La Fille Rosemarie

La Fille Rosemarie

Titre original Das Mädchen Rosemarie
Réalisation Rolf Thiele
Scénario Rolf Thiele
Erich Kuby
Jo Herbst
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Genre Drame
Durée 100 minutes
Sortie 1958

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

La Fille Rosemarie (Das Mädchen Rosemarie) est un film allemand réalisé par Rolf Thiele en 1958.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Rosemarie Nitribitt est une jeune « demi-mondaine » de Francfort, dans l'Allemagne des années 1950 en plein « miracle économique ». Aussi séduisante qu'ambitieuse, Rosemarie cible les riches patrons de la grande industrie. La générosité de l'un d'entre eux lui permet de commencer à mener grand train, si bien qu'elle se prend à rêver d'une place dans la haute société. Réalisant amèrement que ce monde lui est inaccessible, elle accepte par dépit de pratiquer de l'espionnage industriel sur l'oreiller pour le compte d'un mystérieux entrepreneur français en enregistrant les confidences de ses clients avec un magnétophone UHER 195. Et c'est alors que ses ennuis commencent…

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Autour du film[modifier | modifier le code]

Critique sociale acerbe, le film est librement inspiré de la vie de Rosemarie Nitribitt, une célèbre prostituée de luxe de Francfort-sur-le-Main, dont le meurtre en 1957 n'a jamais été élucidé et suscite encore aujourd'hui bien des spéculations, car le carnet d'adresses de la jeune femme était rempli de noms d'hommes politiques et d'industriels du pays. Au moment de la sortie du film à l'été 1958, le scandale était encore tellement récent que le ministère allemand des Affaires étrangères tenta vainement d'empêcher sa présentation à la Mostra de Venise, où l’œuvre fut d'ailleurs acclamée. Le film reçut en 1959 le prix du meilleur film étranger aux Golden Globes[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Benjamin Puech, « La Fille Rosemarie : le diable se déshabille en RFA sur Arte », sur tvmag.lefigaro.fr, (consulté le )

Lien externe[modifier | modifier le code]