La Constitution de la république française adoptée le 4 novembre 1848

La Constitution de la république française adoptée le [1] est un article écrit par Karl Marx[2], publié le dans le journal anglais Note to the People[3]. Il vise à expliquer la nature de la constitution du .

Description[modifier | modifier le code]

L'article montre les caractères pervers de la constitution, comme le suffrage est universel sauf dans les cas que la loi déterminera, ou encore le virage que prend la constitution après les événements de juin (instruction gratuite, droit au travail, droit à l’assistance).

L’ensemble des libertés garantie par la constitution sont sous réserve de la loi ce qui a pour conséquence qu’il n’existe pas de véritable liberté. Si la peine de mort est abolie pour les délits politiques (en vue d’éviter une nouvelle Terreur et donc d’effrayer la bourgeoisie), la loi autorise la déportation dans des lieux où l’on exécute de façon plus lente.

Le droit d’association et de réunion existe, mais sous réserve de la loi, tant et si bien que les cercles ouvriers sont interdits. C’est ainsi que la constitution est un outil au service de l’oppression bourgeoise et qu’elle cristallise sa domination (« ses bases sont la famille, le travail, la propriété, l’ordre public »). Avec cette constitution, la liberté apparaît comme impossible pour l’ouvrier.

Notes et références[modifier | modifier le code]