, ils sont deux, Jean Kanapa et Jean Suret-Canale, à réfuter ses arguments et à conclure[12] : « L'entreprise de Hervé se caractérise par une pure et simple entreprise de liquidation du marxisme-léninisme et des principes qui fondent l'action du Parti communiste. Son objectif politique est la capitulation de la classe ouvrière. (...) Vieille chanson ! depuis un siècle les sirènes de la bourgeoisie s'évertuent, plus ou moins habiles, à la faire entendre. Le malheur c'est que depuis Marx et Engels, depuis la révolution d'Octobre, les communistes n'ont jamais voulu répondre à la voix de ces sirènes,(...). Ils se refusent à prendre des vessies pour des lanternes (...) et à renoncer à leurs objectifs de libération sociale. »

Le s'ouvre le XXe Congrès du Parti communiste de l'Union soviétique[13]. L'onde de choc provoquée par le rapport présenté par le secrétaire général de ce parti est d'autant plus rude pour les tenants de la logorrhée aperçue dans cet extrait de La Nouvelle Critique. L'ébranlement des certitudes qui survient à la suite du rapport « secret », où Nikita Khrouchtchev fait état des crimes de la période stalinienne, dont le Parti communiste français nie durant 20 ans avoir eu officiellement connaissance, atteint les membres de la rédaction de la revue à des degrés divers, et provoque pour certains un rejet du Parti, identique à celui manifesté par Pierre Hervé. En novembre 1957, trois des membres du comité de rédaction en sont exclus[14] : Victor Leduc, Annie Besse, Henri Lefebvre. Plusieurs autres démissionnent ou s'éloignent : Jean-Toussaint Desanti, Lucien Sebag, Émile Bottigelli, Émile Beaulieu, Pierre Gaudibert[15].

De 1958 à 1967, un « marxisme militant » ...autrement[modifier | modifier le code]

En l'espace de deux ans (1958-1959), le comité de rédaction de la revue est renouvelé presque totalement. Au niveau de la direction de La Nouvelle Critique, Jean Kanapa quitte la rédaction en chef en 1959. Trois personnes vont assumer la direction de la revue qui se professionnalise[16] :

De 1967 à 1980, « politique, marxisme, culture »[modifier | modifier le code]

Forme nouvelle[modifier | modifier le code]

En , La Nouvelle Critique opère un changement radical. La mise en page tout d'abord : le format passe à celui d'un cahier agrafé, au format de 21 cm x 28 cm, de 64 à 68 pages. Ce format reste à peu près le même jusqu'à la fin (il gagne 1 cm de hauteur en cours de route). La pagination va aller en augmentant pour atteindre une vitesse de croisière d'environ 100 pages vers 1975. La une reste bavarde en annonçant les principaux articles du sommaire, mais perd, momentanément, toute référence textuelle au ... marxisme. Elle la retrouve en 1971 en se sous-titrant Politique, marxisme, culture. Coïncidence, en cette même année 1971, la rédaction change d'adresse, délaissant ses locaux de la Rue Saint-Georges, pour les « ors » du numéro 2 de la Place du Colonel-Fabien, nouveau siège national du PCF.

Mais au-delà de l'aspect visuel[19], les changements concernent la direction de la revue. De à , le directeur en est Francis Cohen, déjà vétéran du communisme, du journalisme et du marxisme. Sa particularité est de n'être membre d'aucune instance dirigeante statutaire (Comité central, Bureau politique) du Parti communiste, contrairement à plusieurs des membres de sa rédaction. Par ailleurs il publie des articles dans la revue depuis 1949-1950[20].

Équipes nouvelles[modifier | modifier le code]

Deux rédacteurs en chef sont nommés : André Gisselbrecht, germaniste, précédemment rédacteur-en-chef adjoint, qui monte en grade et Antoine Casanova, historien de formation, connu pour être spécialiste des rapports du marxisme avec les chrétiens. Gisselbrecht tient son poste jusqu'en , Casanova reste jusqu'en . À cette date, il est remplacé par l'historien François Hincker, qui ferme les volets de la revue en 1980.

Des rédacteurs-en-chef adjoints se succèdent entre-temps : Jacques De Bonis, de 1970 à 1973, Émile Breton, de 1973 à 1976, et Serge Goffard, de 1976 à 1980.

Rouages importants de tout journal, des secrétaires de rédaction assurent la cuisine éditoriale professionnelle : Jean Rollin, par ailleurs critique d'art à L'Humanité, jusqu'en 1969; André Chaillot, ancien journaliste à l'ancien journal Libération, de 1970 à 1972 ; Michel Strulovici puis Émile Breton ensuite. En 1976, l'équipe dirigeante se dote d'un secrétaire général de la rédaction, dont le rôle dépasse la simple technique, en la personne d'Arnaud Spire, qui reste en place jusqu'en 1980.

Quant aux comités de rédaction qui se succèdent durant 13 ans, ils enregistrent des changements générationnels dans une continuité, tout d'abord, de faible féminisation, une seule femme sur les 32 membres dudit comité en 1969, la philosophe Christine Buci-Glucksmann (très active), progressant à cinq femmes sur 25 membres en 1977 (Colette Bernas, Catherine Clément, Monique Florenzano, Béatrice Henry, France Vernier). Elles ont sept (les mêmes, citées, et Louisette Blanquart) sur 65 au conseil de rédaction (formel) institué cette même année 1977. On relève aussi quelques autres rares contributrices, telles Catherine Claude, Annie Ubersfeld, Madeleine Colin, etc.

Parmi les autres nouveaux membres du comité de rédaction, largement renouvelé, 19 nouveaux noms sur les 32 membres, on relève en 1969, entre autres, les noms du critique Michel Apel-Muller[21], du psychiatre Lucien Bonnafé, de l'angliciste et journaliste Maurice Goldring, du peintre Jean-Pierre Jouffroy, du scientifique Paul Mazliak, les journalistes Jean Rony, Laurent Salini, etc.

En 1977, pour le numéro 100 de la revue, quelques changements interviennent et entrent dans ce comité, notamment, le physicien Gilles Cohen-Tannoudji, l'historien Claude Mazauric, le sociologue Olivier Schwartz, le réalisateur Paul Seban.

Nouveau contenu[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Les témoins parlent[modifier | modifier le code]

  • François Hincker : Le parti communiste au carrefour, essai sur quinze ans de son histoire 1965-1981, éditions Albin Michel, Paris, 1981.
  • Victor Leduc : Les tribulations d'un idéologue, éditions Syros, Paris, 1985.
  • Henri Lefebvre : La somme et le reste, éditiens Méridiens Klincksieck, Paris, 1989.
  • Annie Kriegel : Ce que j'ai cru comprendre, éditions Robert Laffont, Paris, 1991. (L'historienne fait retour sur sa propre histoire, puisqu'elle participa sous le nom d'Annie Besse à la revue.)
  • Dominique et Jean-Toussaint Desanti : La Liberté nous aime encore, éditions Odile Jacob, Paris, 2001. (avec Roger-Pol Droit dans le rôle de l'« examinateur »)

Les historiens analysent[modifier | modifier le code]

  • David Caute : Le Communisme et les intellectuels français 1914-1966, éditions Gallimard, Paris, 1967.
  • Frédérique Matonti : Intellectuels communistes, essai sur l'obéissance politique, La Nouvelle Critique (1967-1980), éditions La Découverte, Paris 2005.
  • Roger Martelli : Une dispute communiste : le comité central d'Argenteuil sur la culture, éditions sociales, 2016.
  • Gérard Streiff : Jean Kanapa, de Sartre à Staline, éditions La Dispute, Paris, 1998.
  • Jeannine Verdès-Leroux : Au service du Parti. Le parti communiste et les intellectuels (1944-1956), éditions Fayard/Minuit, Paris, 1983.
  • Jeannine Verdès-Leroux : Le réveil des somnambules. Le parti communiste, les intellectuels et la culture (1956-1985), éditions Fayard/Minuit, Paris, 1987.

La revue s'autopsie[modifier | modifier le code]

  • La Nouvelle Critique, numéro 130 (de fait 311e et dernier numéro) : ce numéro récapitule les 32 années de parution, avec un listage de tous les articles parus. Outre quelques articles, des commentaires et témoignages d'auteurs ayant contribué à la revue croisent l'inventaire annoncé d'emblée[22] « Mission accomplie ». S'expriment en cette occasion : Francis Cohen, François Hincker, Guy Besse, Michel Simon, Jacques Milhau, Claude Prévost, André Gisselbrecht, Antoine Casanova.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Cité par Olivier Todd, André Malraux, une vie, éd. Gallimard, 2001, p. 408.
  2. "Peinture et communisme : le scandale Fougeron", dans L'Histoire de décembre 1998 -[1].
  3. La nouvelle Critique, n° 45, avril-mai 1953.
  4. liste inscrite en 2e de couverture, numéro hors série, été 1950, édité comme support de présentation au 2e Congrès de l'Union internationale des étudiants, à Prague.
  5. Numéro 45 de La Nouvelle Critique.
  6. Ce numéro est cité supra, car il correspond à la mort de Staline.
  7. Annie Kriegel, Ce que j'ai cru comprendre, p. 601.
  8. Victor Joannès (1912-1972), était un des piliers de l'autre revue mensuelle du PCF, Les Cahiers du Communisme, où il va continuer la « bataille idéologique » (selon une des formules guerrières utilisées par les organisations marxistes), avant de retrouver le Boulevard Blanqui, où à partir de 1965 il dirige l'Institut Maurice-Thorez. Cf notice "Victor Joannès", dans le Dictionnaire biographique du Mouvement ouvrier, mouvement social, tome 7 (cédérom)
  9. Le Numéro ultime de La Nouvelle Critique (130/janvier-février 1980) fournit une récapitulation des rédactions successives de la revue. Elle sert de référence pour cette page. Cependant une omission y est faite pour les entrants de 1956, celle de Jeanne Lévy, dont le nom figure pour l'année 1956, dans l'Ours de présentation, en deuxième de couverture.
  10. La nomination d'un haut dirigeant du PCF au comité de rédaction de La Nouvelle Critique peut surprendre. Mais Victor Michaut, ancien dirigeant de la Fédération des Jeunesses communistes, déporté à Dachau, officiellement annoncé comme ouvrier marbrier (profession déclarée lorsqu'il est élu député le 21 octobre 1945 à l'Assemblée nationale constituante, est en fait un autodidacte, grand lecteur... y compris des œuvres ardues de Marx et de Lénine. Voir sa biographie dans Histoire intérieure du Parti communiste français, tome 4, de Philippe Robrieux, et la plaquette La vie de Victor Michaut, un instant d'avenir, éditée en 1985 par la fédération communiste de Seine-Maritime, avec une préface de Roland Leroy. Tuberculeux, il ne livre en 1956 qu'un article et doit cesser son activité en 1957
  11. Pierre Hervé dénonce les fétichistes du Parti communiste français, titre sur six colonnes (2 pages) l'ancêtre du Nouvel Observateur.
  12. La Nouvelle Critique, N° 72, 1956, page 44
  13. Roger Martelli, 1956 le choc du 20e congrès du PCUS, Éditions sociales, Paris, 1982.
  14. Cf Annie Kriegel Ce que j'ai cru comprendre, p. 610-630.
  15. Frédérique Matonti, Intellectuels communistes, page 42. Le dernier numéro de La Nouvelle critique, en janvier 1980, ne fait aucune allusion à ces départs. Cf page 93 du numéro 130.
  16. Les noms et détails biographiques qui accompagnent la présentation qui suit sont issus de l'ouvrage déjà cité de F. Matonti, du volume 4 de l'Histoire intérieure du Parti communiste (Philippe Robrieux, et des volumes disponibles du Maitron.
  17. Cf le numéro 2 des Annales de la société des amis de Louis Aragon et Elsa Triolet, paru en 2000, titré "Aragon et le Comité central d'Argenteuil" : articles de Guy Besse, Jacques Chambaz, Lucien Sève, Pierre Juquin, Roland Leroy, reprise des interventions de Roger Garaudy, André Stil et Henri Krasucki.
  18. N° 130 de La Nouvelle Critique, synthèse décembre 1948-janvier 1980. Voir aussi, Frédérique Matonti, Intellectuels communistes, op. cit.
  19. Souligné par le fait que du N° 181 de décembre 1966, la revue repart au numéro 1 en février 1967 ! 129 autres vont suivre jusqu'en 1980, soit un total de 311 numéros depuis 1948...
  20. N° 11 et N° 13, 1949-1950, articles louangeurs des théories « scientifiques » du biologiste soviétique Lyssenko.
  21. Philippe Olivera, « APEL-MULLER Michel, Jean, Valentin », sur Le Maitron, 10 octobre 2008, dernière modification le 12 octobre 2021.
  22. Francis Cohen, N° 130, p. 2

Liens externes[modifier | modifier le code]