L'Honorable Société (film)

L'Honorable société

Réalisation Anielle Weinberger
Scénario Yves-André Delubac
Anielle Weinberger
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie dramatique
Durée 85 minutes
Sortie 1980

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

L'Honorable Société est un film français réalisé par Anielle Weinberger, sorti en 1980.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Il était une fois un homme très riche et très puissant : Max de Marcilly (Daniel Gelin).

Un soir du Nouvel An 1977, il organise une soirée commémorative. En effet cinq ans auparavant, au cours du tournage du film La Mort Rouge dont Max était le producteur, sa femme Béatrice avait trouvé la mort. Depuis, à la recherche du double perdu, il a épousé Eve (Anicée Alvina), la petite sœur de Béatrice. Pour cette soirée, Max a demandé aux comédiens, au metteur en scène et au musicien de la Mort Rouge de reconstituer le numéro dont sa première épouse fut la victime. Seule la famille Marcilly assiste à cette commémoration. Devant cet homme puissant qui s'occupe plus de la mise en scène de ses fantasmes que de ses affaires, la famille juge qu'il est temps de mettre un terme à ces fantaisies qui peuvent faire basculer l'empire des Marcilly. Blaise, le propre fils de Max, sera choisi comme bouc-émissaire. Déçu de son amour irraisonné et exclusif pour son père, le jeune homme va trouver dans cette soirée de dupes l'occasion de renouveler et de vérifier son étrange pouvoir destructeur.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Appréciation critique[modifier | modifier le code]

« L'Honorable société est l'un des films les plus intéressants de notre jeune cinéma, et Anielle Weinberger l'un de ses talents les plus prometteurs. Même si ses choix stylistiques sont très différents, elle est de la classe et de la famille des Werner Schroeter et des Daniel Schmid.[...] Tout le film, réalisé avec une parfaite maîtrise technique, baigne dans un climat onirique, à la limite du fantastique. »

— André Cornand, La Saison cinématographique 1980

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Yves-André Delubac, BNF 16571842

Liens externes[modifier | modifier le code]