La Chapelle-Iger

La Chapelle-Iger
La Chapelle-Iger
Le monument aux morts.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes Val Briard
Maire
Mandat
Ludovic Perrin
2020-2026
Code postal 77540
Code commune 77087
Démographie
Gentilé Capalligérois
Population
municipale
184 hab. (2021 en augmentation de 15 % par rapport à 2015)
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 39′ 10″ nord, 2° 59′ 23″ est
Altitude Min. 86 m
Max. 123 m
Superficie 8,73 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fontenay-Trésigny
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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La Chapelle-Iger est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

Au dernier recensement de 2021, la commune comptait 184 habitants.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Localisation de la commune de La Chapelle-Iger dans le département de Seine-et-Marne.

La commune se situe à environ 52 km par la route, au sud-est du centre de Paris et à 32 km au nord-est de Melun[1],[Note 1] Ce village est situé dans l'arrondissement de Provins et dans le canton de Fontenay-Trésigny. Le village appartenait auparavant au canton de Rozay-en-Brie. Il fait partie de la Communauté de communes les Sources de l'Yerres.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Bernay-Vilbert Voinsles Voinsles Rose des vents
Courpalay N
O    La Chapelle-Iger    E
S
Gastins Gastins

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La Chapelle-Iger est bâtie au flanc d'un coteau incliné au sud au pied duquel coule le ru de Vallière qui se jette dans l'Yvron. Les habitations sont principalement localisées sur ce coteau au plus près des édifices religieux et civils élevés sur des terre-pleins.

La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[2].

L'altitude varie de 86 mètres à 123 mètres pour le point le plus haut , le bourg se situant à environ 96 mètres d'altitude (mairie) [3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de La Chapelle-Iger.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés :

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 8,66 km[8].

Gestion des cours d'eau[modifier | modifier le code]

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[9].

La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le . Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de 1 017 km2, parcouru par un réseau hydrographique de 450 kilomètres de long environ, répartis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon[10]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse »[11].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 740 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Grandpuits-Bailly-Carrois à 8 km à vol d'oiseau[14], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 704,0 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[18],[19],[20].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Chapelle-Iger est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[21],[22],[23].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[24],[25].

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

La commune compte 29 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[26] (source : le fichier Fantoir) dont le Haut-Grès, le Plessis-Mallet, Champgueffier, la Fouine, le Moulin de Bel-Air, le hameau de Prévent.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (92% ), forêts (8 %)[27].

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[28],[29],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].

Planification[modifier | modifier le code]

La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[30]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 3].

Logement[modifier | modifier le code]

En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 78 dont 96,2 % de maisons et 3,8 % d'appartements[Note 5].

Parmi ces logements, 79,5 % étaient des résidences principales, 14,1 % des résidences secondaires et 6,4 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 87,1 % contre 11,3 % de locataires et 1,6 % logés gratuitement[31].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

On accède au bourg, soit par l'A4, sortie 13 en direction de Provins, soit par la N 4 en direction de Rozay-en-Brie.

Transports[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Ce lieu est mentionné au XIIe siècle ainsi : Capella Igerii vers 1107[32] ; Capella Igeri en 1249[33] ; Capella Hugeri et Capella Igerii en 1250[34] ; Capella igier[35] au XIIIe siècle[36],[37].
Le nom évolue, passant de La Capella Ligerii juxta Rosetum en 1323[38] ; La Chappelle Ygier en 1384[39] ; Chappelle Ligier en 1390[40] à La Chapelle-Iger en 1788[41], en passant par La Chapelle Ligier en 1415[42] ; La Chappelle Yger en 1482[43] ; La Chappelle Yger en Brye en 1523[44] ; La Chappelle Léger en 1648[45],[37].

La chapelle puis l'église, prieuré-cure du diocèse de Meaux, doyenné de Rozay, était dédiée à saint Léger[46].

Histoire[modifier | modifier le code]

Mentionné au XIIIe siècle (Capella igier), la toponymie évolue, passant de La Chapelle Ygier, La Chapelle Yger, à La Chapelle Léger sous la période révolutionnaire.

Le village et les terres alentour dépendaient autrefois de la seigneurie de Rozay-en-Brie, possession du chapitre de l'Église de Paris. Église à la collation plus récente du Séminaire des Missions étrangères.

Les bâtiments de la mairie actuelle remonte au et servaient également d'école.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1953 1962 Jacqueline Van de Kerchove    
1967 1977 Carle Dubern    
1977 1983 Charles Planquette    
1983 2001 Claude Planquette    
mars 2001 2008 Éric Jennepin    
mars 2008 2017
(démission)
Hervé Campenon DVD Chef d'entreprise
2018 En cours Eric Gérard    

Équipements et services[modifier | modifier le code]

Eau et assainissement[modifier | modifier le code]

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [47],[48].

Assainissement des eaux usées[modifier | modifier le code]

En 2020, la commune de La Chapelle-Iger gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[49].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[50]. La communauté de communes Val Briard (CCVB) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[49],[51].

Eau potable[modifier | modifier le code]

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez, dont le contrat expire le [49],[52].

Population et société[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[54].

En 2021, la commune comptait 184 habitants[Note 6], en augmentation de 15 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
200215206212248282273275250
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
234233225190187198187204201
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
189158163156142159122175132
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
15011185107134152169157163
2021 - - - - - - - -
184--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 67, représentant 152 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 26 640 euros[57].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de 16, occupant 94 actifs résidants (dont 10 % dans la commune de résidence et 90 % dans une commune autre que la commune de résidence).

Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 79,8 % contre un taux de chômage de 8,3 %. Les 11,9 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 5,5 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés et 6,4 % de retraités ou préretraités[58].

Secteurs d'activité[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 13 dont 2 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 1 dans la construction, 1 dans l’Information et communication,1 dans les activités financières et d'assurance, 6 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien et 2 étaient relatifs aux autres activités de services[59].

En 2020, 3 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 2 individuelles.

Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[60].

Agriculture[modifier | modifier le code]

La Chapelle-Iger est dans la petite région agricole dénommée la « Brie centrale », une partie de la Brie autour de Mormant[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 7] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[61].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[62]. Cette tendance n'est pas confirmée au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations augmenter et passer de 4 en 1988 à 5 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 124 ha en 1988 à 150 ha en 2010[61]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Chapelle-Iger, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à La Chapelle-Iger entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[61],[Note 8]
Nombre d’exploitations (u) 4 4 5
Travail (UTA) 8 7 10
Surface agricole utilisée (ha) 494 496 750
Cultures[63]
Terres labourables (ha) 491 493 748
Céréales (ha) 343 350 465
dont blé tendre (ha) 222 234 312
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 62 74 s
Tournesol (ha) 14 s
Colza et navette (ha) s 68
Élevage[61]
Cheptel (UGBTA[Note 9]) 18 16 0

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Château de Champgueffier ;
  • Plateau de la Brie ;
  • Rives de l'Yvron, du ru de la Thessonnène et du ru de Vallière ;
  • Bois ;
  • Halle en bois entourée de hauts marronniers, dans l'espace appelé « la place du village ».
  • Au pied du coteau, le long de l'artère principale, se trouvent un pédiluve, un lavoir et une fontaine. Le pédiluve, le plus grand de Seine-et-Marne, reconstruit en 1998, était utilisé à l'origine pour le lavage des animaux et comme abreuvoir. Le lavoir public, qui était en activité jusqu'à la fin des années 1970, et la fontaine, ont été restaurés en 1993.

Église Saint-Léger[modifier | modifier le code]

Il s'agit d'une ancienne église abbatiale dont on peut encore voir les dépendances à l'arrière, notamment la cour de l'ancienne abbaye bénédictine (privée) et un espace vert, situé à gauche de l'entrée de l'église, qui était autrefois le cimetière.

Le corps principal du bâtiment a beaucoup souffert durant la Révolution française et sans doute en 1914 (le front n'était qu'à une vingtaine de kilomètres). Abattue pour prévenir son effondrement à la fin des années 1920, l'église fut reconstruite dans les années 1950 grâce à une souscription lancée en 1932 et ne présente désormais qu'un faible intérêt architectural : ne demeure qu'une partie du grand porche originel, incrusté dans la masse, et la cloche, placée dans une niche au-dessus de l'entrée.

Parmi le mobilier, on peut admirer une vierge à l'Enfant en pierre (XIVe siècle), une statuette de bois polychrome représentant saint Léger (XVIe siècle), et trois grandes pierres tombales (début XVIe et milieu du XVIIe siècle) (MH, 1907). Ces trois pierres, dont deux sont remarquablement bien conservées, témoignent de l'art funéraire de cette époque et des familles Verdelot et Laistre qui possédaient le fief de La Chapelle Iger et le château de Champgueffier. En 1893, un document notarial datant du a été retrouvé et précise le « marché » entre Charles Demoré, seigneur de La Motte d'Ormeaux en Brie, exécuteur testamentaire de la veuve Verdelot, et Mathieu Le Moine, maître tombier, bourgeois de Paris, demeurant en la rue Saint-Jacques, au Lion d'Or (sans doute dessinateur et graveur car ce quartier en regorgeait). Les monuments sont ainsi décrits : « 1° une tombe pour [Jean] Tristan de Verdelot, en son vivant : escuyer, 6 pieds sur 3, avec l'effigie du défunt en écuyer, délai pour l'exécution et texte de l'inscription : « Cy gist noble homme Tristan de Verdelot, en son vivant escuier, Sr de Champgueffier, de Maigny, de Villiers-Saint-Georges et de la Chapelle-Ygier partie, qui trespassa en son chastel dud. Champgueffier le XXI, jour de juing l'an mil Ve XVIII, etc. ; 2° une tombe semblable pour Jacques de Verdelot, décédé le  ; 3° une troisième pour Marie de Folenfant, 7 pieds sur 3 et demi, garnie de plusieurs images et des armes de la défunte avec son effigie en damoiselle, on y verra les douze apôtres « autant au tabernacle que piliers ainsi qu'ils se pourront estandre et le plus richement que faire ce pourra a, les quatre évangélistes au coin et les armes de chaque côté, avec l'inscription : « Cy gist noble damoiselle Marie de Folenfant, en son vivant dame de Loisel et veuve de feu noble homme Tristan de Verdelot, sieur de Champgueftier et de la Chapelle-Ygier, laquelle trespassa le jeudi XXIIIe jour de juillet l'an mil Ve XXIII. Priez Dieu pour elle. Pater noster, etc. » Ces pierres furent livrées en l'église de La Chapelle-Iger et coutèrent le prix de 30 livres tournois[65].

La pierre tombale de Jean Tristan de Verdelot n'a pas été conservée. En revanche, une troisième pierre représentant un couple peut être admirée. L'inscription précise que « Ci gist Jean Delaistre, écuyer seigneur de Champgueffier de Haultbois de Maulny du Coudray du Grancey des Bordes de Boisguio et de La Chapelle Iger en partie lequel décéda le [illisible] et dame Edmée Dantienville son épouse laquelle décéda le IIIe jour de . Priez Dieu pour eux ».

Pour visiter l'église, il faut demander à la mairie en prenant rendez-vous ou venir les jours de messe.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de La Chapelle-Iger Blason
De gueules à une chapelle d'argent ouverte et ajourée de sable, posée sur une terrasse ployée d'or, chargée d'un sentier de sable ; accompagnée en chef de deux écussons : à dextre d'argent à la croix de gueules, à senestre de sable à une bordure d'or.
Ornements extérieurs
Timbré d'une couronne murale d'or, soutenu à dextre d'une gerbe de blé de même et à senestre d'une branche de chêne aussi d'or, croisées en sautoir et liées de gueules à la pointe[66].
Détails
Armes parlantes.
Figure sur le site du Pays de Centre-Brie[67],[68].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « La Chapelle-Iger », p. 1319–1320

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées par la voie routière à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  5. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  8. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  9. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
  1. « La Chapelle-Iger - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  2. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  3. « Géoportail de l’urbanisme », sur geoportail-urbanisme.gouv.fr (consulté le ).
  4. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. fr.distance.to, consulté le 1er novembre 2021
  2. « Plan séisme consulté le 5 juin 2020 ».
  3. « La Chapelle-Iger » sur Géoportail. Carte IGN classique.
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - L’[[Yvron]] (F4730600) » (consulté le ).
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Vallière (F4737000) » (consulté le ).
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de Fleury (F4736700) » (consulté le ).
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de la Tessonnerie (F4723500) » (consulté le ).
  8. 77087 Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 1 mars 2019
  9. « SAGE dans le département de Seine-et-Marne », sur le site de la préfecture de Seine-et-Marne (consulté le ).
  10. « SAGE Yerres - Documents », sur gesteau.fr (consulté le ).
  11. site officiel du Syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE)
  12. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  13. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  14. « Orthodromie entre La Chapelle-Iger et Grandpuits-Bailly-Carrois », sur fr.distance.to (consulté le ).
  15. « Station Météo-France « Nangis » (commune de Grandpuits-Bailly-Carrois) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  16. « Station Météo-France « Nangis » (commune de Grandpuits-Bailly-Carrois) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  17. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  18. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Chapelle-Iger », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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