L'Homme nouveau

L’Homme nouveau
Image illustrative de l’article L'Homme nouveau

Pays Drapeau de la France France
Langue Français
Périodicité Bimensuel
Genre Catholique
Diffusion Près de 10 000[1] ex. (2008)
Fondateur Père Marcellin Fillère
Abbé André Richard
Date de fondation 1946
Ville d’édition Paris

Propriétaire 1 000 associés coopérateurs
Directeur de publication Philippe Maxence
Rédacteur en chef Philippe Maxence
ISSN 0018-4322
Site web www.hommenouveau.fr

L’Homme nouveau est un bimensuel catholique traditionaliste[2] français fondé en sous l'impulsion du père Marcellin Fillère et de l'abbé André Richard[3]. Il a connu un fort développement sous la direction de Marcel Clément des années 1960 à la fin des années 1990, et est dirigé depuis 2001 par Philippe Maxence.

En 2019, il abandonne le format journal au profit du format magazine.

Historique[modifier | modifier le code]

Dès 1946, sa parution est bimensuelle. Il paraît avec la devise : « Défend la seule cause de Dieu » et prend la suite de deux premières tentatives parues sous le titre Nous Chrétiens et L'Humanité nouvelle[3].

En 1949, à la mort accidentelle du père Fillère, l'abbé André Richard assume la direction de L’Homme nouveau. En 1962, il appelle Marcel Clément au poste de rédacteur en chef[4]. En 1970, celui-ci devient directeur du journal. Sous son impulsion, le journal se développe dans les années 1970, mène de grandes enquêtes et soutient le concile Vatican II[5], détournant de nombreux catholiques de Marcel Lefebvre[6]. Le tirage oscille alors entre 60 000 à 80 000 exemplaires par numéro[7]. En 1998, Marcel Clément se retire.

Le conseil d'administration des Éditions de l'Homme nouveau porte à la présidence Georges Daix, puis, en décembre 2000, Denis Sureau, jusqu'en 2014. Ce dernier développe l'activité d'édition de livres et confie le poste de rédacteur en chef à Philippe Maxence en avril 2001[8]. Ce dernier devient président en . Les Éditions de L'Homme Nouveau assurent également depuis 2007 la promotion de l'édition hebdomadaire en langue française de L'Osservatore Romano[9].

En 2005, L’Homme nouveau publie un supplément culturel désormais partie intégrante du journal.

Depuis , le site du magazine diffuse le Club des hommes en noir, une émission mensuelle animée par Philippe Maxence, en présence de trois ou quatre chroniqueurs ecclésiastiques et d'un chroniqueur laïc, Daniel Hamiche.

Le nom de L'Homme nouveau[modifier | modifier le code]

Son nom fait référence à l'Homme nouveau évoqué dans la Bible, celui qui vient après la résurrection, le dernier Adam dont saint Paul parle ainsi : « L’Écriture dit : Le premier homme, Adam, devint un être vivant ; le dernier Adam – le Christ – est devenu l’être spirituel qui donne la vie » (1 Co 15, 45). Le premier aura été « à l’image de celui qui est fait d’argile », et le second sera « à l’image de celui qui vient du ciel » (1 Co 15, 49)[10]. Dans l'Épître aux Éphésiens (4, 23-24) Saint Paul recommande ainsi : « il vous faut (...) revêtir l'homme nouveau créé selon Dieu dans la justice et la sainteté qui viennent de la vérité ».[source insuffisante]

Rédacteurs[modifier | modifier le code]

Parmi ses rédacteurs, on peut citer :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Déclaration de Denis Sureau sur le Forum Catholique le 24 novembre 2008.
  2. Ariane Chemin, « Des jeunes gens antimodernes », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. a et b Yves Chiron, Histoire des traditionalistes, Tallandier, (ISBN 979-10-210-3942-1, lire en ligne), p. 48
  4. Olivier Dard, « Trois publicistes catholiques face à Vatican II : Marcel Clément, Jean Madiran et Michel de Saint Pierre », dans Droites et catholicisme en France et en Europe des années 1960 à nos jours, LARHRA, coll. « Chrétiens et Sociétés. Documents et Mémoires », (ISBN 979-10-365-9037-5, lire en ligne), p. 109–134
  5. Olivier Dard, « Conclusion », dans Droites et catholicisme en France et en Europe des années 1960 à nos jours, LARHRA, coll. « Chrétiens et Sociétés. Documents et Mémoires », (ISBN 979-10-365-9037-5, lire en ligne), p. 285–300
  6. Jeanne Favret-Saada, Les sensibilités religieuses blessées : Christianismes, blasphèmes et cinéma. 1965-1988, Fayard, (ISBN 978-2-213-67317-2, lire en ligne), p. 293
  7. Préface de Marcel Clément à Questions inévitables, Éditions de l'Escalade, 1980
  8. « Philippe Maxence », sur lanef.net via Wikiwix (consulté le ).
  9. « L’Osservatore Romano désormais distribué en France par « L’Homme Nouveau » », ZENIT.org,‎ (lire en ligne [archive])
  10. Encyclique Caritas in Veritate du pape Benoît XVI, point no 12, 2009

Liens externes[modifier | modifier le code]