Espérance (1781)

Espérance
illustration de Espérance (1781)
La Recherche et L'Espérance, par François Roux

Autres noms Durance
Type Gabare
Frégate de 6
Histoire
A servi dans Pavillon de la marine royale française Marine royale française
Pavillon de la Marine de la République française Marine de la République
Chantier naval Construite à Bayonne les cales de Toulon étant toutes occupées (Archives Nationales)
Commandé juin 1780
Lancement
Armé f
Commission
Statut Démantelé le
Équipage
Équipage 200 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 37 mètres
Maître-bau 8,3 mètres
Tirant d'eau 4,2 mètres
Tonnage env. 350 tonnes
Propulsion Voile
Caractéristiques militaires
Blindage Aucun
Armement 6 canons de 8 livres
2 canonnières
Pavillon France

L'Espérance était une gabare de classe Rhône de la Marine royale française, plus tard reconvertie en frégate. L'Espérance est l'un des deux navires ayant pris part à l'expédition conduite par le contre-amiral d'Entrecasteaux, aux côtés de La Recherche. L'Espérance a donné son nom à la baie de l'Espérance et à la ville australienne d'Esperance en Australie-Occidentale.

Carrière[modifier | modifier le code]

Le navire est construit à Toulon et baptisé sous le nom de Durance. Il sert dans l'escadre du vice-amiral de Grasse en tant que navire transporteur de troupes.

Avec La Recherche, la frégate quitte le port de Brest le , pour une mission d'exploration chargée par le roi Louis XVI de retrouver Jean-François de La Pérouse, en Nouvelle-Calédonie et dans le Pacifique sud. Le navire est commandé par le capitaine Huon de Kermadec, commandant en second de l'expédition.

Le , le navire est capturé par les Hollandais à Surabaya, pour n'être restitué à la France qu'en . En septembre, il est vendu à la Hollande, et deux mois plus tard démantelé.

Notes et références[modifier | modifier le code]


Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]