Léonite

Léonite
Catégorie VII : sulfates, sélénates, tellurates, chromates, molybdates, tungstates[1]
Général
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique K2Mg(SO4)2.4H2O
Identification
Couleur incolore, jaune clair ; incolore en lumière transmise
Système cristallin monoclinique
Réseau de Bravais a = 11,78 Å ; b = 9,53 Å ;
c = 9,88 Å ; β = 95,4°
Classe cristalline et groupe d'espace 2/m - prismatique
Macle sur {100} - cristaux artificiels
Cassure conchoïdale
Échelle de Mohs 2,5 à 3
Éclat vitreux, cireux
Propriétés optiques
Indice de réfraction nα = 1,479
nβ = 1,482
nγ = 1,487
Biréfringence biaxial (+) ; δ = 0,008
2V = 90° (mesuré)
2V = 76° (calculé)
Dispersion optique aucune
Transparence transparent
Propriétés chimiques
Densité 2,201 g/cm³ (mesurée)

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

La léonite est un minéral de la famille des sulfates, qui fait partie du groupe de la blödite. Il est nommé d'après Leo Strippelmann, directeur des salines de Westeregeln en Allemagne.

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

La léonite est un sulfate double de potassium et de magnésium de formule chimique K2Mg(SO4)2.4H2O. Elle cristallise dans le système monoclinique. Sa dureté sur l'échelle de Mohs est comprise entre 2,5 et 3. C'est l'analogue avec le magnésium de la mereiterite.

Classification[modifier | modifier le code]

Selon la classification de Nickel-Strunz, la léonite appartient à « 07.C - Sulfates (séléniates, etc.) sans anions additionnels, avec H2O, avec des cations de taille moyenne à grande », avec les minéraux suivants : krausite, tamarugite, kalinite, mendozite, lonecreekite, alun-(K), alun-(Na), tschermigite, lanmuchangite, voltaïte, zincovoltaïte, pertlikite, ammoniomagnésiovoltaïte, kröhnkite, ferrinatrite, goldichite, löweite, blödite, nickelblödite, changoïte, zincblödite, mereiterite, boussingaultite, cyanochroïte, mohrite, nickelboussingaultite, picromérite, polyhalite, leightonite, amarillite, konyaïte et wattevilleite.

Formation et gisements[modifier | modifier le code]

Elle peut se former comme produit de la déshydratation de la picromérite. Elle fut découverte à la fin du XIXe siècle dans la ville allemande de Westeregeln, à Egeln, dans le gisement de potasse de Stassfurt, dans le Land de Saxe-Anhalt. Elle a également été décrite en d'autres lieux d'Europe et d'Asie, ainsi qu'aux États-Unis et en Australie.

Références[modifier | modifier le code]

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  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • (en) « Leonite », Mindat (consulté le )